Dieu est-il encore espagnol?
____On a décrit l' Espagne comme étant en déshérence économique et sociale. Une sorte d'économie de guerre. Les financiers et les élites politiques associées ont laissé le béton couler à tout va et vendre sans garantie des appartements comme des petits pains, avec la bénédiction des banques.
 Dans le pays de Isabelle la Catholique, la rigueur devient un jeu de massacre. Faut-il autant payer pour ses péchés, l'ivresse du crédit facile, que Bruxelles bénissait?
Dans le pays de Isabelle la Catholique, la rigueur devient un jeu de massacre. Faut-il autant payer pour ses péchés, l'ivresse du crédit facile, que Bruxelles bénissait?
Une politique suicidaire. 
__Rajoy, partenaire docile de Bruxelles, appelle cela réforme!
L'Europe va encore une fois renflouer les banques, au frais du contribuable et céder encore plus au privé, même dans le domaine de la santé. Une épargne partie en fumée...
La chimiothérapie liberale fait des ravages.
La chimiothérapie liberale fait des ravages.
  L'austérité, c'est pour le peuple. Une austérité bien partagée...
 Du coup, l'émigration espagnole reprend, comme autrefois...(1)
Comment rebondir dans de telles circonstances, en état de choc, transformer l'abattement, l'effroi en énergie positive? La machine infernale de la dette ne dessine aucune perspective d'avenir. 
 _______Beaucoup se demandent quel avenir attend leurs enfants
 "... Le sauvetage de l’Espagne, 4e
 économie de zone euro, n’est pas près de finir car les banques sont des
 gouffres sans fin, et les finances publiques, plombées par les plans 
d’austérité, n’ont aucune chance de revenir à un niveau acceptable dans 
les années à venir. Et pour cause, certains estiment que ledit sauvetage
 devrait couter au moins 300 milliards
 pour être vaguement efficace. L’équation est simple : pour que l’Etat 
finance les banques, on demande aux citoyens « faire des sacrifices ». 
Le même refrain que Balladur dans les années 90…
"... Le sauvetage de l’Espagne, 4e
 économie de zone euro, n’est pas près de finir car les banques sont des
 gouffres sans fin, et les finances publiques, plombées par les plans 
d’austérité, n’ont aucune chance de revenir à un niveau acceptable dans 
les années à venir. Et pour cause, certains estiment que ledit sauvetage
 devrait couter au moins 300 milliards
 pour être vaguement efficace. L’équation est simple : pour que l’Etat 
finance les banques, on demande aux citoyens « faire des sacrifices ». 
Le même refrain que Balladur dans les années 90…
Et comme la Grèce, l’Espagne est entrée dans le cercle vicieux
 des économies à la petite semaine imposées par l’Europe, le FMI et les 
banques : pour rétablir un vague équilibre budgétaire, le gouvernement a
 coupé sec dans les dépenses publiques (donc baisse des allocations, du 
chômage etc.) tout en augmentant les impôts qui pèsent sur la classe 
moyenne. Du coup, la récession est inévitable, et plus le PIB baisse, 
plus les comptes du pays sont dans le rouge. Et plus l’Europe, le FMI et
 les banques demandent que le pays se serre la ceinture…
 En cette fin du mois de juillet, il est donc question que la BCE rachète la dette espagnole
 puisque les spéculateurs n’en veulent plus tant elle est risquée. 
D’ailleurs, on sait déjà que le pays ne pourra jamais tout rembourser, 
surtout avec des taux d’intérêt à 10 ans de 7,5%
En cette fin du mois de juillet, il est donc question que la BCE rachète la dette espagnole
 puisque les spéculateurs n’en veulent plus tant elle est risquée. 
D’ailleurs, on sait déjà que le pays ne pourra jamais tout rembourser, 
surtout avec des taux d’intérêt à 10 ans de 7,5%
En ce qui concerne l’Espagne, on peut parier que d’ici quelques 
semaines ou quelques mois, il faudra un plan d’envergure pour que le 
pays continue à emprunter pour filer l’argent à ses banques. Du coup, 
l’Europe va devoir trouver un moyen de faire passer ça devant les 
« Marchés », pour que l’euro passe ce cap. Jusqu’au prochain. Mais, 
déjà, on nous parle de créer une « structure de défaisance », c’est-à-dire une « bad bank »,
 dans laquelle les banques mettraient tous leurs actifs pourris, avec 
garantie du gouvernement. L’Irlande avait fait pareil avec la NAMA, tandis qu’aux Etats Unis c’est la FED qui a servi de bad bank. 
 De leur côté, les spéculateurs recommencent, comme ils l’ont fait avec 
la Grèce, à parier sur une banqueroute du pays, c’est-à-dire un non 
remboursement de la dette. Cela, en pariant à la baisse sur les titres 
de dette via les CDS (credit defaut swap, des sortes d’assurances contre un défaut de paiement de la dette du pays). Ceux-ci deviennent très prisés,
 et plus on en achète, moins la dette espagnole sera rentable (car trop 
risquée) et on s’achemine vers une défiance et un non remboursement..."
De leur côté, les spéculateurs recommencent, comme ils l’ont fait avec 
la Grèce, à parier sur une banqueroute du pays, c’est-à-dire un non 
remboursement de la dette. Cela, en pariant à la baisse sur les titres 
de dette via les CDS (credit defaut swap, des sortes d’assurances contre un défaut de paiement de la dette du pays). Ceux-ci deviennent très prisés,
 et plus on en achète, moins la dette espagnole sera rentable (car trop 
risquée) et on s’achemine vers une défiance et un non remboursement..."Pobre Pais! Que Dios ayude a España!
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Merci à KAP
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-Paru dans Agoravox
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