Mais! c'est une histoire de fou, une situation que Shakespeare n'aurait osé imaginer.
C'est la guerre à la Chambre. Bientôt dans le royaume?
La reine ne dit mot. Finira-t-elle par descendre dans l'arène?
Mais où va le funambule de la Tamise?
Au début, on se posait des questions, après on disait: bon débarras! puis ça s'est gâté. Ce fut un fog de plus en plus épais.
Va-t-on vers la possibilité d'une île...qui dérive vers le grand large, selon l'expression de Churchill. Mais sans boussole.
On se frotte les yeux Kafka s'y reconnaîtrait.
Si vous avez compris ce qu'est le Brexit, c'est qu'on vous a mal expliqué, disait quelqu'un.
A moins que ce soit la Théorie du fou?
"...Johnson a peut-être adopté ce que le théoricien des jeux Thomas Schelling a appelé la « théorie du fou ». Cet ancien prix Nobel fut également conseiller stratégique. Or la théorie du fou, telle qu’adoptée par exemple par Nixon en temps de guerre froide, suppose qu’en situation de conflit, il est rationnel d’augmenter la mise, c’est-à-dire, dans ce cas, la menace, pour faire reculer l’autre camp.
Une stratégie qui fut utilisée au Vietnam, que certains observent chez Trump et qui remonte déjà à Machiavel.
Une autre allégorie pour comprendre cette stratégie issue de la théorie des jeux, serait celle dite de la poule mouillée. Imaginez que deux voitures foncent l’une sur l’autre à grande vitesse. Le pilote gagnant est celui qui ne s’écarte pas. Plus vous attendez, plus l’autre croit que vous ne serez pas le premier à céder.*Le piège, c’est que cette approche doit rester crédible et qu’elle doit donc s’appuyer sur des actes de folie aléatoires et/ou un engagement à ne pas reculer. Cela pourrait amener le Royaume-Uni dangereusement près de la date du 31 octobre Brexit sans qu’une nouvelle entente ne soit conclue. En espérant que la stratégie des deux « voitures » ne se conclue pas en un terrible accident...."
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