*Quand un Anglais mange des lasagnes
More beautiful the life !
*Que va faire un pape retraité? qui renonce à un CDI...
*2013 : année européenne des citoyens… ou des lobbyistes ?
*Les Etats-Unis sont en faillite
__Mais too big to fail
*Les véritables raisons du renoncement de Benoît XVI,
pape de la restauration
___L'argent de Pierre__crise de la curie romaine
*Les statines en question
*Mahomet, figure reconstruite
*Nouvelles lumières sur l' Occupation
*Le match Chine-USA
____Chinamérique en question...
*La Poste : championne des CDD abusifs
*L'illettrisme des cadres, un phénomène méconnu et tabou
*S'habiller c'est la santé
*La grande déprime des eurocrates:
" ...Désormais, les fonctionnaires ne sont plus recrutés sur leurs
connaissances et leur engagement européen (évalué par une dissertation
et un oral), mais sur leurs management skills. Les nouveaux
concours sont calqués sur les procédures de recrutement des entreprises
internationales, comme l’admet fièrement le Britannique David Bearfield,
directeur de l’agence européenne de recrutement : tests d’IQ (quotient intellectuel), d’EQ (quotient émotionnel) et «épreuves de jugement situationnel» ont remplacé les examens à la française. «On
place désormais des élites provenant de la finance ou du monde
économique dans le service public, des gens qui ne sont pas là pour
vendre l’Union, mais pour gérer l’organisation, note un observateur. Le mot même de "vocation" leur pose problème.» L’obsession de la fraude a accru cette dérive : 50% du personnel se
consacre à la gestion interne. Un directeur général britannique explique
qu’au lieu «de concevoir des politiques comme je le faisais avant
la réforme, je passe les deux tiers de mon temps à contrôler et à
évaluer mon personnel». «Nous sommes sous-utilisés par une Commission qui n’est plus qu’une bureaucratie épuisante», confirme un fonctionnaire français.
Pour ne rien arranger, la rotation des postes (tous les trois ou quatre ans) qui est devenue la règle se traduit par une «déperdition des compétences»,
selon un observateur. Pas étonnant, dès lors, que la Commission fasse
de plus en plus appel à des consultants extérieurs, généralement
anglo-saxons… Last but not least, l’anglais s’est imposé,
depuis dix ans, comme langue de travail quasi unique, ce qui pousse vers
la sortie des fonctionnaires compétents entrés lorsque le français
était dominant. Bref, «d’une administration de mission, de conception, on est passé à une administration de gestion» à l’anglaise, regrette Fabrice Andreone, directeur du comité du personnel de la Commission..".
Cela va bien dans le sens de l'Europe néo-libérale à l'anglo-saxone que nous construit Bruxelles petit à petit...
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