mardi 14 novembre 2017

L'appêtit de Drahi 

Il veut être partout
                                  Les yeux plus gros que le ventre
                                              Citizen Drahi est un boulimique, un empereur à crédit. 


                  Il expliquait devant une commission sénatoriale le 8 juin 2016 qu'il dormait plus facilement avec ses 50 milliards de dettes qu'avec les 50 000 francs qu'il avait empruntés à ses débuts, en 1991. Et pour cause, les banques continuent à le financer volontiers, elles lui proposent même de s'endetter encore plus qu'il ne le fait
       Merci les banques! Jusqu'à quand?..
   Des placements pas toujours très rentables mais avec retour sur investissement escompté en terme d'image.
     Depuis 2002, c'est l'envol. Une trajectoire aventureuse, qui pourrait rappeler celle de Jean-Marie Messier.
      Aïe! aïe! Les financiers commencent à perdre confiance. (*)
  C'est mauvais signe. Malgré le soutien de Netanyahu, au pays de son coeur.
             L'empire empire.
   Les cost killers sont appelés à la rescousse.
     Mais l'atypique aventurier financier ne sera-t-il pas victime de sa boulimie, pas seulement dans la téléphonie?
   Les paradis fiscaux ne suffiront sans doute pas à éviter la casse, pas plus que la ruse à la TVA réduite.
    Les critiques pleuvent. Plus dure sera la chute?
             Les arbres ne montent pas jusqu'au ciel....
  Dur, dur! d'être un magnat multimédia, qui a souvent mal au portefeuille coeur en perdant un client.
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(*)    ...La surprise est que les milieux financiers ne réalisent que maintenant qu’Altice est une construction qui ne repose que sur la dette et les effets de levier. Dès le rachat de SFR, le groupe apparaissait comme une structure surendettée. La folie des acquisitions qui a suivi la prise de contrôle de l’opérateur français, tout comme les grands discours sur la convergence, n’étaient pas sans rappeler ceux de Jean-Marie Messier au temps de Vivendi.      De 33 milliards d’euros juste après le rachat de SFR, la dette du groupe atteint 51 milliards d’euros aujourd’hui. Le groupe, éparpillé dans des structures logées pour l’essentiel dans des paradis fiscaux (Luxembourg, Pays-Bas, Guernesey), n’a pas l’assise capitalistique pour contrebalancer cette montagne de dettes. Altice n’est qu’un gigantesque LBO (leverage buy-out). Tout l’empire repose sur les capacités opérationnelles des différentes activités, qui doivent payer les dettes et se racheter encore et toujours, pour assurer leur survie.... 
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