vendredi 27 août 2010

USA: plus dure sera la suite ?

Vers une crise encore plus marquée?




Quand la récession s'ajoute à l'inflation: c'était le pronostic des plus pessimistes il y a deux ans.
Aujourd'hui, le paysage s'est un peu modifié, mais pas dans le meilleur sens. La reprise américaine ralentit, les Bourses dépriment
.
Malgré quelques promesses et mesures parfois symboliques,
l'incertitude demeure. - La paralysie et l'impuissance sont manifestes.[_ "Un cercle vicieux : l'administration Obama n’est pas en mesure de faire adopter – le voudrait-elle – un quelconque nouveau plan de relance public par le Congrès : dans cette conjoncture, en attendant la reprise de l’emploi, les consommateurs se restreignent et en conséquence, les entreprises n’embauchent pas. Si la consommation ne reprend pas, qu’est ce qui va pouvoir contribuer à la croissance?..."(PJ)_]
Le spectre de la déflation resurgit
Une sortie faible de reprise passagère en trompe l'oeil, qui semble atteindre ses limites, avec les mêmes acteurs financiers, malgré les interventions d'Obama, qui restent marginales. Les restrictions budgétaires risquent d'affaiblir la consommation et de compromettre le rétablissement annoncé. Les banques n'ont rien compris.
Les problèmes de logement s'aggravent. Le prix des maisons chute toujours. _Le marché de l'immobilier est au plus bas depuis 1963 _.
Même les moins désargentés ne veulent plus s'endetter auprès des banques, elles-mêmes réticentes à prêter. De grandes villes comme Cleveland ou Détroit tendent à se désertifier. Des scènes de rue dignes de la crise de 29 choquent les Américains. Le nombre des sans-domicile fixe augmente.
La « classe moyenne » aux Etats-Unis est en train de se rétrécir dramatiquement. Il y a toujours plus de chômeurs en fin de droits et les Etats-Unis découvrent le chômage de longue durée (variable selon les régions(-voir ici-)__"Les Etats-Unis s'installent dans une situation inédite : un chômage structurel élevé.
.."
__________" Le nombre de procédures de faillite, d'entreprises ou personnelles, aux Etats-Unis a atteint son plus haut niveau depuis près de cinq ans, montrent des statistiques officielles publiées mardi, illustrant les effets du ralentissement économique et de la montée du chômage . Les services judiciaires ont recensé 422.061 procédures de faillite durant le trimestre avril-juin, soit 9% de plus qu'au cours des trois mois précédents et 11% de plus que sur la période correspondante de l'an dernier. Sur l'année à fin juin, ce chiffre atteint 1,57 million, soit une hausse de 20% par rapport aux douze mois précédents. Les faillites personnelles ont augmenté de 21%, à 1,51 million en un an, et les faillites d'entreprises de 9%, à 59.608. C'est la première fois que ce décompte passe la barre des 400.000 sur un trimestre depuis le record du quatrième trimestre 2005, lorsque 667.431 procédures avaient été engagées, après la réforme des lois fédérales sur les faillites, qui avait durci les critères permettant à un particulier ou à une entreprise de se placer à l'abri de ses créanciers. Nous savons que les causes des faillites sont principalement la perte d'un emploi et la santé, avec en plus la crise des saisies immobilières", a commenté Deborah Thorne, professeur associé de sociologie à l'université de l'Ohio.Tant que nous ne serons pas remis sur pieds, que nous n'assurerons pas des emplois décemment payés et que nous ne ferons pas quelque chose contre la crise immobilière, les faillites continueront d'augmenter." (Reuters)

-L 'immobilier fait craindre une rechute aux Etats-Unis
-« Cleveland contre Wall Street »

-Etats-Unis-La croissance américaine revue très à la baisse
-Les chiffres de l
' emploi suscitent des doutes sur la reprise
-Crise :une "énorme catastrophe" se prépare, selon Simon Johnson (ex-FMI)
-Nous n'avons pas fait le nécessaire pour étayer les fondations de notre prospérité (Obama)
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Point de vue: rechute imminente?

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