jeudi 20 septembre 2018

Nos amis du Golfe

Des relations très particulières
                                             Depuis les accords de Quincy, il a déjà coulé beaucoup de pétrole dans les oléoducs d'Arabie.
        Depuis le déclin de l'hégémonie britannique, les USA ont pris pied sur la péninsule, fermant les yeux (surtout) plus tard sur les contradictions d'une alliance si profitable:
              ...Les véritables contradictions inhérentes au pacte du Quincy sont apparues au tout début du XXIe siècle avec la mise en cause des Séoudiens dans les attentats du 11 septembre 2001 et dans le déchaînement de sauvagerie djihadiste qui s'en est suivi.  L'Arabie séoudite est le seul pays au monde qui applique très officiellement le salafisme, dans sa version wahhabite, même si, dans le secret des alcôves, l'oligarchie séoudienne s'autorise des écarts par rapport à l'austérité requise.  À coup de dollars, Riyad, de mèche avec le Qatar, encourage la subversion dans toutes les régions du monde où vivent des musulmans, de façon plus ou moins pacifique dans les pays occidentaux tels que la France, de façon violente dans les pays à majorité musulmane....

     Ce fut le temps des pétrodollars et des contradictions.
          La France trouvent là-bas de bons clients et de bons soutiens depuis des années et le ligne est tenue par le Président Macron. On ne va pas se fâcher avec de si bons clients, qu'il soient du Qatar ou d'à côté. Même s'il faut être prudent et jouer sur plusieurs tableaux. En évitant les sujets qui fâchent.
    Quitte à fermer les yeux sur la catastrophe humanitaire au Yemen, à laquelle indirectement nous participons.
          ...L'Arabie saoudite peut bombarder sans précaution des civils au Yémen ; elle peut emprisonner indéfiniment des militants de la démocratie et des droits des femmes et exécuter un nombre croissant de condamnés ; elle peut pratiquer un islam des plus rigoristes qui n’a rien à envier aux théories de Daech ; elle peut appauvrir sa population pendant que ses élites se gorgent de yachts et de châteaux à l’étranger ; elle peut kidnapper le chef de gouvernement d’un pays ami, le Liban ; elle peut tout cela, la France ne hausse jamais la voix. Pis, elle flatte Riyad ou lui déroule le tapis rouge à la moindre occasion. Que ne ferait pas Paris pour se concilier les bonnes grâces de l’Arabie saoudite ? Apparemment tout. Le phénomène n’est pas entièrement nouveau, mais il a pris de plus en plus d’importance ces dernières années, d’abord sous la présidence de François Hollande, puis sous celle d’Emmanuel Macron — Nicolas Sarkozy, lui, préférait le Qatar...
      Nos très chers émirs peuvent encore compter sur nous et notre quincaillerie militaire, qui n'est pas destinée à rouiller...
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