jeudi 14 juin 2012

Afghanistan: et après?

 Retrait ou retraite?

__Départ ou déroute?
 On part, c'est irrévocable...enfin presque
Les formes seront respectées....
C'est officiellement un départ volontaire, programmé.
En fait, Obama cède, même s'il   avait déclaré  vouloir  finir le boulot.
 Il faut savoir arrêter une guerre ingagnable, aux objectifs réels inavoués et aux méthodes discutables.
En fait, la paix était inaccessible.
Il sera sans doute question, comme en Irak, de ne laisser qu'un minimum de troupes pour garder un semblant de contrôle politique de la situation.
Alors que depuis longtemps, dés 2008, et pour certains généraux  eux-mêmes, beaucoup aux  USA ne se faisaient aucune illusion sur l'avenir de leur aventure à visée géopolitique et pétrolière.
Le doute était installé depuis longtemps
Pour l'Elysée, c'est mission accomplie.
Accomplie?
La corruption est au plus haut niveau
La sécurité est dévoyée
____________________Malgré (ou à cause de) ses richesses, l'avenir de l'Afghanistan est totalement  incertain
Difficile de faire des prévisions pour ce pays , qui a si souvent déjoué les plans des envahisseurs ...
Le pays possède assez de ressources  pour qu'il puisse se développer vite et bien, mais l'absence d'institutions démocratiques, la proximité d'un Pakistan instable, sa position géostratégique essentielle..font douter d'une reconstruction rapide et indépendante.
Le problème posé par la narcoéconomie est central:
 "... L’opium est un produit hautement addictif aussi sur le plan politique. A l’origine de nombreux problèmes sanitaires, de l’affaiblissement de l’Etat et de la déstabilisation régionale, sa culture joue un rôle économique et social clé en Afghanistan que seul un plan de « sevrage » à l’échelle du pays, sur un temps long, compensé par l’encouragement d’une agriculture de substitution subventionnée pourrait contribuer à éliminer.  C’est le prix de la reconstruction politique et sociale de l’Afghanistan."

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