HORIZONS ET COUPS DE COEUR (ou de gueule)

CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus] Pâques 2025: Un million de visites...Merci à vous fidèles lecteurs ou consultants d'un jour!

mardi 12 novembre 2019

Le mot et la chose

(Simple) question de sémantique?
                                                    Mal nommer les choses, disait Camus, c'est ajouter au malheur du monde...
     On l'avait déjà signalé, si les terme d'islam, d'islamisme, ont un sens, celui d'islamophobie ne manque pas d'ambiguïtés.

  Mis en avant régulièrement, notamment lors de récentes manifestations très discutées, il est lourd de malentendus, de confusions souvent anciennes, régulièrement entretenues.
  Certains défenseurs de la laïcité, mal à l'aise avec ce mot, ont vu le piège que représentait ce néologisme, malgré leur opposition claire à toutes les formes d'islam fondamental, parfois radical, comme le wahhabisme  et ses sous-produits, ses dévoiements, militants ou combattants, qui  peuvent se manifester, parfois brutalement, dans l'espace public.
   Toute religion doit relever du domaine privé et il ne peut y avoir d'"accomodement" possible sur ce sujet.
   Les querelles sur le voile ne sont qu'un aspect du problème.
 Le débat, parfois le dialogue de sourd, est loin d'être terminé, dans ses formes souvent passionnelles et ses prolongements socio-politiques.
  Faire l'histoire des termes n'est pas un détour inutile.
     Un enjeu de définition, qui n'est pas sans conséquences.
   Un terme biaisé des deux côtés.
 Le vivre ensemble ne peut se constituer dans la confusion et les querelles de mots.
      Les frontières sont poreuses et les glissements nombreux entre l’islamophobie (entendue comme altérisation, essentialisation, infériorisation, rejet de l’autre en fonction de son lien réel ou présumé à la religion musulmane) et la critique légitime de l’islam comme dogme, corpus, théologie, etc. Car, en face de ceux qui instrumentalisent le terme d’islamophobie, se dressent ceux qui manipulent par euphémisation, insinuation, métonymie, sous-entendu, la critique de la religion musulmane....
        On laissera le dernier mot (mais y en a-t--il un dans la confusion ambiante?) à l'explorateur de la langue française, Alain Rey, qui met en lumière quelques dérapages linguistiques autour de cette notion, qui empoisonne le débat d'idées..
                        _______________________________

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Etienne Celmar at 06:39

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La curiosité est mon plus vilain défaut, le non-conformisme éclairé, ma ligne de conduite et l'humour, mon arme préférée.
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