mardi 17 mars 2020

Comme une guerre

Sauver les meubles
                                     Quand l'incendie est déclenché, on ne se précipite pas pour sauver une babiole, même jugée importante.  On essaie de soutirer des flammes le ou les éléments essentiels, comme une personne en danger ou des papiers d'identité fondamentaux..
     Ce que met en évidence la période critique que l'on vit,  c'est l'extrême fragilité des sociétés dans lesquelles nous étions installés comme dans des forteresses imprenables, parce que jugées solides et durables. Nous oublions vite des tragédies d'hier, de toute sortes.
    C'est notre extrême vulnérabilité que nous expérimentons en cette période impossible à imaginer hier. La fragilité de notre condition nous pourtant rappelé depuis les sages de l'Antiquité, Stoïciens en tête.
    Mais il faudra sortir de l'impasse où notre économie joue gros, à moins qu'elle trouve de nouvelles voies pour inventer de nouveaux chemins, plus au service de l'humain.
   La bateau-terre tangue de partout, mais on s'est toujours sorti d'une crise économique et même d'une guerre.
   Nous supportons mieux les effets d'un virus inconnu que ceux d'un conflit et de son cortège de violences. Nous avons affaire à une ennemi intime, qui est dans l'ordre de l'évolution et qui n'est pas nouveau sur notre terre. Il aurait même quelque chose à nous dire, si nous l'écoutons.
  Le vrai virus n'est pas toujours là où on croit.
    A nous de trouver les parades, d'esquiver les coups, en acceptant d'avance le risque, mais en faisant tout pour notre protection mutuelle, pour esquiver les menaces Jamais depuis longtemps le mot solidarité, imposé par les faits,  n'aura revêtu un sens aussi fort.

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