-"A part quelques pépins, l'opération militaire s'est bien déroulée..."(Avi Pazner -porte-parole du gouvernement israëlien)
-" Nous, organisations de paix de femmes appartenant un large spectre d'opinions politiques, exigeons la fin des bombardements et autres instruments de mort, et appelons au commencement immédiat de délibérations pour parler de paix et ne pas faire la guerre." (Femmes israëliennes)
-"Les frappes aériennes sur la Bande de Gaza constituent des violations graves et monstrueuses de la loi humanitaire internationale telle que définie par les Conventions de Genève tant pour ce qui est des obligations de la Puissance Occupante que des exigences des lois de la guerre.Ces violations incluent :La punition collective - la totalité des 1,5 million de personnes qui vivent dans la Bande de Gaza surpeuplée sont punies pour les actions faites par quelques militants.Cibler la population civile- les frappes aériennes étaient dirigées vers des zones civiles dans l’une des zones les plus densément peuplées de la terre, en tout cas, la zone la plus densément peuplée du Moyen Orient.Réponse militaire disproportionnée- les frappes aériennes ont non seulement détruit tout poste de police ou des forces de sécurité du gouvernement élu de Gaza, elles ont en outre tué ou blessé des centaines de civils ; une frappe au moins aurait touché des groupes d’étudiants tentant de trouver un moyen de transport pour rentrer de l’université à leur domicile.... (Miguel d'Escoto)
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Dans les décombres de Gaza, les civils demandent des comptes:
"Partout, des façades éventrées, des maisons rasées, des écoles brûlées, des routes défoncées, des champs labourés par les blindés, des canalisations crevées. Partout, l’odeur de la charogne à cause des bêtes mortes qui n’ont pas encore été ramassées. Partout, des habitants hébétés au milieu des ruines, cherchant à comprendre pourquoi leur maison a disparu, ou occupés à la rendre habitable si elle n’a été qu’endommagée. Partout, le chagrin. Béances. Mais il n’y a pas eu de combats à Beit Hanoun. En tout cas, on n’en voit pas la trace. Peut-être même n’y a-t-il même pas eu d’escarmouche, ce qu’assurent tous les habitants. La petite ville palestinienne a simplement eu le tort d’occuper une hauteur stratégique au nord-est de Gaza d’où l’on peut voir la mer. Elle a donc été livrée aux chars israéliens qui, après la fuite de la population, l’ont taillée en pièces. Le chemin emprunté par les blindés et les bulldozers, on peut même le suivre de maison en maison. Car ils ont préféré traverser de part en part les habitations plutôt que de suivre la route principale, dans la crainte, réelle ou non, qu’elle puisse être minée. De même pour les trajectoires des obus, que l’on devine facilement à travers les brèches et les béances qu’ils ont ouvertes dans les façades. Les écoles ont été particulièrement visées, y compris l’American School, considérée comme la meilleure institution scolaire de Gaza..."
-GAZA • Le jour d'après:
"...Des quartiers entiers ont disparu. A certains endroits, les comparaisons avec un tremblement de terre ou un tsunami semblent insuffisantes pour en rendre compte. C'est le cas des quartiers situés à l'est du camp de réfugiés de Jabaliya, qui se trouve au nord de la bande de Gaza, ou encore du quartier d'Al-Zeitoun, situé au sud de la ville de Gaza. Des centaines de maisons se sont volatilisées, au point que beaucoup ne reconnaissent plus les lieux.
Des familles entières ont été emportées...."
-Gaza : la faim, le froid, la mort | AgoraVox:
Les gazaouis qui avaient fui les combats regagnent leurs maisons. Mais ils seront nombreux à n’avoir nulle part où aller. Selon les estimations, 15% des habitations de Gaza seraient détruites, et les infrastructures ont été gravement endommagées. Mise à jour - la BBC donne une première estimation de 4100 habitations détruites et 17 000 endommagées.
