 "Ce n'est pas une crise, c'est une escroquerie ",
"Ce n'est pas une crise, c'est une escroquerie ",___________disent les "indignés" espagnols
Ils ont raison
Certains ont vu la crise comme un phénomène quasi-naturel, une sorte de tsunami économique, dont la nécessité historique semblait inéluctable: il y a toujours eu des crises...
D'autres y voient l'aboutissement d'un complot élaboré de toutes pièces dans les plus hautes sphères de la finance.
S'il y a bien eu consentement, convergences d'intérêts, complicités, l'aboutissement de la crise, qui ne connaîtra pas son terme avant des années, est bien le résultat d'une politique délibérée, provoquée, en même temps que l'effet d'un système qui a fini par échapper au contrôle d'une finance prédatrice ,de la cupidité folle d'organisations banquières dévoyées. Roubini, entre autres, avait vu venir l'enchaïnement pervers, l'obstination dans l'aveuglement. "Cette crise est le résultat d’une politique de dérégulation menée depuis vingt ans et assumée par républicains et démocrates, tous sous l’influence du lobby de Wall Street".
"«Qui est responsable ? Les banques, évidemment, qui ont oublié que le coeur de leur métier était d'évaluer les risques, et qui, pis encore, les ont transférés à d'autres. Mais les pouvoirs publics également : ils ont conduit des politiques à courte vue, et, surtout, ils ont été des régulateurs déficients.
«Qui est coupable ? En arrière-fond, c'est un modèle idéologique, libéral et anglo-saxon qui a failli. On ne peut impunément se préoccuper exclusivement du profit à court terme.» (Matthieu Pigasse et Gilles Finchelstein . L'un est vice-président de la banque Lazard, l'autre directeur de la Fondation Jean-Jaurès.)
La sortie de crise sera longue et difficile
Parler de crise sans cause relève de la dénégation, de la mauvaise foi, de la volonté de maintenir les choses en état.
_Dans la phase de l'eurocrise actuelle, "Le prétendu "sauvetage" (de la Grèce) s'adresse (pourtant) davantage aux banques françaises et allemandes qu'à la Grèce : "Le CAC 40 accentue ses gains, confiant sur la Grèce" peut-on lire sur le site du Point.fr. Il représente en réalité une vaste opération de socialisation des pertes : une étude des Échos montre que "grâce" à ces plans, "la   part de dette hellénique aux mains des contribuables étrangers passera   de 26 % à 64 % en 2014. Cela veut dire que l'exposition de chaque  foyer  de la zone euro va passer de 535 euros aujourd'hui à 1 450 euros ".  Or tous les économistes s'accordent pour dire que la Grèce ne pourra  pas rembourser l'intégralité de ses dettes. En s'opposant de manière  farouche à toute restructuration, Nicolas Sarkozy et Jean-Claude Trichet   jouent ainsi la montre au plus grand bénéfice des banques françaises ;   lorsque la Grèce fera défaut, ce seront les finances publiques des   autres pays européens seront en première ligne… Et les peuples européens   paieront l'addition via de nouvelles mesures d'austérité. "Privatiser les profits, socialiser les pertes",  cette  logique semble plus que jamais d'actualité : avec la nouvelle   gouvernance économique, promue par les gouvernements européens et la   Commission et votée par le Parlement européen, les finances publiques   seront mises sous tutelle, et à l'image de la Grèce, l'austérité   permanente pour les peuples garantira les bénéfices des banques. Il est  essentiel que les peuples européens se mobilisent pour mettre en échec  cette "stratégie du choc" à l'échelle européenne...."
 peut-on lire sur le site du Point.fr. Il représente en réalité une vaste opération de socialisation des pertes : une étude des Échos montre que "grâce" à ces plans, "la   part de dette hellénique aux mains des contribuables étrangers passera   de 26 % à 64 % en 2014. Cela veut dire que l'exposition de chaque  foyer  de la zone euro va passer de 535 euros aujourd'hui à 1 450 euros ".  Or tous les économistes s'accordent pour dire que la Grèce ne pourra  pas rembourser l'intégralité de ses dettes. En s'opposant de manière  farouche à toute restructuration, Nicolas Sarkozy et Jean-Claude Trichet   jouent ainsi la montre au plus grand bénéfice des banques françaises ;   lorsque la Grèce fera défaut, ce seront les finances publiques des   autres pays européens seront en première ligne… Et les peuples européens   paieront l'addition via de nouvelles mesures d'austérité. "Privatiser les profits, socialiser les pertes",  cette  logique semble plus que jamais d'actualité : avec la nouvelle   gouvernance économique, promue par les gouvernements européens et la   Commission et votée par le Parlement européen, les finances publiques   seront mises sous tutelle, et à l'image de la Grèce, l'austérité   permanente pour les peuples garantira les bénéfices des banques. Il est  essentiel que les peuples européens se mobilisent pour mettre en échec  cette "stratégie du choc" à l'échelle européenne...."
_La crise financière actuelle a été organisée :
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Pour mieux comprendre l'essentiel des mécanismes d'une crise évitable, voir le film __«Inside Job» [http://www.megaupload.com/?d=EJOX66UV]____
(Attendre la fin du compte à rebours sous l'inscription téléchargement premium et cliquer sur téléchargement régulier une fois qu'il apparaît avant de télécharger)
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_La Banque centrale européenne est-elle passée sous la coupe de Wall Street ?
_Quand les agences de notation font du sabotage
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