jeudi 24 novembre 2022

Assurances chômage: nouveau code

Les réformes se succèdent et convergent étrangement

      La nouvelle "météo sociale" ne convainc pas...

                       Dans leurs objectifs essentiels, biaisés le plus souvent. Qui reverra la copie? Les analyses sont un peu courtes, les allégations approximatives, les préjugés ont ma vie dure:   "...Chômeur = profiteur. Cette rengaine, tenace, est souvent mobilisée à l’occasion de réformes touchant aux prestations sociales. Dans les faits, pourtant, les chiffres communiqués par l’Unédic, l’organisme ne charge de la gestion de l’assurance chômage dressent un tout autre tableau. Sept chômeurs indemnisés sur dix reçoivent une allocation durant moins d’un an. Près de la moitié des bénéficiaires de l’allocation chômage travaillent en parallèle, même quelques heures par mois, ce qui peut faire baisser leur indemnisation.   Quant à la prétendue générosité des allocations, qui n’inciterait pas les demandeurs d’emploi à reprendre un travail, les chiffres disent aussi tout autre chose. En moyenne, les personnes indemnisées au titre de l’assurance chômage perçoivent une allocation de 960 euros nets par mois, soit un montant inférieur au seuil de pauvreté (fixé à 60 % du niveau de vie médian), de 1128 euros par mois.  L’Insee souligne que la pauvreté « touche en premier lieu les chômeurs », dont 38% vivent sous le seuil de pauvreté. Les femmes sont encore plus impactées par cette précarité, en raison de postes en temps partiel subis et d’une moindre rémunération, ce qui fait automatiquement baisser leurs indemnités chômage. Les femmes indemnisées perçoivent en moyenne 900 euros par mois, contre 1160 euros pour les hommes dans la même situation, selon les chiffres de l’Insee..."     


                                                                         __    Les voyants sont au vert, disent-ils. Quelle est la nature de ces voyants? Pour quels types de population et de formation? Et ceux qui sont exclus dès 55 ans? "...
Pour donner une apparente bonne figure à sa réforme, Olivier Dussopt a vanté, devant la presse, « deux mécanismes de protection ». Le premier consiste à « rendre » aux chômeuses et aux chômeurs arrivés en fin de droits la durée amputée par la réforme, si la situation économique s’est dégradée depuis leur inscription à Pôle emploi. 
Le second est de ne pas modifier la durée minimum d’indemnisation. « Aucun demandeur d’emploi ne pourra être indemnisé pour une durée inférieure à six mois », garantit le ministre. Encore un faux-semblant. La première réforme de l’assurance-chômage, entrée en vigueur 
il y a à peine un an, avait durci cette durée minimum, faisant passer de quatre à six mois de travail la durée nécessaire pour percevoir des allocations-chômage. Le mécanisme de protection, vanté par le ministre, n’est ni plus ni moins qu’un maintien de mesures déjà passées sous le rouleau compresseur..."                                                                     La logique jupitérienne se poursuit.  Une vague de fond qui affecte les anciennes solidarités, sous la pression du modèle néo-libéral  _____________

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire