Pour paraphraser le livre de Peyrefitte: Quand la Chine s'éveillera...
Mais quand Pékin flanchera? Aujourd'hui, les ratés du moteur chinois suscitent plutôt l'inquiétude et c'est l'Europe qui s'enrhume. A des degrés divers. Et cela va durer. L' Empire du milieu reste imprévisible. L' Allemagne s'effraie peu pour l'instant et fait un peu cavalier seul; mais le diable est caché dans les détails et le double langage prévaut, malgré les paroles rassurantes: « Mon conseil est de ne pas avoir peur de la Chine simplement parce qu’elle accumule les succès économiques », disait la chancelière, le 15 janvier, au quotidien britannique The Financial Times. Entre puissances exportatrices, on se comprend. « Comme dans le cas de l’Allemagne, a poursuivi Mme Merkel, la montée en puissance de la Chine est très largement fondée sur l’ardeur au travail, la créativité et le talent technique. » Pas de quoi avoir peur...
Depuis longtemps Berlin soigne Pékin. Facile à comprendre. Angela regardait plutôt à l'Est qu'à l'Ouest. Depuis quelques années, on observe un changement d'orientation dans la politique extérieure de notre voisine, notamment en matière économique
Malgré son ancrage à l'Ouest, les intérêts allemands, qui ont misé sur le tout-export, s'éloignent de la zône d'influence américaine, depuis la chute du Mur et la douloureuse réunification. Il y eu la nouvelle Ostpolitik, initiée par W.Brandt au niveau surtout politique et culturel, mais surtout le brutal tournant libéral inauguré par Schröder-Hartz, surtout économique et commercial en direction de la Mitteleuropa...jusqu'à la Chine, devenu un des principaux débouchés pour le technologie allemande (machines-outils et voitures en priorité).
Un partenariat privilégié, qui ne s'encombre pas trop de sentiments ou d'idéologie...
Business first!
Des relations qui ne sont pas pour autant dépourvues d'ambiguïtés et qui sont mêmes lourdes de conflits potentiels, avec des tensions latentes ou ouvertes au coeur de l'Europe.
Berlin a
"...Selon Jean-Michel Quatrepoint, qui l’explique dans Mourir pour le yuan, les deux pays ont de nombreux points communs : des modèles économiques ressemblants, faits d’un mercantilisme agressif misant tout sur les exportations et sur l’accumulation d’excédents, visant notamment à palier une tendance rapide au vieillissement des deux populations.
Qu'en serait-il si une crise majeure frappait au coeur l'économie chinoise? _________________
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