Water Makes Money
_L'eau est un bien trop précieux pour être confiée à des entreprises privées, qui la gère surtout en vue du profit et de l'intérêt des actionnaires. Ce n'est pas une marchandise comme les autres.
"Water Makes Money, réalisé par Leslie Franke et Herdolor Lorenz, montre les méthodes qui permettent, à Veolia en particulier, de s'enrichir sur le dos des usagers. "
_____Scandale de l'eau à prix d'or "..Le film rappelle par exemple que lors de la signature du contrat de concession avec Toulouse, Veolia a versé à la ville 473,5 millions de francs, une manne inespérée que Dominique Baudis, le maire de l'époque, a notamment utilisé pour subventionner la construction de bâtiments publics et baisser les impôts. Les années suivantes, l'usager a vu le prix de l'eau augmenter régulièrement. Selon les estimations, fin 2020, Veolia aura encaissé plus du triple de sa mise de départ. Merci les Toulousains ! Plus largement, Water Makes Money dénonce les financements opaques, le manque de contrôle démocratique, les augmentations continues de prix à long terme, le mauvais entretien des canalisations (peu importe les fuites puisque l'eau est payée par l'usager), l'utilisation systématique et parfois inutile de chlore... Il montre à quel point Veolia est bien introduit dans les hautes sphères politiques (quelques exemples parmi d'autres : Stéphane Richard, ex-chef de Veolia Transport est devenu en 2007 directeur de cabinet au ministère de l'Economie et des Finances ; Dominique de Villepin fut brièvement conseiller international chez Veolia...). Et à en croire un spécialiste des lobbys interrogé, Veolia est très ancrée dans les arcanes de l'Union Européenne. Les auteurs évoquent même dans le film une corruption structurelle... "
__Si la gestion de l'eau a un coût, elle ne peut être confiée à la spéculation, à des prédateurs financiers.
_________Après l’or noir, l’or bleu : le marché de l’eau est-il déjà plus rentable que le pétrole ? "Le secteur français de l'eau est de ce fait en constante évolution. La remunicipalisation de l'eau à Paris en est un exemple. La Ville de Paris a en effet décidé qu'à partir du 1er janvier 2010, la gestion de l'eau dans la capitale sera désormais confiée à un seul opérateur public.
_______" Veolia veut censurer le document, sans doute trop dérangeant, l'accusant de diffamation
____Une régie publique de l’eau est possible et nécessaire: "... 80% de la population en France vit sous un système de délégation du service public de l'eau’. En s'appuyant sur un rapportUFC-Que Choisir, il dénonce ‘un système pervers’ dans lequel ‘les marges nettes de bénéfices’ réalisées par les grands groupes privés de l'eau représentent ‘de 40 à 61%’ du prix de l'eau."
_ Business de l’eau : les géants français s’exportent "Il n’est pas imaginable pour les multinationales de l’eau d’abandonner l’export. Elles sont en effet face à un double défi : en France, un tiers des collectivités qui vont renouveler leurs contrats d’ici à 2012 envisagent de “remunicipaliser” leurs services de l’eau. Et, au niveau mondial, moins de 10 % de ces services sont gérés par des entreprises privées. Dès lors, quelle est la stratégie à adopter ? Réponse : viser les pays politiquement stables et miser sur des marchés rentables. Leurs cibles privilégiées sont donc les grands projets dans des métropoles de plus d’un million d’habitants et dont le budget est souvent supérieur à 100 millions d’euros. Forts de leurs pétrodollars et confrontés à une pénurie d’eau, les pays du Moyen-Orient sont ainsi devenus le nouvel eldorado des opérateurs privés. À travers sa filiale Degrémont, spécialisée dans la construction de stations d’épuration, Suez Environnement est présent dans les Émirats arabes unis, au Qatar, à Bahreïn, à Oman. De son côté, Veolia Eau a été choisi par Abu Dhabi, capitale des Émirats arabes unis, pour construire et exploiter pendant vingt-deux ans deux usines de traitement des eaux usées. Un contrat de 364 millions d’euros ! Il assurera aussi la distribution d’eau potable pour les 4,5 millions d’habitants de Riyad, la capitale de l’Arabie saoudite..."
_VÉOLIA S’ÉCLATE AUSSI AU SÉNÉGAL ...et ailleurs.
-Dossiers sur l'eau - Attac
_Le business de l'eau en bouteilles en Inde
_Veolia critiqué par la Chambre régionale des comptes d'IDF
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De l'eau et des hommes
Salut ZEN,
RépondreSupprimerJe connais un petit peu le problème, parce que j'ai eu des contacts avec le milieu d'ATTAC Rhône, qui a mené un combat acharné par rapport au scandale qu'est le marché de l'eau à Lyon, où elle est extrêmement chère, à cause d'un contrat lamentablement favorable à une entreprise privée, et ce alors qu'elle vient d'une nappe filtrante alimentée par le Rhône, ce qui est encore plus scandaleux. Si ça t'intéresse, voilà trois liens des plus intéressants sur ce cas d'école.
http://local.attac.org/rhone/IMG/mp3/gds_eau_5_mai_07.mp3
http://www.lyoncapitale.fr/mobile/journal/univers/Actualite/Economie/L-eau-beaucoup-trop-chere
http://local.attac.org/rhone/documents.php3?sel=2&newsearch=1&theme[]=450
En effet, le groupe d'ATTAC Rhône spécialisé dans l'eau est combattif et efficace.
Salut ZEN, j'ai un film au cinéma qui m'attend. Bonne soirée à toi.
Wald
Merci, Wald , pour ces compléments d'information intéressants.
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas le cas de Lyon.
Bonne soirée à toi aussi.
Bonsoir Zen !
RépondreSupprimerArticle intéressant !
- En région Ile de france, il y a eu des débats politiques entre nov .2008 et août 2009, autour du SEDIF, dont le Pdt est André SANTINI
avais des dossiers dans un autre pc.
Sur Google, viens de trouver 1 lien intéressant :
http://fr.calameo.com/read/000017514a6de74a8980d
Bonne soirée
Bonsoir Alain
RépondreSupprimerPrécieux document, en effet
Merci!
Bonne soirée.
ce jour dans " focus" sur l'eau à Berlin .;
RépondreSupprimerles contrats étaient secrets etc .;
""20:04
Volksentscheid über Wasserverträge erfolgreich
Berlin (dpa) – Erstmals ist ein Volksentscheid in Berlin erfolgreich verlaufen. Mehr als ein Viertel aller Berliner Wahlberechtigten stimmten für die Offenlegung aller Verträge und Nebenabsprachen zum Teilverkauf der Berliner Wasserbetriebe im Jahr 1999. Damit erteilte die Mehrheit der abstimmenden Berliner der Position des rot-roten Senats eine Absage, dass bereits alle Verträge im Internet veröffentlicht worden seien. Nach Auffassung der Initiatoren vom Berliner Wassertisch sind jedoch noch wichtige Nebenabsprachen und Aktenvermerke nicht offengelegt worden. ""