lundi 29 juin 2015

Grèce: la nasse

Sauver ou punir?
                             Le dilemme grec
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, a estimé samedi que le gouvernement grec avait "mis fin unilatéralement aux négociations" avec ses créanciers (UE, FMI) en annonçant la tenue d'un référendum sur le plan de renflouement du pays.

"Pour le moment il n'y a plus de base pour des négociations (...) aucun des collègues à qui j'ai parlé n'a une idée de ce que l'on peut faire maintenant",
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schaüble, a estimé samedi que le gouvernement grec avait "mis fin unilatéralement aux négociations" avec ses créanciers (UE, FMI) en annonçant la tenue d'un référendum sur le plan de renflouement du pays.

"Pour le moment il n'y a plus de base pour des négociations (...) aucun des collègues à qui j'ai parlé n'a une idée de ce que l'on peut faire maintenant",
    Ce qui se joue en Grèce et dans ses relations avec l'Eurogroupe nous concerne tous.
   L'Etat actuel de la Grèce est révélateur, non seulement d'une crise interne, qui a une longue histoire et qui aurait pu être minorée, mais surtout d'un système en faillite, fixée dans des dogmes obtus, les conséquences perverses d'un euro unique taillé à la mesure les pays du nord, qui favorise surtout l'industrie exportatrice de l'Allemagne, devenue la puissance donnant le ton à Bruxelles.
    Deux poids, deux mesures: Berlin l'a oublié...On a oublié que le pays de Socrate était plus victime que fautif. Le déni a été constant. L'aveuglement, massif. L'autocritique, nulle.
   Une certaine presse caricature effrontément, défendant une langue de bois par une autre.
 Le péché originel fut l'acceptation de la Grèce de l'euro, sous la pression giscardienne, ce que de plus en plus de spécialistes finissent pas reconnaître.
    L'austérité imposée ces dernières années a donné le coup de grâce à une économie fragile, peu exportatrice, et a contribué à forger les impasses dramatiques dans lesquelles se débat aujourd'hui la Grèce et l'âpreté de négociations qui furent un coup de force. 
     Les embrassades de façade de Bruxelles masquaient un rapport totalement déséquilibré et un volonté de faire fi des urnes, comme le reconnaissait Juncker, dont le discours louvoyant changeait selon les circonstances, faisant mine de ne pas comprendre que la dette grecque était en grande partie "fabriquée" et ne pourra jamais être remboursée.
   Athènes avait pourtant fait des pas importants, au risque de se mettre en péril, et demandait du temps pour les réformes de fond.
    La reconnaissance des erreurs successives, reconnues tardivement par Strauss-Kahn rejoint d'anciennnes et de plus récentes critiques du traitement du dossier, parThomas Piketty, Joseph Stiglitz, Marcus Miller et Massimo d’Alema.
     « La nature inachevée de l’union monétaire européenne » est « à l’origine de tout le problème et aurait dû être un élément essentiel de sa solution »....C'est en partie vrai.       Mais il est un peu tard pour "apprendre de ses erreurs"...
Objectivement, la Grèce n'en serait pas là sans les interventions bancaires qui ont investit très tôt avec le maximum de profit, en faisant silence sur la corruption.
   Les créanciers sont accusé à juste titre d'étouffer le pays par leur politique de gribouille, finalement au service des intérêts financiers.
Pour une fois qu'on laisse le peuple grec, courageux, mais désespéré ou résigné, parler sans pression ni chantage...
     On perçoit bien le chantage bruxellois et la peur d'une remise en question d'institutions qui ont failli, la peur d'un  Waterloo de l'euro, qui obligerait pour le moins à passer, de manière négociée, d'une monnaie unique à une monnaie commune. 
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- L'analyse de T.Piketty
Les Grecs n'ont pas à payer une dette qui n'est pas la leur
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dimanche 28 juin 2015

Une époque formidable....

Prophétie
               C'est le grand mamamouchi qui s'exprime.
Notre grand gourou national le prédit:
    Demain, tous précaires!

"Le statut de demain, c’est celui d’intermittent du spectacle"
     La précarité généralisée, quoi...

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Rétropédalage
Quoi?
On ne pourra plus écouter sa musique préférée à vélo?
On ne pourra plus écouter: quand on partait de bon matin...à bicyclette...♪♫♪
Avec Paulette...

Pour les piétons, c'est pour quand?...

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  Il était une fuite...
                            On a appris que que Sarkozy a laissé échapper une vanne
   Après les odeurs de chirac, voici la fuite d'eau se Sarkozy
                Après la bonne blague, Patrick Cohen a l’excellente idée de rediffuser des sons des années 70, sur les boat people, ces réfugiés qui fuyaient les dictatures communistes du Vietnam et du Cambodge. Qui s’en souvient ? Ce n’étaient alors que trémolos, appels à la solidarité humaine. Ah ! Entendre Chirac – alors prédécesseur de Sarkozy à la tête de la « famille gaulliste » – appeler en 1979 à les accueillir par milliers, les boat people, à leur ouvrir villes, villages et cœurs.
      L'exemple vient de haut!
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Cohérence
 
________Logique avec lui-même, le gars...
Quand on partage, on partage...

Un séparation est une séparation!

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Le FMI la garde
                              ...Malgré ses boulettes
__Allons-nous vers une synthèse?
Vers un rapprochement Lagarde-Varoufakis?
La reine Christine semble se calmer.
___Elle qui disait: “For the moment we are short of a dialogue, the key emergency is to restore the dialogue with adults in the room
__Elle se comptait , bien sûr, au nombre des presque-adultes...in the room
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Tropisme

Comme dit Karine Berger:
  On ne peut pas passer notre temps à donner raison au Medef

C'est ben vrai ça! 
                  Car à force de pencher..
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Incognito


Allo!
           Chut! c'est un secret d'Etat.
Sarko prenait des précautions.
Personne ne pouvait l'entendre.
                Euh!.. C'est ce qu'il croyait.

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samedi 27 juin 2015

Au fil du net

*   Sans regrets éternels...

*   Morts pauvres 

*   Charleston: une réponse

Londres: On déménage!

*  Sables bitumineux de Alberta en question

*  Générosité du prince Charles

*  Les chefs d'Etat et leur portable 

Uber: überall?...

*   FMI, la plus grosse bulle financière à venir?

*  France: espérance de vie en baisse
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- Photos
-Revue de presse
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vendredi 26 juin 2015

Charleston

Tuerie en Caroline du Sud

                                   Certains Etats américains, comme l'Alabama, ne sont pas encore débarrassés de leur passé ségrégationniste. 

