Et idiocratie
Les algorithmes sont partout. Pour le meilleur ou pour le pire...Qu'on s'en rende compte ou pas. Très souvent, ils sont indécelables, fonctionnant très souvent à notre insu, comme dans la gestion d'une machine à laver, dans le plus sophistiqué des appareils hospitaliers, au coeur des tâches du livreur à domicile. Ils s'immiscent même dans les opérations les plus intellectuelles, pas seulement dans la gestion de nos portables. Leur impact est devenu considérable, jusqu'au coeur de notre vie.
"Jamais l'humanité n'avait atteint un tel niveau d'interconnexion. Jamais n'avions-nous eu à notre disposition autant de temps libre. Ces conditions réunies auraient pu nous permettre d'atteindre un sommet dans notre capacité à nous informer, à communiquer, à nous éduquer, à coopérer, et à résoudre toutes sortes de défis collectifs.Mais nous avons délégué aux réseaux sociaux la charge d’organiser notre vie sociale, politique et culturelle. La plus grande place publique de l’humanité se trouve privatisée. Nous appréhendons la Terre à travers dix milliards d’écrans. Croyant ouvrir notre fenêtre sur le monde, nous n’en percevons qu’une projection aussi biaisée que notre fil d’actualités. La guerre de l’attention exploite nos pulsions, déchaîne les passions et éclipse la raison. Notre planète brûle et nous likons. Nul déterminisme technologique ne nous condamne au pire. Esclaves des algorithmes, devenons leurs maîtres. Bâtir une démocratie de l’information n’est pas seulement possible : c’est une nécessité vitale et la clé d’un formidable progrès humain.."..
L'attention s'émousse, dans le profusion des données que nous sommes de moins capables de maîtriser. Comment dompter les algorithmes, ces boîtes noires que nous créons et qui nous mènent? La question ne cessera de se poser... _____________________
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