lundi 20 mai 2019

Autodafé

Il arrive qu'on brûle les livres
                                       Ou qu'on les retire et les interdise parce que jugés dangereux pour le pouvoir.
 La liberté de l'esprit que représente l'écriture, la culture sous toutes ses formes, est toujours à préserver, à maintenir vivante.

   Certains aujourd'hui encore se vantent de ne jamais lire un livre et entretiennent la défaite de la pensée, souvent déjà bien mise à mal.
     Non sans arrière-pensées.
 Un peuple de non lecteurs indépendants est déjà un peuple soumis.
       Certains le savent bien. Voltaire déjà le disait. L'autocensure suit souvent la censure.
     Penser est toujours dangereux, pour le pouvoir qui se veut arbitraire.
       Il existe une politique du livre
              Trump et Bolsonaro et d'autres... en savent quelque chose.
     
           ..... Face à l'intelligence, la brutalité n'est pas un choix, mais un expédient. Ainsi Jair Bolsonaro, président du Brésil, multiplie-t-il les attaques contre la vie intellectuelle. Sa décision, confirmée le 26 avril, de diminuer les budgets alloués aux sciences sociales et aux humanités est l'aboutissement d'une passion pour la destruction qu'il avait, dès sa campagne, dévoilée. Cette attitude rappelle celle de Donald Trump qui, dès la fin de l'année 2017, annonçait la suppression de subventions pour des théâtres, des cours de musique, de danse, d'ateliers de lecture, etc., que l'État finançait afin que des personnes défavorisées y aient accès. Bolsonaro et Trump présentent ces réformes comme « rationnelles ». Elles sont, en fait, le seul remède à leur ignorance. Parce qu'ils ne comprennent rien à la vie de l'esprit, ils en veulent la mort....
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