Pays inachevé, entre espérance et désespérance...
Pays que l'on croyait endormi, qui est en fait deux pays.
Est-ce la fin d'une certaine léthargie?
Le mythe de l'insouciance d'un peuple si divers, voué au carnaval, à la samba... a vécu.
Un "miracle", ou plutôt son mythe, se trouve aujourd'hui en question.
"..Le Brésil demeure un des pays les plus inégalitaires au monde: à peine 1% de la population du pays concentre 50% des richesses. Selon le coefficient de Gini qui mesure la répartition des richesses,
le Brésil est l'un des plus mal placés, aux côtés du Honduras, de la
Zambie ou de Haïti. Le salaire minimum est de seulement 200 euros..."(R.Soubrillard)
____Après la lulumania, un des pays les plus inégalitaires du monde est en effervescence, ce qui a surpris les autorités de ce pays.
Un mouvement dont on peut dire qu'il ne se ramène pas à un soulèvement consumériste.
__ La dimension politique du mouvement est évidente. Pauvreté qui perdure, malgré des avancées, réforme agraire toujours différée, dopage artificiel à l'agrobusines, impatience des nouvelles classes moyennes, corruption, folles dépenses pour la future Coupe du monde de foot, tout convergeait pour créer les conditions d'une protestation exigeant qu' avant le foot, on tienne compte de la santé et de l'éducation.
Du pain et des jeux, ça ne suffit pas..Beaucoup s'élèvent contre la dictature du foot.
La rue exige moins d’opium sportif, plus de politique, de justice.
La demande d'un nouvelle donne politique semble bien unanime.
La lutte ne semble pas prête de s'arrêter.
Un referendum suffira-t-il?
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