mardi 19 septembre 2023

La vie, chose bien étrange...

Rencontres philosophiques

      Logique et (de) l'absurde

             Celui-ci est le résultat d'un processus de réflexion, du constat que l'univers, dont l'homme n'est qu'une partie, n'obéit qu'aux règles de la nécessité et du hasard, comme l'avaient pressenti certains philosophes grecs, qu'il n'est pas l'aboutissement d'une quelconque finalité, comme le pensait Spinoza, et que nulle transcendance n'existe qui pourrait fonder l'existence et l'histoire humaine. Que le Sens global des choses nous échappe et que notre faculté de compréhension ne peut être que partielle et relative.


                                                                                                                    C'est ce que nous dit à sa manière un certain Laurent, reprenant à sa manière des thèmes déjà connus. Comme le constat et le dépassement de l'absurde chez Camus, qui disait: Je disais que le monde est absurde et j'allais trop vite. Ce monde en lui-même n'est pas raisonnable, c'est tout ce qu'on peut en dire. Mais ce qui est absurde, c'est la confrontation de cet irrationnel et de ce désir éperdu de clarté dont l'appel résonne au plus profond de l'homme. L'absurde dépend autant de l'homme que du monde. Il est pour le moment leur seul lien. Il les scelle l'un à l'autre comme la haine seule peut river les êtres.                                                                               Schopenhauer avait avant lui déjà créé une rupture. Pour Sartre, l'homme est une passion inutile, le dés-espoir étant le seul remède pour nous aider à construire une monde différent.

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