jeudi 17 février 2022

Re-nationaliser EDF?

Etonnant, non?

                 Back to the past?...  Après différents "ouvertures du capital" selon le langage jospinien, serait-ce le retour à la case 1946, celle du bon sens, après des aventures financières scabreuses, le scandale d'Areva , le projet  Hercule  , déjà avorté ... Mr Lemaire, après avoir fustigé les initiatives européennes en matière d'alignement des prix de l'électricité sur celui du gaz,  se dit prêt à remettre les compteurs à zéro, en raison d'une conjoncture problématique en matière énergétique: "Toutes les options sont sur la table" dit-il. Alors?... Faudrait savoir.  "...Le ministre de l’économie, des finances et de la relance, Bruno Le Maire, a déclaré, mardi 15 février, qu’« aucune option (…) ne d[eva]it être écartée » dans la stratégie de l’Etat vis-à-vis d’EDF – y compris une éventuelle nationalisation de l’énergéticien français.    « Aucune option, à partir du moment où on ouvre une nouvelle ère, ne doit être écartée. Il faut toutes les regarder sereinement », a déclaré le ministre sur la radio BFM Business, en réponse à une question sur une nationalisation d’EDF. « Toutes n’appartiennent pas forcément au même calendrier. Mais toutes les options sont sur la table », a encore dit M. Le Maire. En début d’année, son ministère avait plutôt écarté un tel scénario...."                                       __On avait attendu des merveilles des différentes percées libérales sur un marché pas tout à fait comme les autres...Mais c'est devenu un échec patent. Des contradictions manifestes, à l'heure où les grandes puissances s'interrogent sur leur avenir énergétique. Un défi gigantesque. Rien n'est joué. Les incertitudes redoublent. Un virage compliqué.


                                                          

          "...Ce mardile ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, n’a pas exclu de nationaliser EDF si le besoin s’en faisait sentir. De fait, le faramineux chantier des six EPR annoncé par le chef de l’Etat ne laisse guère le choix à la puissance publique: au contribuable de payer l’atome, le marché se régalera du reste. Le macronisme a cela de fascinant qu’il peut convertir les libéraux les plus endurcis au Gosplan quand nécessité politique et économique font loi. Le 10 février, campé devant une imposante turbine Arabelle à Belfort, le chef de l’Etat sonnait la relance du programme nucléaire français en annonçant la construction de six réacteurs EPR à l’horizon 2035, et une option pour huit de plus. Mardi matin sur BFM Business, mal réveillé mais assez pour sursauter, on a entendu Bruno Le Maire assurer le service après-vente du «chantier du siècle» en répondant par l’affirmative à l’hypothèse d’une nationalisation d’EDF : «Aucune option, à partir du moment où on ouvre une nouvelle ère, ne peut être écartée. Il faut toutes les regarder, sereinement, toutes n’appartiennent pas forcément au même calendrier, mais toutes les options sont sur la table», a déclaré le ministre de l’Economie en pesant chaque mot.  Bien sûr, Le Maire n’a pas explicitement prononcé le mot «nationalisation». Un gros mot pour qui a fait l’essentiel de sa carrière politique dans la case droite néolibérale de l’échiquier. Car qui demandait jusque-là à corps et à cris la nationalisation d’EDF au nom du retour à un vrai service public de l’énergie ? La CGT, le PC, …"           Etonnant, non?             ____Wait and see...comme disait ma grand-mère bretonne.__________

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