Au coeur de la tragédie à Gaza
De la famine et des exactions qui s'y déroulent
Ce fut un débat intense et courageux. Des paroles échangées, pas toujours convergentes, là où la communication semble devenue impossible Dans l'émission la Grande Librairie, sur la 5, Augustin Trapenard a organisé une rencontre exceptionnelle entre Delphine Horvilleur et Dominique Eddé pour évoquer la situation au Proche-Orient. Toutes deux s'interrogent sur la possibilité de maintenir le dialogue au milieu du chaos
Dominique Eddé est une écrivaine libanaise bien connue, ayant une vision historique lui permettant de juger les événements avec un certain recul, se référant parfois à l'écrivain israëlien Amos Oz, qui ne ménageait pas ses mots sur certaines orientations politiques de son pays, notamment dans son ouvrage: Histoire d'amour et de ténèbres. __Penser l'après..._ Dominique Eddé parlait d'éradication en cours à Gaza, dont la condamnation commence à faire l'unanimité: " " Plusieurs dizaines de milliers de morts à Gaza, en l’espace de quatre mois, sur un territoire de 360 km2. 50 à 60 % de bâtiments détruits. Un nombre incalculable de cadavres sous les décombres. Des milliers de blessés privés d’hôpitaux, amputés sans anesthésie, parfois sur des trottoirs. Des dizaines de médecins de tous pays, tous horizons, affirmant qu’il ne s’agit pas d’une guerre mais d’un projet d’anéantissement. Des centaines de milliers de Gazaouis sur les routes. Ces chiffres ahurissants n’agissent pas. Les images non plus. Il suffit pourtant de les voir trembler de peur, de froid, de faim, se traîner hagards, en troupeaux – comme des animaux, on nous avait prévenus – d’une zone, d’une tente à l’autre, de les écouter supplier Dieu, de lire dans leurs yeux le peu qu’ils peuvent encore, pour comprendre qu’il y a pire que de perdre la vie, c’est de continuer à vivre sans elle. Ajoutez à leur deuil et à leur effroi le poids de leurs mémoires. Pour les plus vieux : soixante-quinze ans d’exil, de dépossession, d’humiliations. De promesses non tenues. Pour les jeunes : les wagons des ans accrochés au même train. Au même déni, à la même solitude. Pourquoi, comment cela est-il de l’ordre du possible ? Quel esprit informé peut encore supposer un instant qu’il s’agit d’une guerre contre le Hamas ? A-t-on conscience en Europe, en France en particulier, que l’on est en train de pousser l’humanité dans le vide ? Revenons, pour essayer de réfléchir, à la date funeste du 7 octobre. Sur le territoire d’Israël qui était, rappelons-le, la Palestine au début du siècle dernier, une troupe de Palestiniens armés, enragés, ont perpétré un effroyable massacre. Selon les estimations, 700 à 1 290 Israéliens ont été tués, parmi lesquels des centaines de soldats, policiers, secouristes. Du jamais vu dans l’histoire d’Israël. Deux cent quarante personnes ont été prises en otage. Les familles, les proches des otages vivent un calvaire sans nom. Le pays est sous le choc. Le monde entier. L’horreur de cette journée sanglante est vécue par les Israéliens et par un bon nombre de juifs dans le monde comme « le plus grand pogrom » depuis la Seconde Guerre mondiale. Compte tenu de l’histoire abominable qui habite et hante les mémoires, cela se comprend. Cela ne doit pas nous empêcher de voir autre chose. ___Les pogroms du passé étaient menés par des communautés dominantes, avec l’assentiment des autorités, contre des populations juives, minoritaires et dominées. Ce cas de figure n’est pas applicable au 7 octobre. Les auteurs du carnage n’étaient pas en position dominante et ne savaient sans doute pas ce qu’est un pogrom. Ils sont d’ailleurs nombreux à y avoir laissé leur peau. Selon « Times of Israël » le 11 novembre 2023, « 1 500 terroristes auraient