D'une façon plus générale, le pays n'est pas guéri du racisme

          .....Et de l'ennemi intime, l'addiction aux armes à feu
                    Charleston: Une ville très symbolique: Fondée en 1670 par les Anglais, Charles Towne, au début simple colonie de Charleston, est devenue au siècle suivant une ville commerciale importante et un grand centre de la traite des Noirs dans les années 1730. Sullivan's Island, aujourd'hui municipalité autonome et située à l'entrée du port de Charleston, était en effet une porte d'entrée comparable à Ellis Island à New York, puisque par elle transitaient 40% des esclaves amenés en Amérique du Nord.  (Wiki)
   A connotation raciste est aussi le drapeau confédéral, retiré finalement par l’Alabama.
           L’église de Charleston est un douloureux symbole de la lutte des Noirs.
    La réaction de Obama, qui a condamné l'acte et a vainement, une nouvelle fois, prêché contre la vente libre des armes a été immédiate.Le pouvoir de la NRA est si puissant...
   Le présentateur  Jon Stewart a pris un ton anormalement grave.
        On se rappelle des paroles de W.Faulkner, célèbre figure littéraire du Sud «Le passé ne meurt jamais. Il n'est même pas passé», ( Requiem pour une nonne.)
                                          S’exprimant au lendemain du massacre survenu dans une église noire de Charleston, Barack Obama a déclaré hier que l’Amérique n’était pas guérie du racisme. Le mot « nègre », utilisé par le président pour frapper les esprits, a beau être devenu tabou, les idées que son usage traduisait n’ont pas disparu. De manière emblématique, cette idéologie raciale imprégnait le premier long-métrage de l’histoire du pays. Œuvre phare que de nombreux Américains préfèrent occulter, Naissance d’une nation, de D. W. Griffith, a été projeté pour la première fois en février 1915. 
    Nul autre film n’a eu autant d’impact sur la société américaine, selon l’historien Melvyn Stokes, qui lui a consacré un livre. Cette fresque de trois heures raconte la guerre de Sécession et la reconstruction du Sud à la lumière d’une doctrine très répandue à l’époque : la suprématie blanche. Celle-là même dont s’est réclamé le tueur de Charleston. Les méchants sont les Noirs, les métisses et les politiciens du Nord ; les héros sont les membres du Ku Klux Klan, présentés en sauveurs du Sud blanc. « Les répercussions du film furent profondes et, à certains égards, paradoxales, écrit le réalisateur Godfrey Cheschire dans Books. D’une part, sa sortie coïncida avec la renaissance du Ku Klux Klan, qui avait été interdit en 1871. De l'autre, Naissance d’une nation donna son élan à l’Association nationale pour la promotion des gens de couleur (NAACP). Fondée tout juste cinq avant la sortie, celle-ci devint une force nationale en s’opposant à lui. »
    Mais Naissance d’une nation a surtout été l’un des plus grands succès de l’histoire du cinéma. Sa projection galvanisait le public dans l’ensemble des Etats-Unis. « Les sentiments exprimés dans le film de Griffith sont inscrits dans l’ADN du pays, conclut Godfrey Cheschire. Naissance d’une nation reste sans doute le plus grand documentaire jamais réalisé sur la tache laissée par le racisme sur l’âme de l’Amérique. » (Books) 
              C'est le film le plus raciste de l’histoire,  selon le New Yorker. Il reste encore considéré comme un chef d'oeuvre hollywoodien.
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jeudi 25 juin 2015

(Trop) grandes oreilles

C'est très vilain!
     On écoute pas aux portes des "chers alliés"! 
                  Gardez-moi de mes alliés; mas ennemis, je m'en charge...
    Pris la main dans le sac!

Belles révélations!
Espionnez, espionnez....il en restera toujours quelque chose.
     Ils jouent la surprise, voire l'innocence:  la Maison Blanche assure ne pas écouter, mais pas du tout! Du moins, pas maintenant...
       La NSA, c'est pour notre bien...
Pas de détail: tout le monde y passe
 Tous les coups sont permis.
       Si tout le monde écoute tout le monde et si la masse des données récoltées est surmultipliées, ça devient compliqué de trouver la bonne information...Par exemple concernant le Traité transatlantique, où beaucoup trainent les pieds en Europe. Pouvoir gagner du temps, c'est souvent le but de la curiosité.. Faire pression, c'est aussi l'objectif. La détection des menaces, c'est souvent l'alibi.
        Grand trucage diplomatique et commercial mis à jour.
  Hollande n'a pas écouté Mitterand, qui disait: 
« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort… apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde… C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort ! »
      Certains crient au scandale. Belle hypocrisie!comme le relève le Guardian:
« Ces révélations sont faites alors que la France donne à ses services de renseignement et de surveillance de nouveaux pouvoirs controversés pour combattre les réseaux djihadistes, avec davantage d’autorisations pour espionner les téléphones et surveiller massivement Internet », resitue le quotidien britannique.
      Un code de bonne conduite, ça ne mange pas de pain...
Paradoxe:  Merkel est devenue l'écouteuse écoutée. La NSA est comme à la maison en Allemagne.

