Une (més)aventure anglaise
Ou un feuilleton à rebondissements multiples, qui n'a pas tenu ses promesses et dont on ne mesure pas encore toutes les conséquences. Une navigation à vue, sans objectifs clairs ni boussole. On croyait savoir ce que l'on ne voulait pas, mais sans préciser ce qu'on allait mettre en place, malgré une participation européenne qui a bien profité au royaume, sans tous les inconvénients. Mauvaise pioche! Une certaine souveraineté peut avoir du bon mais l'isolationnisme mène à l'aventure. Une aventure qui pour l'instant tourne mal, après les exploits du funambule Bojo. L'argent du beurre a un goût amer...La nouvelle Maggie en rajoute une couche. On murmure que Charles III serait furieux...Mais il n'a pas à contrôler le navire, qui prend l'eau. Cameron doit s'en mordre les doigts. Que celui qui a tout compris lève le doigt. Tomorrow is dark....
Il y a la partie visible de l'affaire et la face sombre. Pas de Brexit sans Nigel Farage, qui a joué un rôle essentiel dans le décrochage de l'île. Comme dit le Gardian, sans pitié " ...il a joué un rôle déterminant dans la polarisation de la Grande-Bretagne de la manière la plus toxique et a poussé ce pays dans sa pire erreur stratégique depuis les années 1930..." Wait and see...
".......C’est une scène qui en dit long sur le personnage. Le jour des élections générales de 2010, le trublion de l’extrême droite britannique Nigel Farage tient à faire un tour à bord d’un avion biplace traînant une banderole « Votez pour votre pays – Votez Ukip [Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni] ». Une action inutile, puisqu’il était trop tard pour que la télévision s’en fasse l’écho. De fait, personne n’en aurait entendu parler si la bannière ne s’était emmêlée dans le gouvernail, faisant s’écraser l’avion dans un champ. Farage s’en tire avec des blessures superficielles. Le journaliste Michael Crick, auteur d’une biographie « captivante » de Nigel Farage, « a eu l’intelligence de placer cet accident au début », estime Andrew Rawnsley dans The Guardian (journal très hostile à l’Ukip). L’histoire récente du Royaume-Uni « aurait été très différente si Farage était mort ce jour-là », déplore-t-il. Sans lui, « l’Ukip ne se serait pas transformé en la force insurrectionnelle » qui a conduit David Cameron à organiser un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne. Et, sans ce référendum, il n’y aurait pas eu de Brexit. L’ancien trader de 58 ans ressort de cette biographie en homme égoïste, arrogant, guidé par « son obsession pour la gloire, l’argent et le sexe ». « De nombreuses anecdotes de ce livre, les plus hilarantes comme les plus effroyables, sont littéralement irriguées par des flots d’alcool », que l’intéressé est capable d’ingurgiter en quantités prodigieuses. « Cette biographie de Farage est la meilleure qui puisse être écrite », conclut Rawnsley, qui reproche tout de même à l’auteur son « indulgence » à l’égard de son sujet...." (Ajout-partie masquée-: ... à bord d’un avion biplace traînant une banderole « Votez pour votre pays – Votez Ukip [Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni] ». (Books)________________________ |
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