été tués par les forces de l’attaque et de la riposte qui a suivi ». Ces hommes se sont déchaînés contre ceux qu’ils appellent tantôt « les forces occupantes », tantôt « les Israéliens », tantôt « les juifs ». Cette dernière appellation est insupportable. Il faut tout de même l’interroger. A partir du moment où l’on crée un « Etat pour les Juifs », on crée fatalement de la confusion au plan du langage et de la pensée. Il ne s’agit pas d’entériner l’amalgame, il s’agit de le comprendre si on veut l’affronter et un jour le résoudre. Plusieurs dizaines de milliers de morts à Gaza, en l’espace de quatre mois, sur un territoire de 360 km2. 50 à 60 % de bâtiments détruits. Un nombre incalculable de cadavres sous les décombres. Des milliers de blessés privés d’hôpitaux, amputés sans anesthésie, parfois sur des trottoirs. Des dizaines de médecins de tous pays, tous horizons, affirmant qu’il ne s’agit pas d’une guerre mais d’un projet d’anéantissement. Des centaines de milliers de Gazaouis sur les routes. Ces chiffres ahurissants n’agissent pas. Les images non plus. Il suffit pourtant de les voir trembler de peur, de froid, de faim, se traîner hagards, en troupeaux – comme des animaux, on nous avait prévenus – d’une zone, d’une tente à l’autre, de les écouter supplier Dieu, de lire dans leurs yeux le peu qu’ils peuvent encore, pour comprendre qu’il y a pire que de perdre la vie, c’est de continuer à vivre sans elle. Ajoutez à leur deuil et à leur effroi le poids de leurs mémoires. Pour les plus vieux : soixante-quinze ans d’exil, de dépossession, d’humiliations. De promesses non tenues. Pour les jeunes : les wagons des ans accrochés au même train. Au même déni, à la même solitude. Pourquoi, comment cela est-il de l’ordre du possible ? Quel esprit informé peut encore supposer un instant qu’il s’agit d’une guerre contre le Hamas ? A-t-on conscience en Europe, en France en particulier, que l’on est en train de pousser l’humanité dans le vide ? Prenons, pour gagner en visibilité, des dates lointaines : 1948. Le massacre de Deir Yassin perpétré par des combattants de l’Irgoun de Menahem Begin. Le village est vidé de ses habitants palestiniens. Hannah Arendt, Albert Einstein et bien d’autres s’en indignent dans le « New York Times » du 4 décembre 1948. 1953 : c’est l’année où des Palestiniens armés entrent dans le kibboutz Mishmar Ayalon et lancent une grenade sur une maison, tuant une femme et ses deux fils. Quatre mois plus tard, Ariel Sharon lance l’opération Shoshana, dite de représailles, contre le village de Qibya, en Cisjordanie. Soixante-dix civils y sont tués. Les deux tiers sont des femmes et des enfants. Les séquences et leur cruauté ne sont pas sans rappeler la tragédie du mois d’octobre dernier. Avec une même constante : les victimes sont innocentes de part et d’autre. Aucune consolation n’est à trouver dans la rivalité de la douleur. C’est la même. Ni dans le vocabulaire : les formes et les degrés de la haine sont sans mesures. La seule mesure qui vaille, c’est l’humanité. L’universelle. Celle qui ne connaît ni couleur de peau, ni frontière. Celle qui n’argumente ni ne détourne les yeux face au regard terrifié d’un enfant. L’issue, nul ne sait, à l’heure qu’il est, où la trouver. Nous savons toutefois qu’elle passe par le principe de la distinction. Un occupant et un occupé, un colon et un colonisé, ce n’est pas la même chose. Pour aller vers la paix, il faut faire la différence. Et faire la différence, c’est combattre la fusion, de part et d’autre, y compris dans les mémoires, c’est faire cohabiter les récits. C’est renoncer à occuper le centre, c’est créer de la place pour l’autre. Dans « Haaretz » le 10 février dernier, Amira Hass écrit à propos de l’attaque de Rafah annoncée