Dans l'industrie pharmaceutique
Une des plus intéressantes qui soit. L'actionnaire y est particulièrement gâté. Une haute rentibilité y est assurée, car les produits se développent toujours plus, pas forcément la recherche qu'on attendrait. Pour la bonne santé des malades, mais aussi celle de actionnaires, toujours mieux servis. Les préoccupations de service pour le public n'y sont pas toujours la priorité, comme on s'en rend compte en cette période de pénuries de médicaments, où s'exerce une concurrence discutable entre les labos, alors que la coopération s'imposerait, surtout dans l'urgence mondiale. Or si les pouvoirs politiques ont un rôle de contrôle en dernière instance, ils n'en ont pas en ce qui concerne en amont la recherche et ses orientations, ses choix, surtout en ce qui concerne les produits les plus vitaux. L'OMS n'a pas plus de pouvoir, malgré sa fonction coordinatrice. Le gonflement des prix de vente de médicaments de base est une pratique courante dans les pays où le contrôle étatique est laxiste ou inexistant, comme aux USA, pénalisant les plus démunis.
Or certaines de ces firmes devenues multinationales décident à nouveau, au pire moment de pratiquer (une nouvelle fois) des licenciements et au coeur du système: la recherche. Sanofi continue à faire des "économies", pour purger les secteurs jugés moins rentables, en pleine crise sanitaire majeure, que ce soit à Strasbourg ou ailleurs, où les plans sociaux se succèdent maintenant toue les ans. Les labos sont au front dans la course aux vaccins. Une poule aux oeufs d'or pour les actionnaires. De plus une entreprise comme Sanofi, aux pratiques parfois contestables, se laisse aller à une sorte de chantage en cette période critique où les conflits d'intérêts s'exacerbent entre les grandes puissances. Le covid-19 est déjà une bonne affaire pour Sanofi. Il est clair qu' une révolution est nécessaire dans cette course à la marchandisation. Pas seulement pour le contrôle des prix et la limitation des profits. Cela apparaît surtout aujourd'hui comme une évidence.
Alors que l'entreprise a touché plus d'un milliard d'euros de crédit d'impôt recherche en 10 ans:
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