mardi 7 septembre 2021

Afghanistan (suite)

 Kaloul occupé

                         Que nous réservent les lendemains de Kaboul?    Si à court terme une organisation se met en place de manière chaotique étant donné la nature du pays et les divisions sous-jacentes, il n'est pas sûr qu'elle puisse durer longtemps, malgré les engagements vagues de Doha et l'héritage passé.      La panjshir serait tombé ou en voie de l'être. Les rodomontades de notre BHL national n'y changeront rien. Les talibans ne tombent pas du ciel et ont peu de chances de changer.  

                                En tous cas on peut toujours tirer des leçons de l'invasion et de la présence américaine, comme le fait S.H. de manière synthétique mais claire   :             "....Nous étions au printemps 1988, rassemblés à Kaboul. Par la voix du secrétaire général du Parti communiste Mikhaïl Gorbatchev, l’Union soviétique venait d’annoncer le retrait unilatéral de ses troupes entrées en Afghanistan en décembre 1979. Pour la première fois, le régime s’ouvrait à un pool de 150 journalistes étrangers venus majoritairement d’Occident, et dont, pour la plupart, les connaissances sur l’histoire et la culture de l’Afghanistan frôlaient dangereusement le niveau zéro. Leur savoir se résumait à un axiome rudimentaire : la guerre opposait des moudjahidines auréolés de gloire à un parti communiste réduit au rôle de marionnette soviétique : le Parti démocratique populaire, qui s’était emparé du pouvoir le 27 avril 1978.  Le soir, consignés à l’hôtel, une heure avant le couvre-feu, nous étions conviés par le chargé d’affaires américain qui détaillait, cartes d’état-major à l’appui et avec l’aplomb d’un général à la veille d’une grande victoire, comment les insurgés allaient s’emparer de Kaboul dès le départ des derniers soldats  soviétiques. ...."         ________________

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