par Netanyahou : « Si près d’un million de Palestiniens doivent fuir pour la troisième ou quatrième fois vers Al Mawasi – le lieu déjà plein de Gazaouis réfugiés – la densité sera d’à peu près 62 500 personnes par kilomètre carré. » Cela signifiera, précise-t-elle que les gens, parqués à la frontière avec l’Egypte, ne pourront se tenir que debout ou à genoux, condamnés à dormir à tour de rôle. C’est dire si la question de la « place » a viré au cauchemar. C’est dire si le « terrorisme » voyage tragiquement bien d’un individu, d’un peuple, d’une communauté à l’autre. C’est dire s’il peut prendre ou s’éteindre comme un feu, selon les rapports de forces politiques. C’est ce potentiel d’extinction qu’il faut imaginer pour faire avancer les pions de la paix. Revenons donc au débat tel qu’il s’enlise depuis des décennies..... Revenons, pour essayer de réfléchir, à la date funeste du 7 octobre. Sur le territoire d’Israël qui était, rappelons-le, la Palestine au début du siècle dernier, une troupe de Palestiniens armés, enragés, ont perpétré un effroyable massacre. Selon les estimations, 700 à 1 290 Israéliens ont été tués, parmi lesquels des centaines de soldats, policiers, secouristes. Du jamais vu dans l’histoire d’Israël. Deux cent quarante personnes ont été prises en otage. Les familles, les proches des otages vivent un calvaire sans nom. Le pays est sous le choc. Le monde entier. L’horreur de cette journée sanglante est vécue par les Israéliens et par un bon nombre de juifs dans le monde comme « le plus grand pogrom » depuis la Seconde Guerre mondiale. Compte tenu de l’histoire abominable qui habite et hante les mémoires, cela se comprend. Cela ne doit pas nous empêcher de voir autre chose. Les pogroms du passé étaient menés par des communautés dominantes, avec l’assentiment des autorités, contre des populations juives, minoritaires et dominées. Ce cas de figure n’est pas applicable au 7 octobre. Les auteurs du carnage n’étaient pas en position dominante et ne savaient sans doute pas ce qu’est un pogrom. Ils sont d’ailleurs nombreux à y avoir laissé leur peau. Selon « Times of Israël » le 11 novembre 2023, « 1 500 terroristes auraient été tués par les forces de l’attaque et de la riposte qui a suivi ». Ces hommes se sont déchaînés contre ceux qu’ils appellent tantôt « les forces occupantes », tantôt « les Israéliens », tantôt « les juifs ». Cette dernière appellation est insupportable. Il faut tout de même l’interroger. A partir du moment où l’on crée un « Etat pour les Juifs », on crée fatalement de la confusion au plan du langage et de la pensée. Il ne s’agit pas d’entériner l’amalgame, il s’agit de le comprendre si on veut l’affronter et un jour le résoudre.... Le 7 octobre s’inscrit dans le cadre d’une effroyable dégradation régionale. Puisqu’il est impossible de tous les citer ici, en voici un déroulé succinct sur deux espaces limités : le Liban et la Palestine. Le massacre de Damour commis le 20 janvier 1976 par des milices palestiniennes contre des Libanais chrétiens. Pour la plupart des civils. Plusieurs centaines, parmi lesquels une trentaine de femmes et d’enfants égorgés. Celui de la Quarantaine, commis durant les mêmes quarante-huit heures par des milices chrétiennes contre des populations civiles palestiniennes, kurdes, bédouines ainsi que libanaises. En ont résulté des milliers de morts. Le quartier fut rasé. Huit mois plus tard, en août 1976, des miliciens chrétiens détruisent le camp de Tall el-Zaatar, faisant à nouveau plus de 1 000 morts. Les oreilles des cadavres étaient collectées par des malades. Six ans plus tard, du 16 au 18 septembre 1982, le massacre de Sabra et Chatila, commis contre des réfugiés palestiniens par des milices chrétiennes dans une région sous pleine autorité israélienne, aurait fait entre 700 et 3 500 victimes. Femmes, enfants, vieillards, tout y passe. Prenons, pour gagner en visibilité, des dates lointaines : 1948. Le massacre de Deir Yassin perpétré par des combattants de l’Irgoun de Menahem Begin. Le village est vidé de ses habitants palestiniens. Hannah Arendt, Albert Einstein et bien d’autres s’en indignent dans le « New York Times » du 4 décembre 1948. 1953 : c’est l’année où des Palestiniens armés entrent dans le kibboutz Mishmar Ayalon et lancent une grenade sur une maison, tuant une femme et ses deux fils. Quatre mois plus tard, Ariel Sharon lance l’opération Shoshana, dite de représailles, contre le village de Qibya, en Cisjordanie. Soixante-dix civils y sont tués. Les deux tiers sont des femmes et des enfants. Les séquences et leur cruauté ne sont pas sans rappeler la tragédie du mois d’octobre dernier. Avec une même constante : les victimes sont innocentes de part et d’autre. Aucune consolation n’est à trouver dans la rivalité de la douleur. C’est la même. Ni dans le vocabulaire : les formes et les degrés de la haine sont sans mesures. La seule mesure qui vaille, c’est l’humanité. L’universelle. Celle qui ne connaît ni couleur de peau, ni frontière. Celle qui n’argumente ni ne détourne les yeux face au regard terrifié d’un enfant. L’issue, nul ne sait, à l’heure qu’il est, où la trouver. Nous savons toutefois qu’elle passe par le principe de la distinction. Un occupant et un occupé, un colon et un colonisé, ce n’est pas la même chose. Pour aller vers la paix, il faut faire la différence. Et faire la différence, c’est combattre la fusion, de part et d’autre, y compris dans les mémoires, c’est faire cohabiter les récits. C’est renoncer à occuper le centre, c’est créer de la place pour l’autre. Dans « Haaretz » le 10 février dernier, Amira Hass écrit à propos de l’attaque de Rafah annoncée par Netanyahou : « Si près d’un million de Palestiniens doivent fuir pour la troisième ou quatrième fois vers Al Mawasi – le lieu déjà plein de Gazaouis réfugiés – la densité sera d’à peu près 62 500 personnes par kilomètre carré. » Cela signifiera, précise-t-elle que les gens, parqués à la frontière avec l’Egypte, ne pourront se tenir que debout ou à genoux, condamnés à dormir à tour de rôle. C’est dire si la question de la « place » a viré au cauchemar. C’est dire si le « terrorisme » voyage tragiquement bien d’un individu, d’un peuple, d’une communauté à l’autre. C’est dire s’il peut prendre ou s’éteindre comme un feu, selon les rapports de forces politiques. C’est ce potentiel d’extinction qu’il faut imaginer pour faire avancer les pions de la paix. Revenons donc au débat tel qu’il s’enlise depuis des décennies. Plus exactement : depuis 1948. Beaucoup de juifs s’inquiétaient, avant et après cette date, de la création d’un Etat pour leur peuple dans un environnement étranger, voire hostile. Einstein, Freud, Aron, Benjamin et bien d’autres l’ont écrit en toutes lettres. Je crois pouvoir dire que si j’avais été juive, j’aurais pensé comme eux. Comment faire à présent pour que le peuple israélien puisse vivre en sécurité ? Comment faire pour que cette sécurité ne confie pas son sort aux seuls intérêts communs des régimes des monarchies pétrolières, de leurs clients et de l’économie israélienne ? Le fond du problème, on le voit et à quel prix, ne se règle ni par les armes ni par l’argent. Si l’on veut traiter efficacement – c’est-à-dire sans intimidations et sans tabous – de cette plaie ouverte qu’est devenue « la terre sainte » et, autour d’elle, la région tout entière, il est indispensable d’en finir avec la rhétorique du déni. La méthode qui consiste notamment à qualifier d’antisémite quiconque s’oppose à la politique d’Israël est un mode de terrorisme intellectuel qui ne cesse d’épaissir la haine et de flinguer le dialogue. Infliger la même insulte à quiconque ose évoquer le pouvoir de lobbys pro-israéliens, tel que AIPAC aux Etats-Unis, relève de la même incohérence. On ne peut pas disposer de si considérables moyens de pression et demander à ceux qui en subissent les effets d’en ignorer la provenance. Quelle est la logique qui consiste à investir des millions dans des entreprises de propagande et à interdire qu’il en soit fait état ? Pourquoi le mot lobby serait-il présent dans le dictionnaire s’il est interdit de s’en servir dans une phrase ? Toutes ces descentes de police dans le langage font l’affaire des antisémites – leur nombre grandit de jour en jour – et frappent de censure, donc de lâcheté, plus d’un intellectuel. Le sionisme et l’antisionisme sont par ailleurs des mots qui ne veulent plus rien dire. Cette page de l’histoire est tournée. Les Israéliens sont face au défi d’une nouvelle représentation de leur présence dans la région. Les Etats sont des solutions techniques. Il en faut. C’est une évidence. Mais la survie des peuples dans cette région brûlée ne passera pas par le rapport de force militaire. Il a prouvé son échec à répétition. Elle passe désormais par la découverte de nouveaux signaux de reconnaissance. Ceux-ci ne pourront émerger que dans le cadre d’un vaste mouvement de refondation au sein duquel nier l’existence de l’autre, rêver sa mort, cessera de ressembler à un exutoire. Le Palestinien, Bassam Aramin, et l’Israélien, Rami Elhanan, ayant chacun perdu une fille dans le conflit, ont beaucoup à nous apprendre à ce sujet. Ils ont vécu et formulé, à eux deux, le vrai processus de la paix. Celui qui parvient à créer de l’altérité à partir d’un deuil inconsolable. Voilà, en peu de mots, ce que nous sommes tous appelés à faire dans cette partie du monde si nous voulons que nos malheurs et nos pertes servent d’engrais à l’avenir. L’atrocité du 7 octobre ne constitue pas un événement isolable, sur le plan de l’histoire régionale. Elle est le résultat abominable de deux phénomènes : 1) la cécité d’une majorité d’Israéliens, entretenue par le vieil allié américain et par les nouveaux amis arabes qui, au mépris des faits, se sont tranquillement abrités derrière le diktat du fait accompli. Les Israéliens ont cru dans leur majorité qu’ils pouvaient vivre, commercer et danser normalement pendant qu’à leur porte un peuple nié par eux, écrasé, spolié de tous ses droits, n’y trouverait rien à redire ; 2) la Palestine n’a pas mieux réussi que les pays arabes voisins à se doter de pouvoirs capables de penser la libération des peuples. Ils ont choisi la corruption, l’abus, la violence. Nous en sommes maintenant au point où avoir peur et faire peur ne fait plus qu’un dans toutes les têtes. Deux urgences concrètes s’imposent : arrêter le feu et renverser les pouvoirs en place de part et d’autre. Non par les armes, mais par une pression massive du dedans et du dehors. Il faut pour cela que les consciences anesthésiées se réveillent. A commencer par les plus décisives : les israéliennes. Qu’elles cessent d’avaliser, ne serait-ce qu’au nom de leur survie et de la libération des otages, un régime barbare ; qu’elles réclament sa chute, qu’elles entendent les appels au secours désespérés de ceux qui vivent et travaillent à Gaza. Il n’y est plus seulement question d’hécatombe et d’intolérables souffrances, il y est question de l’enfer." [Par Dominique Eddé _ souligné par moi.] _____________
__On pourra compléter par l'éclairage de Gérard Araud, ancien ambassadeur de France à Tel Aviv. Notamment ici. _________________
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire