dimanche 8 avril 2018

Points de vue

__ Ou l'on reparle d'une super mine d'or en Guyane.
                                         Pépite économique ou pépin écologique ? 


__ Justin Trudeau: le paraître ou l'être?

 __ Face au pillage de nos données personnelles, la guerre est-elle ouverte entre le Parlement européen et les géants du Net?

__ Conditions de travail, financement des soins: l'hôpital en état d'urgence.           
                 Un mode de gestion qui doit être revu.

__ Ceux qui engrangent des centaines de milliers d’euros grâce à Airbnb au détriment des Parisiens -                     « En cinq ans, le marché locatif traditionnel parisien a perdu au moins 20 000 logements », a calculé la mairie de Paris. En cause : la multiplication des locations meublés touristiques illégales. « Ce phénomène provoque à la fois une diminution de l’offre locative privée traditionnelle et une hausse du coût des logements, tant à la location qu’à l’achat », ajoute la municipalité...."
        La touristification de Paris n’est pas nouvelle, l’explosion du prix des logements non plus. Mais l’arrivée d’Airbnb dans les grandes villes européennes a fait exploser la location d’appartements à visée touristique, au détriment des locations pérennes pour les personnes qui vivent et travaillent localement. 

__ En Suède, sans porte-monnaie:
         "En février dernier, Stefan Ingves, le président de la banque centrale de Suède, Sveriges Riksbank, s'alarmait de ce que le pays pourrait bientôt voir ses paiements uniquement contrôlés par des banques du secteur privé, et «appelait à une nouvelle législation pour sécuriser le contrôle public du système de paiement, arguant que pouvoir effectuer et recevoir des paiements et un “bien collectif” comme la défense, les tribunaux ou les statistiques publiques», rapporte le Guardian.
   Aux craintes de fraudes relatives à l'utilisation d'identifiants électroniques liés au compte en banque d'autrui s'ajoutent celles de potentielles cyberattaques. D'après Mattias Skarec, consultant en sécurité numérique, il est «naïf de penser que nous pouvons abandonner complètement le cash et compter sur la technologie à la place», aucun système basé sur la technologie n'étant absolument invulnérable."
               Le modèle suédois est-il enviable?

__ Macron et la réforme de l'Europe
                       "Durant sa campagne, Emmanuel Macron a certes critiqué les excédents commerciaux allemands [1] et « le dumping fiscal et social », préconisé l’émission d’euro-obligations à taux unique pour les pays de la zone euro, la mutualisation des dettes européennes ou la création d’un ministère des Finances européen… Mais le candidat a surtout repris l’antienne des "réformes structurelles" « qui ont trop longtemps été repoussées » et affirmé son désir de respecter les critères européens avec la promesse d’une réduction des dépenses publiques de 60 milliards d’euros en cinq ans, impliquant notamment la suppression de 120.000 postes de fonctionnaires.
     De quoi voir dans son programme un « copier-coller des recommandations européennes », selon Martine Orange, ou une récitation des « consignes de la Commission », selon Jean-Luc Mélenchon. De fait, s’il préconise quelques évolutions économiques et institutionnelles, elles sont marginales et déjà avalisées, ou presque, au sein de la Commission européenne et en Allemagne : degrés d’intégration différents pour les États-membres, budget de la zone euro, restructuration de la dette grecque, intégration de clauses sociales et environnementales dans les traités de libre-échange...
   Le président en marche voit avant tout des problèmes techniques dans les dysfonctionnements de l’UE, ou des malentendus. La défiance qu’elle suscite serait d’abord due aux « responsables nationaux [qui] ont instillé le virus de la défiance » et en ont fait un « bouc émissaire systématique ». Faute d’un diagnostic critique sur sa dérive anti-démocratique, ses réponses sur ce plan semblent d’ampleur limitée et d’application hypothétique, à l’image des grandes « conventions démocratiques » qu’il voudrait voir organiser par les États-membres. « La logique européenne est mue par une logique de désir qui, par cercles concentriques, entraîne tout le monde », assure-t-il, souscrivant à l’idée qu’il suffirait de raviver la flamme..."

__ Quand Matignon revoit les copies:
                                                                ...Trop, c’est trop. Au détour d’un article sur la « réforme » de la SNCF, le journal Les Echos explique avoir refusé de publier le 13 mars une interview de la ministre des Transports, Elisabeth Borne. Motif : l’entretien avait été totalement réécrit par Matignon et vidé de sa substance, pourtant pas si explosive que cela selon le quotidien économique. Il y a quelques semaines, La Voix du Nord annonçait refuser désormais toute relecture d’entretien par le personnel politique. Déjà contestable sur le fond – à Télérama, on oppose toujours un « non » poli –, cette pratique à l’origine destinée à éviter toute erreur ou contresens s’est peu à peu transformée en un véritable outil de propagande, des batteries de communicants n’hésitant plus à reformuler totalement questions et réponses, voire à en ajouter eux-mêmes. Tout le monde doit dire stop. A qui le tour ? (Richard Sénéjoux_ Télérama)
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