    Les citoyens sont aussi de plus en plus  sous surveillance.
Gllissons-nous vers une surveillance généralisée, au nom d'une sécurité dramatisée?
    Quelles garanties va-t-il rester? Le problème n'est pas anodin.
La CNCDH s'alarme d'une surveillance de masse.
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-   Espionnage économique, le sale jeu américain
Moscovici et Baroin écoutés sur fond d'espionnage économique
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- Les écoutes permettent aux Américains de connaître à l’avance les positions qui seront défendues par leurs interlocuteurs dans les conversations bilatérales ou les négociations internationales et de se préparer en conséquence.
L’argument selon lequel tous les grands États qui le peuvent pratiquent ce genre d’espionnage n’est qu’à moitié pertinent. D’abord parce que les États-Unis disposent de moyens colossaux. Ensuite parce qu’ils peuvent compter sur la coopération, volontaire ou obligée, d’autres pays qui leur servent de relais. Depuis la Seconde Guerre mondiale, il existe un réseau d’échanges d’informations et de surveillance coopérative, dit «Five Eyes», qui regroupe, outre les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada. Le réseau a survécu au conflit mondial et à la Guerre froide.
L’Allemagne ne l’a pas formellement rejoint mais ses services de renseignements ont été recréés dans les années 1950 par les Américains, ce qui explique mais ne justifie pas la collaboration entre la NSA et le BND. S’il se confirme que la NSA a servi de relais pour espionner des personnalités françaises, le problème prendrait alors une dimension franco-allemande, que Paris s’était efforcée jusqu’à maintenant de minimiser.
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mercredi 24 juin 2015

Des paradis pas comme les autres

Le bonheur, c'est le paradis.


Cela va de soi...
                        Bienvenue donc aux pays du bonheur!....
                                                              Pour les découvrir,  follow the money
           Des paradis pas tapageurs. On aime leur discrétion...
                       Les paradis fiscaux ne sont pas une excentricité exotique mais bien un instrument structurel de l’économie mondialisée. Ils nous confrontent aux problèmes moraux les plus fondamentaux et interrogent les relations qu’entretiennent public et privé, entreprises et États, riches et pauvres.
 Il n'y a pas que les iles Caraïbres (Les British virgin islands, dites « BVI », qui sont un des "paradis" incontournables des montages fiscaux des entreprises, par le secret et le taux d'imposition quasi nul qu'elles offrent) , Jersey, Hong-Kong il y a aussi le calme Luxembourg, etc..La liste est longue.
      Ce petit pays au cœur de l'Europe et de l'Union européenne a abandonné le secret bancaire, mais déploie mille ruses pour attirer les multinationales, en leur garantissant de payer un impôt très faible. Selon l'économiste Gabriel Zucman, aucun pays n'est allé aussi loin dans « la commercialisation de sa souveraineté », en laissant les entreprises négocier les taxes et les règles auxquelles elles sont soumises. ...
     A Hong-Kong, le dieu c'est l'argent. HSBC notamment.
    C'est une des plus grandes banques mondiales, fondée à Hong Kong. Elle apparaît dans plusieurs scandales de blanchiment d’argent ou de transactions offshore, qui l’amèneront à payer 1,9 milliard de dollars aux États-Unis pour clore les poursuites américaines. HSBC a récemment été cité dans le scandale SwissLeaks : la banque a facilité pour plus de 180 milliards d’euros d’évasion fiscale au profit d’hommes politiques corrompus, de dictateurs, de fraudeurs fiscaux, de vendeurs d’armes et de trafiquants de diamants. Poursuivie en France pour blanchiment aggravé de fraude fiscale et démarchage illicite, elle a payé 38 millions d'euros en Suisse pour y clore l'enquête judiciaire.
  Arte vient de rappeler la cas d' HSBC en Suisse.....Falciani  a permis de mettre à jour les manoeuvres de ce groupe bancaire pour permettre aux riches particuliers d' échapper au fisc. Une soixantaine de milliards échapperait ainsi au budget de notre pays, ce qui a été confirmé par les études incontestées de Antoine Peillon.
            Heureusement, à Bruxelles, on pointe sévèrement du doigt les paradis fiscaux, refuge de finances qui manquent à l'Etat. ...
        On tremble!...☺
           Comme lorsque le grand mamamouchi N.Sarkozy annonçait: les paradis fiscaux, c'est fini!..
Comique ou tragique?
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mardi 23 juin 2015

Quelle (nouvelle) école?

Branle-bas de combat!
                                      A chaque changement ministériel, ou presque, une réforme de l'école  s'annonce, comme la fin de l'hiver annonce le printemps. Comme si la réformite aigüe était la maladie chronique de l'institution depuis la réforme Haby.
  Une Xème remise en question, une nouvelle tentative pour ouvrir l'école sur la vie, pour la désanctuariser un peu plus, pour mélanger gaîment tous les savoirs, pour atteindre enfin une égalité rêvée. Curieusement, l'expression Ecole de la République n'est plus prononcée.
   Donner le maximum de chances à tous, bien sût. Mais on ne s'interroge pas  sur les dérives à l'oeuvre depuis une trentaine d'années, le laxisme institutionnalisé, le pédagogisme ravageur ( l'élève au centre), les avancées du privé, le glissement progressif vers la privatisation et les progrès. du e-learning marchand et utilitaire.
______Faut-il dire avec JP Chevènement que "on a détruit l’école de l’intérieur"?
_Avec JP Legoff que "cette réforme du collège signe la mise mort de l’école républicaine"?
_Ou avec R.Debray  que l'on doit craindre"une école qui reproduirait les vices du monde extérieur"
   Malgré les excès passionnels traditionneles en tous genres, le bon sens est monté souvent au créneau.
      Le  débat semble en tous cas comme halluciné.
  On assiste à une hystérisation du débat, avec ses excès, ses passions. A mettre en relation avec le contexte socio-économique, les crispations en tous genres.
Le tour hystérique pris par le débat ces derniers jours montre à quel point cet horizon de démocratisation continue d’inquiéter des classes moyennes et supérieures qui ont toujours craint de voir leur progéniture broyée par le mouvement de massification scolaire débuté à la fin des années 1970. La droite sait qu’elle a un boulevard devant elle lorsqu’elle fait vibrer la corde sensible de l’angoisse scolaire et, à travers celle-ci, celle du déclassement.
    Un vieux problème: dès la Renaissance, on s'étripe sur l'école/
                      La question est de savoir si cette Nième réforme va faire remonter le niveau.
     Giscard finit par reconnaître que: "Mettre les élèves en difficulté au centre de ce système me semble une erreur capitale ! Le convoi doit être guidé par les meilleurs, les plus talentueux, pas par ceux qui sont à la peine, même s’il ne faut en aucun cas renoncer à les faire progresser.
    La question qui semble éludée est bien celle-ci: et si un ministre de l’éducation nationale proposait aux élèves de... travailler !
   Et si on remettait au premier plan la question de l'autorité  dans le sens le plus positif, une certaine cohérence, et une réflexion sur l'attention?
Pas de réforme sans  un minimum d'exigences
   Il est vrai qu'il faudrait aussi des perspectives sociales d'emploi,  sans lesquelles la motivation devient ptoblématique, et une vraie volonté de réduire les inégalités.
    Le nivellement par le bas est une tendance lourde, tout le contraire d'une égalité républicaine.
La réforme ne donne pas de moyens pour tous d'être ambitieux
              "Le monde politique porte une responsabilité considérable Depuis vingt-cinq, trente ans, les gouvernements successifs ont baissé les bras, ils ont fait semblant de mettre en œuvre des réformes dont ils savaient parfaitement qu’elles ne serviraient pas à grand-chose. Les politiques ont fermé les yeux sur l’injustice de notre système et ça continue encore aujourd’hui… On a simplement assisté à un mouvement pendulaire d’une idéologie de gauche à une idéologie de droite alors même que l’école n’est ni de gauche ni de droite mais simplement juste ou inique.
Un jour, en 1996, j’ai expliqué pendant quatre heures à Jacques Chirac que 11 % des enfants sortaient de l’école sans savoir vraiment lire et écrire, que 3,5 % des rmistes étaient illettrés… Je me souviens qu’il est parti dans une colère noire, a convoqué ses ministres. Pendant quelques mois les choses ont bougé et puis tout est retombé dans la routine. C’est ce renoncement du politique qui est la cause majeure de l’échec de l’école française.

                Avis au géniteur d'apprenantla  pédagogie Nutella  continue, avec des maîtres de moins en moins formés, tiraillés entre des objectifs contradictoires et peu encouragés à se donner à fond à leur métier. 
L'histoire, les langues souffrent de plus en plus.
     Les fondamentaux, ce sera pour l'université....
A moins que la nouvelle marotte en cours, celle de l'école numérique pour tous, ne viennent donner le change.
Les enfants sont-ils destinés à mettre les mains dans le code?        Chaque ministre de l’Education promet de faire « entrer l’école dans l’ère du numérique ». Après Xavier Darcos, Luc Chatel, Vincent Peillon et Benoît Hamon, c’est au tour de Najat Vallaud-Belkacem de s’y coller. Le ministère organisait ce jeudi un grand raout pour clore la concertation lancée en janvier. François Hollande a conclu la journée....
             Une  réforme  à réformer, pour un cycle primaire qui tienne ses promesses et un collège de l'exigence.
            Le reste suivra...
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lundi 22 juin 2015

Grèce: une bombe atomique?

 Tragédie grecque: acte final?
                                                     Comme prévu, le monde médiatique bruisse de rumeurs les plus contradictoires, les plus affolantes, dominant  quelques unes plus pondérées, plus nuancées, mieux informées.
 La confusion est telle que c'est la cacophonie,  même chez certains économistes.
  La sortie de l'euro est vue par certains comme inéluctable. 
      Pour d'autres, la Grèce ne fera pas défaut.
                    La copie grecque, en tous cas, finit par devenir illisible pour le commun des mortels. 
  La situation, il est vrai, est embrouillée et inédite, mais l'impasse où l'on semble se trouver était prévisible, depuis que la démocratie a pris le pas contre les Traités.
   La panique gagne: tout faire pour un compromis, demande, tétanisé, F. Hollande.
      Une rupture est proche, mais sous quelle forme?
 Que l'on soit persuadé que la Grèce soit fautive ou victime, ce n'est pas en ces termes moraux que le problème se pose.
      Certains évoquent la possible déflagration d'une bombe atomique 
 Qui prendra l'initative d'appuyer sur le bouton rouge?
   En tous cas la stratégie de l'Eurogroupe apparaït clairement.
   Les créanciers mettent la pression et une partie de la presse allemande se déchaine. (*)...comme Le Monde.
         A Athènes, les déposants manifestent une certaine fébrilité, une certaine  crainte:  On oscille entre incertitude et confusion..
          Mais les yeux se décillent et la déconstruction du storyteling européen est en cours. Trop tard? '(*)
Les créanciers trépignent, souvent en désaccord. Mais sont-ils réalistes?
    «... l'ajustement » depuis 2010 a détruit une grande partie de cette capacité. La Grèce est dans une situation équivalente à un après-guerre. Elle a clairement besoin d'un programme d'investissement pour reconstruire son économie. C'est ce que demandait le programme économique de Syriza présenté à Thessalonique en septembre. C'est aussi ce que refusent absolument les Européens qui, dans ce domaine, manquent cruellement de « réalisme....
Le FMI a publié en 2013 un rapport convenant de ses erreurs lors de la définition des programmes imposés à la Grèce. Il vient de publier un autre rapport de recherche montrant que l'augmentation des inégalités nuit à la croissance. Or, le FMI réclame à la Grèce des mesures qui ne prennent aucunement compte de ces éléments de recherche. Du côté des Européens, on reste enfermé dans une logique simple qui veut que la croissance ne puisse être issue que des « réformes » et de la consolidation budgétaire. Ce discours s'appuie sur la comparaison de la Grèce, petite économie relativement fermée et peu industrialisée, avec l'Irlande, qui a toujours été un pays très exportateur et très industrialisé, ou l'Espagne, économie fort différente aussi de la Grèce. Tout ceci manque singulièrement de réalisme et relève davantage du mythe. Le gouvernement grec qui, rappelons-le, a beaucoup cédé à ce mythe, refuse de revenir à la logique des erreurs de 2010 et 2012. Est-ce là de l'irréalisme ? Rappelons que même le gouvernement précédent refusait les mesures de la troïka par réalisme. Lors de son discours à la Vouli, Alexis Tsipras a, du reste, mis au défi les membres de l'opposition d'affirmer leur soutien au plan des créanciers..
            Pour compliquer clarifier le débat, un rapport parlementaire qualifie la dette grecque d' illégale et d'illégitime. (*)
         La restructuration est demandée comme seule solution viable.
    [NB: La première annulation de dettes remonte au IIIe siècle avant notre ère.  
Au IVe siècle av. J.-C., les Mésopotamiens avaient l’habitude de céder des biens aux marchands et aux paysans contre la promesse de récoltes ou de transactions futures.  Des membres de la famille servaient alors de caution. Mais vers 2400 avant notre ère, raconte l’anthropologue David Graeber dans Debt: The First 5000 Years, l’endettement était devenu si important au royaume de Lagash que le monarque décréta l’annulation de toutes les dettes. Il est peu probable que le souverain sumérien soit aujourd’hui imité par l’Eurogroupe, au grand dam des Grecs.}
      L'eurogroupe paie la rançon de sa pusillanimité.
A Bruxelles aujourd'hui, c'est la langue de bois...  qui s'éternise.
           A Athènes, en attendant,l''invention se développe sous la crise.Il faut bien (sur)vivre..
___
_(*)- __Les « institutions » (européennes) ont toujours proclamé leur volonté de garder la Grèce au sein de la zone Euro. Il faut ici comprendre l’immensité du paradoxe : on prétend une chose alors que l’on fait tout pour que son contraire survienne. Car, si les pays de l’Eurogroupe voulait réellement que la Grèce reste au sein de la zone Euro, ils devaient reconnaître que le pays avait besoin d’une effort d’investissement important sur plusieurs années, et qu’il fallait donc que l’Eurogroupe finance ce plan d’investissement. Poursuivant ainsi deux objectifs contradictoires, à la fois l’austérité et la volonté de grader la Grèce dans la zone Euro, il est plus que probable que les « institutions » vont perdre sur les deux tableaux. La Grèce va sortir dans les faits de la zone Euro, et la politique d’Euro-austérité sera mise en échec, avec des conséquences politiques tant en Espagne qu’en Italie.______(J.Sapir)_____________
___________________________________Empunt grec. L'analyse de Lupus dans son blog:
       "...La Grèce n’a pu emprunter 400 Milliards pour une population de 11 millions que parce que les banques des pays excédentaires attirés par l’appât du gain, lui ont prêté cet argent.
Elles lui ont prêté cet argent car elles ont cru qu’elles feraient le plein sur leurs créances et qu’au passage elles gagneraient beaucoup plus qu’en prêtant par exemple aux Allemands. Donc la Grèce n’a pu s’endetter de 400 milliards que parce que, en face, il y a avait des gens cyniques pour lui prêter. Si il y avait des gens pour lui prêter de façon déraisonnable, c’est parce que, quelque chose, dès le départ ne tournait pas rond.
On a caché aux citoyens et on le fait encore maintenant, que les avantages de la monnaie commune et unique avaient un coût, une contrepartie. Ce coût c’était l’alignement de toutes les valeurs économiques domestiques sur les valeurs du plus performant et du plus rigoureux, c’est à dire les pays du Nord. Ce coût, c’était les abandons culturels, les pertes de spécificité et de l’identité et au passage, bien sur, la montée du chômage par mise au rencart de tout ce qui n’était pas assez productif selon les nouvelles normes. Le ressort des chefs pseudo-démocrates est toujours le même l’appât du gain sans effort. Si on avait promis le sang et les larmes, alors les citoyens y auraient regardé en deux fois.
Les peuples qui sont toujours enclins à la veulerie et au moindre effort ont cru qu’ils allaient pouvoir faire la fête et que c’étaient les autres qui allaient payer, voilà le fond de l’affaire. La démocratie n’est un système raisonnable que si elle est éclairée, 
Les Grecs en tant que peuple n’ont jamais été sollicités pour mettre leur signature au bas des contrats de prêts, ils ont été abreuvés de propagande, comme les Espagnols, les Italiens et aussi les Français, propagande qui leur a fait croire que l’Euro était la meilleure des choses et qu’avec lui, on rasait gratis, c’était le « free lunch » quotidien.
Le consentement des gens à l’union monétaire a été vicié, obtenu de façon dolosive, comme votre commentaire le prouve. C’était volontaire, je le sais car j’étais aux affaires à cette époque et il s’agissait, je peux vous l’assurer, de faire en sorte que la contrainte de la monnaie, le carcan, mette au pas les travailleurs Français encore trop marqués par le communisme et les idées de la lutte des classes.
J’ajoute méchamment que les pays excédentaires ont failli à leur tâche historique. Au lieu de prêter comme des usuriers pour favoriser la montée de la consommation des pays du Sud, ils auraient du faire ce qui était logique, normal, quand on veut construire honnêtement un espace économique unifié, ils auraient dû investir dans le développement économique des pays du Sud. Mais, ils ont préféré leur prêter de l’argent pour le gaspillage de la construction immobilière stérile, pour l’achat de Mercédès etc.
Les pays du Nord ont manqué à leur mission qui consistait à porter le développement économique des pays du Sud au niveau de la moyenne européenne. Ils sont coupables, n’en déplaise à Merkel et Schauble qui, sous l’angle de la mauvaise foi sont méprisables.
Ils ont agi comme des pillards, ils ont pillé la capacité d’endettement des pays du Sud. Voilà ce qu’il faut oser dire.
Ils ont agi également comme des « compradors » ce qui explique la solidarité des bourgeoisies « kollaboratrices » des pays du Sud y compris la France avec les bourgeoisies des pays du Nord. Les bourgeoises « compradors » du sud dont le plus bel exemple est le MEDEF n’ont qu’une seule idée : faire suer le burnous à la faveur de la crise de la dette. La crise de la dette est un prétexte pour reprendre ce qui a été gagné depuis la Libération. Quand on dit que les salariés vivent au-dessus de leurs moyens, on oublie, on escamote, tous les gains de productivité qui ont été confisqués par la bourgeoisie « comprador » et les fonctionnaires.
Pour cela ces classes sociales dont on connait les comportements dans les années 40 sont prêtes à abandonner la souveraineté et la médiocre démocratie formelle dont nous jouissons encore. C’est leur revanche des années d’après-guerre ou il leur a fallu consentir un surcroit de salaires et d’avantages sociaux en raison du rapport de forces entre le capital et le monde du travail, rapport de forces lié à la puissance des partis communistes et de leurs syndicats.
L’euro permet la liquidation, la liquidation générale ….
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dimanche 21 juin 2015

Un époque formidable...

Fin d'une légende
                                    Le révolver n'est plus ce qu'il était....
     Le Colt n'a plus la cote...Il deviendra un mythe.
Le beau cow-boy ne dégainera plus, plus vite que son ombre.
     On a trouvé mieux que cette arme  d'un autre âge.
  Mais c'est une symbole: pas un membre de la toute-puissante NRA (National rifle Association) qui ne possède au moins une arme du célèbre fabricant dans un pays où l’on a coutume de dire que «Colt a autant fait pour la liberté qu’Abraham Lincoln»!!
    On n'arrête pas le progrès....du marché des armes aux USA.
         Au Texas, les affaires tournent...
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Il y a pomme et pomme



Des pommes empoisonnées?

Ne pas se tromper de pommes...

Apple a day keep the doctor away?

Pas si sûr...
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 Nouveaux Shadoks

Pomper:
               Il n'y a pas que les élèves...
   
C'est devenu un art...

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On recrute

Engagez vous, rengagez-vous! qu'ils disent...

Les besoins sont urgents

On ne bouscule pas au portillon
Professeur : une profession désagrégée?
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Boulettes à gogo

 
Qui ne fait pas des boulettes, petites ou grandes?

Mais tout le monde ne peut y remédier.
Pour cela, rien de tel qu'un "commando"..

Pas d'équivalent au Vall's boys.
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La ministre, les arbres et le nutella

Faut-il en faire des tartines ?
                                                     Une blague?
La  blague écolo du jour c’est la polémique autour de la pâte à tartiner Nutella, dont on se fiche quand même comme d’une guigne.

Oui parce que vous comprenez, il faut de l’huile de palme et ça déforeste les forêts… Sans blague. Vous connaissez le nombre de forêts en pleine déforestation et dont tout le monde se fout comme de l’an 40 à commencer par la reine du Poitou ? Je pense en particulier à l’Amazonie et personne ne dit rien au Brésil alors que c’est un véritable massacre du poumon de la planète. (Le Contrarien)
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Ecologie  vaticane

Les nouveaux commandements sont arrivés.

Après Moïse,    François:
                                          La terre tu respecteras

Remous aux USA.
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