"Un putain de pognon", disait-il...
Nous serions donc dans un pays où le taux de chômage serait le plus élevé et où leurs indemnités seraient les plus généreuses. Par delà la langue de bois sans cesse répétée, qu'en est-il exactement? S'interroge-t-on sur les causes et sur l'ampleur réelle de ce phénomène appelé "de masse"? Il s'agirait officiellement d' "encourager le travail" et d' inviter les sans travail à "traverser la rue", puisqu'il est sous-entendu qu'il suffit de vouloir pour pouvoir. Malgré l'avis contraire du Conseil d'Etat, de nouvelles mesures restrictives seront appliquées, qui vont fragiliser un peu plus les plus précaires, aboutir à l'effet inverse de celui qui est publiquement recherché, comme le soulignent les analystes les moins critiques. Les effets de ces nouvelles dispositions qui vont marginaliser un peu plus une partie non négligeable des demandeurs d'emploi, sont contre-productifs, surtout dans le contexte économique du moment.
"...Mathieu Grégoire (sociologue et spécialiste de l’assurance-chômage) démontre à travail égal, salaire égal, des inégalités de traitement de 1 à 49 : la grande loterie. Malgré cela, malgré la crise sanitaire et l’appauvrissement de cette population, le gouvernement veut appliquer sa réforme au 1er juillet 2021. 22 juin 2021 : le Conseil d’État suspend la réforme. Elle ne sera donc pas mise en place au 1er juillet. Pour la seconde fois, la plus haute juridiction administrative s’oppose au gouvernement sur le même dossier. C’est inédit. Emmanuel Macron furieux qualifie la décision du Conseil d’État comme étant celle d’un « tribunal de province ». Mais le gouvernement par la voix d’Elisabeth Borne insiste et affirme que la réforme s’appliquera quand même s’appuyant sur le jugement : la juge estime que la conjoncture économique n’est pas assez bonne pour appliquer le texte au 1er juillet, le gouvernement met en avant la prétendue reprise économique et l’appliquera au 1er octobre...." Des dispositions d'une extrême complexité, qui pour une part ont une valeur punitive et vont se révéler comme une trappe à de nouvelles précarités et pauvretés. ___________
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