L'écart ne se réduit pas, au contraire
C'est Bercy qui le reconnaît...enfin!
__________CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
Pourquoi les pauvres votent-ils à droite?..
.La question se pose toujours
Surtout après le ralliement d'une partie inattendue de citoyens américains modestes aux thèses trumpiennes, dont on ne peut dire qu'elles vont dans le sens des intérêts des plus démunis. "La victoire de Trump recouvre un énorme paradoxe. Elle va coûter très cher aux personnes de condition modeste qui ont cru devoir voter pour lui..." Mais d'où vient ce paradoxe, ce constat contre-intuitif? Faut-il croire Rousseau qui dit que L'esclave se croit libre dans ses fers ou donner raison à La Boétie . Pourquoi les moins favorisés arrivent à voter contre leurs intérêts? On l'a vu dans le succès d'un Trump, par exemple, beaucoup se ralliant à sa ligne ultralibérale, malgré les apparences populistes. La rhétorique populiste des Républicains est parvenue à transformer toute forme de lutte des classes en une guerre culturelle opposant des Américains « authentiques », pauvres et conservateurs, à des démocrates libéraux et urbains, cultivés et en général plus aisés. Bref, les regards ont été détournés des véritables enjeux. C'est un phénomène en apparence surprenant qui a connu plusieurs explications, le manque d'esprit critique et de culture politique étant le terreau de cette tendance. Le conditionnement et la naïveté faisant le reste. Mais pas seulement.
L'hypothèse qui est souvent retenue, d'ordre socio-psychologique est celle-ci: "... Les hommes sont motivés moins par un désir de réussir que par une crainte d’échouer complètement. Nos économistes baptisent ce phénomène le « dégout de la dernière place » (« last place aversion »). Leur modèle se bâtit sur l’idée que l’utilité économique n’est pas simplement déterminée par une volonté d’accumuler les richesses, mais par son positionnement relatif vis-à-vis d’autrui. Nous considérons la grandeur de notre maison non pas comme une valeur absolue, mais en le comparant à celles de nos voisins. Nous nous rappelons peut-être de notre crainte, en classe de gym, d’être choisi en dernier lorsque nos camarades furent appelés à former des équipes sportives. Comme le soulignent Kuziemko et Norton, ce modèle insiste sur le caractère déterminant pour le comportement économique de phénomènes psychologiques tels que la honte et le gène, qui se révèlent aussi sinon plus important que le seul intérêt matériel. Kuziemko et Norton prétendent que le caractère déterminant du « dégout de la dernière place » augmente à mesure que le revenu diminue. La crainte de se retrouver en dernier place n’empêche pas de dormir ceux qui se retrouvent au milieu d’une distribution salariale. Par contre, les plus démunis et ceux qui se trouvent dans une situation économique légèrement supérieur à ceux-ci sont hantés par le fait qu'ils pourraient se trouver en dernier place – ou qu'ils y sont déjà. Les conséquences de cette intuition pour l’économie politique sont considérables. Elle explique, en somme, pourquoi certains seraient portés à voter contre leur intérêt économique (celui-ci étant compris comme simple désir d’augmenter son revenu). Ceux qui se trouvent dans la tranche salariale légèrement au-dessus de la tranche inférieure s’opposeraient à des politiques de redistribution qui risqueraient de donner un coup de pouce aux plus infortunés qu'eux. La redistribution, en somme, menace leur statut d’« avant-derniers ». Kuziemko et Norton montrent très clairement que ces considérations se révèlent déterminants, par exemple, dans les attitudes envers le salaire minimum. Selon leurs recherches, ce sont précisément les Américains qui gagnent entre $7,26 et $8,25 par heure – soit un peu plus que le salaire minimum actuel ($7,25) – qui sont les plus susceptibles de s’opposer à ce que le salaire minimum augmente...." La redistribution possible menacerait les intérêts de ceux qui se sentent les plus exposés. _____Mais l'explication ne peut se réduire à cette dimension. Il existe aussi, et peut-être plus, le problème de l'offre. Si les travailleurs et les moins chanceux donnent souvent crédit à la droite, c'est aussi parce qu'en face, il n'y a pas ou plus d'alternative, comme le disait Mme Thatcher. Que les idéaux du socialisme ont fondu, se sont dilués dans un discours sans consistance et sans perspectives, que la réalité du néolibéralisme a fini par s'imposer à ceux qui promettaient la réalisation d'une justice sociale plus effective, au nom du mirage de la "modernité", dans le sillage de la pensée de Reagan et de Thatcher. ________Comme beaucoup le disent, le PS a abandonné la classe ouvrière, les plus modestes, se situant même parfois à la pointe de la libèralisation du monde. Le (social)- libéralisme, cette "troisième voie", s'est épanoui. Les éléphants de Maastricht ont encore pignon sur rue. Bref, l'état des lieux est consternant, après une histoire des gauches vivantes et variées, Terra Nova représentant la pointe la plus visible de cette adaptation mimétique à l'air du temps. La gauche française serait devenue une droite qui ne s'assume pas.....( à suivre) _____________________
1 __ La honte et le pilori
2 __Les chemins de la cocaïne4__ Un monde de fou
5__ En famille
6 __ Exclusion et/ou protection?
7 __ Marche arrière ____________ Sus aux écolos ! ______
PROPOSITION DE LOI VOTÉE AU SÉNAT : PERMIS DE TUER POUR L'AGRO-INDUSTRIE
Quand la marche libère
Il arrive parfois que je me répète. Mais à l'heure de l'homo sedantaris, de l'homo automobilis, de l'hyper-sédentarité, il n'est peut-être pas inutile de le faire...,Marcher peut être une liberté. Quand ce n'est pas seulement "mettre un pied devant l'autre et recommencer..". Quand ce n'est pas une vraie nécessité liée à l'obligation de se déplacer d'un point à un autre. Quand la marche est effectuée pour elle-même dans la nature, tous les sens ouverts, les nécessités et les lourdeurs de la vie ayant été déposées comme un sac trop lourd. Marcher léger, ouvert à la vie qui s'offre à tout instant, au spectacle des choses, en communion avec la nature. Ils ont été nombreux ceux qui ont fait l'éloge de la marche, Non pas utilitaire, mais gratuite, comme espace de liberté. Non pas seulement pour s'évader, mais surtout pour se retrouver.
Nouvelle diplomatie Si les projets de déplacement des Gazaouis vers le Nord semblent pour l'instant s'effectuer, éloignant ainsi pour l'instant les menaces d'occupation voulue par l'extrême-droite istaëlienne, il n'en est pas de même en Cisjordanie, où les agressions des colons ayant le feu vert de l'armée redoublent.