-A Gaza, un médecin français raconte l’horreur
- Les gazaouis retournent dans leurs maisons - si elles existent encore
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-«La riposte automatique est aussi un crime de guerre»:
"...Avant de répondre au feu, les militaires doivent estimer si les avantages seront proportionnés aux pertes civiles qu’ils pourraient infliger. Tout aussi complexe est la question de l’utilisation par Tsahal de certaines armes, comme les obus au phosphore, non interdits par les conventions internationales mais dont l’emploi dans un environnement aussi densément peuplé «viole l’obligation faite par le droit international humanitaire de prendre toutes les précautions possibles pour éviter de tuer ou blesser des civils», comme le rappelle Human Rights Watch...."
-Le droit international de la guerre, définition juridique
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-Les 22 jours qui ont tué Israël ! | AgoraVox:
"Après le président de l’assemblée générale des Nations Unies, Miguel d’Escoto Brockman, du Nicaragua, c’est au tour du secrétaire général de l’Institution onusienne, qui demande des comptes, à ceux qui ont bombardé les écoles de l’ONU...
Je comprends ... ceux qui disent que les autorités israéliennes, ne veulent vraiment pas faire la paix car, le plus fort doit tendre la main, et non l’inverse.
Heureusement que ce point de vue est partagé par des voix autorisées comme Rony Brauman, Eric Hazan, Michael Warschawski, ou encore Pierre Stambul pour ne citer que ceux-là, qui demandent que soient jugés, Tzipi Livni, Ehud Olmert et Ehoud Barak. 22 jours pour rien. Inutiles. Laids. Sanglants. Ignobles. Résultat des courses : le renforcement du Hamas, à qui Mahmoud Abbas demande de constituer un gouvernement d’union nationale..."
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-Obama, Israël et la Palestine: où se joue la paix du monde | Mediapart:
"...La Palestine semble un point aveugle de la vision du monde de ce nouveau président qui s'est pourtant promis de réconcilier en profondeur l'Amérique avec la planète. Un président, de plus, qui, dans son itinéraire intellectuel, ne fut pas sans connaître la personne et l'œuvre d'Edward Said (1935-2003), cette figure de la Palestine en Amérique dont la voix fait aujourd'hui cruellement défaut et qui n'aurait sans doute pas manqué de l'interpeller sur le sujet. Obama n'évoque jamais en tant que telle la question palestinienne, avec ses spécificités et ses particularités. Sur ce sujet, il joue la réserve, l'absence ou la prudence. S'il mentionne le dialogue nécessaire avec l'Iran, le retrait des troupes d'Irak, la consolidation de l'engagement en Afghanistan, etc., jamais il ne souligne que le fait de laisser en souffrance la revendication palestinienne ne fait qu'aggraver les déséquilibres du monde, tant cette injustice flagrante en augmente les dangers potentiels par le ressort du ressentiment, entre souffrance et radicalisation, colère et haine. Tout au plus, dans un récent entretien au magazine Time, mentionne-t-il avec d'infinies précautions son projet de «tenter de consolider certains progrès en cours, du moins en termes de dialogue, dans le conflit israélo-palestinien».-Le silence du président élu, ces dernières semaines, face aux événements de Gaza n'était donc pas de circonstance : il vient de loin, comme si Obama s'était résigné par avance à la dimension inextricable du conflit israélo-palestinien ou comme s'il retenait sa parole, quitte à la rendre banale, tant qu'il n'aura pas su inventer une nouvelle voie vers la paix, décisive et efficace. Faisant le pari de l'espérance, on a déjà écrit ici que son élection marquait la victoire de l'imprévisible. Aussi veut-on bien croire que de discrètes révisions sont en cours, que les ouvertures promises en direction de l'Iran annoncent un nouveau jeu diplomatique et que ce politique à la fois pragmatique et visionnaire couvre d'un silence rusé des intuitions suprenantes. Mais s'il est trop tôt pour conclure, il est grand temps d'alerter : si Obama renonce, attend ou tergiverse sur le dossier palestinien, il prend le risque de perpétuer la machine infernale qui s'est emballée depuis le 11 septembre 2001 et contre laquelle il s'est dressé, ancrant sa future campagne dans un « non » aussi catégorique que fondateur, proféré dès 2002 lors d'une mobilisation anti-guerre d'Irak à Chicago...."
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