mercredi 31 janvier 2024

Climato-scepticisme en question

         Question de croyance?

[On comprend mieux...]
                           Malgré les confirmations répétées du Giec et l'évidence des faits accumulés, on pourrait croire qu'il n'y a plus de doute à avoir sur ce qui pour de nombreux spécialistes est devenu un quasi-évidence: les données climatiques, dûment mesurées et confirmées, convergent toutes vers une certitude partagée: il existe une transformation rapide du climat vers un réchauffement généralisé, dû largement à l'activité humaine galopante, surtout industrielle, surtout notamment depuis ses débuts. Il y a bien un large consensus sur ce constat.

      ___________Mais une frange non négligeable de personnes er d'institutions contestent encore ce constat, attribuant les transformations climatiques à des causes (surtout) naturelles, comme les très nombreux changements qui ont affecté l'histoire de la terre. Une remise en question liée encore à l'ignorance ou au déni, mais aussi à l'intérêt, au refus de remise en cause de pratiques, industrielles ou agricoles notamment,  qui sont soupçonnées être des  facteurs d'accélération et d'aggravation du climat local ou général. C'est ce appelle parfois le  grand déni, qui domine encore dans plusieurs pays du monde, notamment aux USA, dans les milieux industriels et conservateurs. Il fut un temps où en France Claude Allègre se faisait le champion de cette cause, au nom de données prétendument scientifiques. On ne l'entend plus. Mais une vague médiatique continue la même musique en France et même au sein d' institutions européennes. Diverses formes de climat-scepticisme continuent à se manifester.  Aux USA, c'est plus généralisé et affiché, souvent sans complexe, au service d'intérêts affirmés. Au nom du " libre marché". Refusant les évidences et ramenant tout à un éco-pessimisme punitif et catastrophiste.   Comme dit Naomi Klein « c’est peut-être au moment du désastre ou juste après, qu’il est possible de reconstruire autrement. » ______________________                             

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire