...Much Ado About Nothing?
Ou presque...
Non, le soleil ne s'est pas arrêté.
Oui, la terre continue de tourner.
Indifférente aux affaires des hommes.
L'histoire poursuit.son cours.
L'ile britannique n'est pas encore partie à la dérive, .emportée par des flots imprévus.
Pas de grand vent prévu sur la Mer du Nord.
Juste de petites vagues à l'extrême-ouest de l'Europe.
Pas une apocalypse, comme le laisse croire des médias emballés.
Les dignes résidents de la City restent pour l'instant stoic
Comme la reine, toujours de marbre . Elle a connu la guerre...
Que peut-il arriver à une forteresse qui a résisté à Goering?
Juste une crise brexistentielle?
On annonce tout et son contraire.
Parfois le pire
Bien fait! dit J.Q. qui souhaite une bonne punition, exemplaire, comme pour la Grèce.
On suppute, on échafaude des scenarii, on scrute les boules de cristal...
Mme May y va de ses obscures anticipations, un clown dans ses rangs.
On pressent le pire.
Mais on n'en sait rien...Elle restera certainement un pied dedans, un pied dehors, comme avant.
P'tet ben qu'yes, p'tet ben qu'no...
Rendez-vous dans un an.
Keep calm!
Demain matin, le soleil devrait se lever comme prévu....
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Après tout, le Brexit , malgré ses malentendus et ses ambiguïtés sanctionne vingt années d’errements de la construction
européenne, dont les dirigeants (Commission, Conseil, Parlement
européen, Cour de Justice) ont voulu, construit, consolidé un espace
économique et social mettant systématiquement les travailleurs et leurs
systèmes de protections en concurrence, vue par les élites comme
le moyen de dynamiter les avantages sociaux obtenus par les salariés
dans le vieux monde keynésien des années 70. Dans ce combat douteux, les
gouvernements britanniques de droite et de gauche ont joué un rôle
moteur. C’est un commissaire anglais conservateur, Sir Leon Brittan, qui
a mis au point la doctrine de la concurrence sans frein de l’Union
européenne, qui a conduit au démantèlement des grands groupes
industriels. C’est aussi un conservateur John Major, qui refuse la
directive temps de travail. C’est le travailliste Tony Blair qui refuse
la charte sociale européenne, etc…
L'Europe s'est donc faite dans le dos des peuples, dans les intérêts
des gagnants d'une mondialisation ultralibérale, avec la complicité des
élites.
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