samedi 4 janvier 2025

Comment s'en débarasser?

Pour un temps...

       Ecrans au vestiaire. Sortir de sa bulle. Respirer...Parler.                                                                                                                    C'est une initiative innovante, qui peut servir d'exemple. Un signe en tout cas. Des soirées sans smartphones, qui semblent avoir un succès grandissant. Renouer avec les liens sociaux semble devenir une exigence nouvelle. Déjà, des établissements incitent à s'en passer un temps. Pour refaire société, comme on dit. Volontairement. Pour renouer avec une socialisation mise en péril. La solitude est souvent au bout de l'écran.« Le smartphone est partout dans nos vies et pourtant nous pensons très mal cet objet si familier. L’emprise qu’exerce l’intimité de l’écran nous a conduits à en faire une affaire personnelle. Addiction, narcissisme et désocialisation, la plupart des termes qui nous servent à en débattre le désignent comme l’agent d’une atomisation de la société. Son écran, dit-on partout, a capturé les individus et mettrait en péril la vie privée, l’attention profonde et le lien social. »                                                                                                      La nomophobie est un signe de dépendance extrême Un peu, ça va. Beaucoup,  c'est problématique. Trop, c'est trop...

     Surtout pour nos ados.
                            "....Si l’on ne peut pas vraiment parler d’addiction, au sens d’une dépendance qui nécessiterait un sevrage, certains adolescents peuvent développer des comportements particulièrement toxiques vis-à-vis de leur smartphone, au point de se sentir angoissés à l’idée de ne pas l’avoir à portée de main.    Des études scientifiques récentes sur le sujet étayent l’idée qu’une nouvelle névrose se répand dans notre société aujourd’hui, et plus particulièrement auprès des adolescents, ces digital natives, ultra-connectés : l’angoisse ou la phobie de se retrouver sans son smartphone, connue sous le terme de « nomophobie ».     La nomophobie, contraction de « no mobile phobia », désigne une forme de pathologie liée aux technologies modernes, notamment au smartphone et à la peur excessive d’être séparé de son smartphone. La personne redoute alors de ne pas être en mesure de communiquer, de perdre sa connexion, de ne pas pouvoir accéder à l’information ou de renoncer à son confort...."
     Mais n'y a-t-il qu'eux qui sont concernés?
 Le portable: un grand pas pour l'humanité ou parfois  un fléau social?
Ça fait débat...comme on dit.
     Bien qu' étant théoriquement un instrument de communication (même s'il est devenu un objet à tout faire, vrai couteau suisse, multifonctionnel), de mise en relation des hommes, son usage inconsidéré, devenu souvent abusif, voire addictif,  désocialise.
  Isolement et repli sur soi narcissique sont souvent les  conséquences d' un usage devenu incontrôlé. 
Ce qui réjouit fort les opérateurs, les fabricants et les marchands.
    Comme nous le décrit le conteur Nabum, qui montre ici comment des jeunes peuvent faire tenir à leur joujou toute la place, comme si c'était la prunelle de leurs yeux,  jusqu'à en devenir invivables.
 Cette fois-ci, il ne fabule pas. C'est du vécu. A l'école.
     La nomophobie (no mobile-phone phobia) peut prendre des formes inquiétantes et même quasi pathologiques.
    Les plus accros seraient impulsifs.

 

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