C'est reparti!
Après la période florissante du siècle dernier et le relatif déclin qui suivit, l'Oncle Sam se remet à forer comme jamais, jusqu'à devenir à nouveau le premier. Drill, Baby! comme disait Sarah Palin, qui voyait le salut du pays dans l'extraction à tout prix et à tout va. Celui-ci a changé de nature, mais donne à la puissance américaine de nouveaux atouts, avec des techniques que l'on s'est refusé chez nous: trop de dangers environnementaux et humains. De l'autre côté de l'Atlantique, on a moins de scrupules et puis le gaz de schistes, comme on disait, s'est révélé une manne de première grandeur. Le lobbying a été efficace. L'optimisme est toujours de mise. La guerre en Ukraine est un bon dopant. L'environnement et la santé des riverains attendront...Pour combien de temps? La guerre de l'or noir continue, sous d'autres formes, malgré les promesses et les engagement officiels. Les USA ont retrouvé la première place dans la production du pétrole, grâce à à l'énergie non conventionnelle, ce qui n'est pas conséquences en matière géopolitique. Dans cet ancien Nouveau Monde, "... Ce cycle minier spéculatif porté par le culte du dollar va pourtant totalement à l’encontre d’un développement plus durable, tant ses conséquences environnementales sont considérables (rejets de C02, pollutions, microséismes liés à la fracturation hydraulique...). Surtout, les États-Unis sont devenus le premier producteur mondial devant la Russie et l’Arabie saoudite et sont dorénavant totalement indépendants, en particulier vis-à-vis du Moyen-Orient et de l’OPEP. Les équilibres géopolitiques et géostratégiques mondiaux en sont bouleversés. C’est dans ce contexte qu’intervient au printemps 2022 l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui débouche sur des sanctions visant en particulier le secteur des hydrocarbures. À moyen terme, le retrait – au moins partiel – de la Russie du marché énergétique mondial d’un côté, le désancrage énergétique de l’Union européenne d’avec la Russie de l’autre ouvrent aux États-Unis de nouvelles perspectives d’affirmation énergétique mondiale, en rénovant en particulier sur des bases nouvelles le vieux lien géostratégique, géopolitique et géoéconomique transatlantique..."
Les conséquences sur le milieu et la santé sont considérables. Total Energies est impliqué dans cette nouvelle aventure. La France est devenue le premier importateur. "...Entre janvier et septembre 2022, Entre janvier et septembre 2022, la France a accueilli 132 méthaniers des États-Unis et importé 11,9 milliards de mètres cubes (bcm) de gaz américain9 . Cela représente 38 % de la consommation française de gaz10. Selon les données de l’administration américaine, environ 87 % du gaz produit aux États-Unis est du gaz de schiste ou étanche et est donc extrait par fracturation hydraulique, une technique pourtant interdite en France.." ______________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire