lundi 11 novembre 2024

Victoire totale?

Le scénario redouté est arrivé

        Il va falloir faire avec...Tout le monde est concerné. On s'inquiète, aux USA comme ailleurs.                                                                      Une nouvelle donne se prépare, bien loin du New Deal de Roosevelt, qui voulait mettre au pas les grandes puissances financières, fauteuses de crise, pour reconstruire le pays(*). Nous sommes dans le brouillard. Une "démocratie" en péril. La nouvelle donne de  Trump sera certainement en deçà de tout ce qu l'on peut craindre. Dans quelle mesure les contre-pouvoirs joueront- ils leur rôle? Le deuxième mandat ne ressemblera pas au premier, c'est sûr.  L'heure des comptes arrive.                                                          "Trump a remporté l’élection présidentielle et le Parti républicain retrouve également la majorité au Sénat, et sans doute à la Chambre des représentants, il aura donc le pouvoir au Congrès. Avec la Cour suprême qui est depuis longtemps solidement conservatrice, les républicains devraient avoir la main sur tous les leviers du pouvoir en 2025. Et contrairement à 2017, l’ensemble du Parti républicain est désormais trumpiste.   

   Surtout, Donald Trump remporte pour la première fois le suffrage populaire, avec un écart de plus de 4 millions de voix sur la candidate démocrate Kamala Harris. L’écart pourrait certes se réduire, mais Trump a pour l’instant remporté plus de 50 % des voix au niveau national. C’est une première pour un candidat républicain depuis la réélection de George W. Bush en 2004. La fois précédente remontait à 1988...."                                                                                                        L'"ami américain" le sera encore moins. Une constitution  à revoir.  
    ______________ (*) On attend des dirigeants de la stature de Roosevelt, qui en son temps, par des mesures innovantes, su redresser la barre d'un navire qui coulait. Sans toutefois changer le système
_______ (*)  Franklin Delano Roosevelt aurait-il la même mansuétude vis à vis du gouvernement des banques, dont le pouvoir a été à peine écorné après 2008? Roosevelt qui disait publiquement: "...Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix – le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre. Ils avaient commencé à considérer le gouvernement des États-Unis comme un simple appendice à leurs affaires privées. Nous savons maintenant qu’il est tout aussi dangereux d’être gouverné par l’argent organisé que par le crime organisé. Jamais dans toute notre histoire ces forces n’ont été aussi unies contre un candidat qu’elles ne le sont aujourd’hui. Elles sont unanimes dans leur haine pour moi – et leur haine me fait plaisir. Je peux dire que lors de mon premier mandat ces forces menées par l’égoïsme et la soif du pouvoir ont trouvé un adversaire à leur hauteur. J’aimerais pouvoir dire à l’issue de mon deuxième mandat qu’ils ont trouvé leur maître..."_______________

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