Beaucoup d'événements
__Dont notamment l'avènement du Brexit, ce surréaliste bye bye de Londres.
______________________________CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
Beaucoup d'événements
__Dont notamment l'avènement du Brexit, ce surréaliste bye bye de Londres.
________________________________ SNCF:coùts
__ Salaires profs__ Et si...Pas improbable
__ Stars stupeurs
__ Incertitudes
__ Imagination
__ Soins gratuits ou pas
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Un homme meurt en plein Paris
Seul, blessé, livré à lui-même...Dans des circonstances encore mal définies Ce qui est sûr, c'est que nombre de passants ne se sont pas arrêtés, ne serait-ce que pour s'enquérir de l'état de santé de l'homme étendu. Effrayant! ...ou révélateur d'une époque où l'indifférence devient la règle, l'attention à l'autre s'émousse, les exclus ne sont pas vus. Surtout dans les grandes villes où ils sont légion, livrés à eux-mêmes, victimes d'exclusions diverses, dormant parfois à même le sol...Pas seulement des clochards. Maintenant des jeunes aussi. Bien visibles, mais ignorés. L'indifférence qui fait qu'une personne âgée peut décéder sans que ses voisins s'inquiètent de son absence anormalement longue...La solidarité n'a jamais été une valeur phare en ville, mais cela s'aggrave, même dans nos villages.....L'individualisme "moderne" est renforcé par les valeurs marchandes dont nous sommes devenus les victimes...et les complices. Tout à l'égo...
Point de vue sur ce fait divers, présenté anonymement sur FB par M.Chillaud, qui peut être médité et discuté, montrant toute l'ambiguïté que soulève ce problème:
L'excès en tout...
C'est très tendance. Les incivilités réelles ou imaginaires donnent une occasion unique de développer tous azimuts les caméras en tous genres, même dans le lieux les plus reculés. Pour le plus grand profit des spécialistes en sécurité en tous genres? Serions-nous en train de suivre le modèle chinois? La sécurisation à tout prix, parfois obsessionnelle, est bien encouragée par le climat anxiogène favorisé par ceux qui se réclament de la "sécurité" plus que de la liberté, jouant parfois sur les peurs. Non pas qu'il n'y ait pas une montée des actes délictueux (encore faudrait-il s'interroger sur les statistiques et comparer avec d'autres époques), mais la tendance à la télésurveillance va au-delà, jusque dans nos campagnes. pour des raisons pas toujours très nettes. Un maire "justifie l’installation de 29 caméras de vidéosurveillance sur sa commune par la fermeture de la gendarmerie locale survenue en 2012. « L’État n’a plus les moyens d’avoir une gendarmerie, même dans la plus petite des communes comme auparavant. Donc, il faut trouver des solutions et la solution technologique me semble assez valable », affirme le maire.
_____Après d'autres pays, la France, à vitesse "grand V", se lance dans l'installation galopante de caméras de surveillance, surtout dans l'espace urbain. Dans le cadre d'une législation défaillante, de façon parfois anarchique et à grand frais, aux dépens du contribuable. Certes, ce n'est pas la Chine et son système de reconnaissance faciale partout développé, en fonction d'un projet politique que l'on connaît, mais cette explosion de caméras tous azimuts pose de nombreux problèmes, pas seulement économiques. Même si on parle parfois par euphémisme de vidéo-protection.
C'est ce qui était en débat sur les antennes de France 5, qui mit assez bien en évidence un certains nombre d'excès et de mythes: la course à la sécurité absolue est un mythe par le recours sans frein à cette technologie, les coûts montent en flèche, et surtout le bénéfice attendu est discutable, jamais vraiment établi de manière claire, soumis à caution et toujours en dehors d'une législation défaillante. Seuls les édiles locales décident, parfois sous la pression d'une opinion qui pensent être ainsi à l'abri de toutes délinquances possibles. Mais quel type de délinquance? Le vol à la tire bien repérable dans la rue ou celle qui se fait à plus grande échelle et bien plus importante, à l'abri des regards des opérateurs, l'oeil sur les écrans? L'élucidation de problèmes policiers ne serait que de 3% par leur biais. Une efficacité en question, une législation ou réglementation défaillantes, quand elles existent, une vie privée parfois menacée d'intrusion...Il serait temps de mettre un ordre législatif dans une pratique qui s'emballe, qui fait les affaires de compagnies privées, qui incitent à la vente, sans parler de l'aspect éthique que soulève cette pratique. Des caméras "partout" (rêve orwellien impossible), voilà un fantasme dont il faut se débarrasser. ____
Contrôler? Oui, dans certains cas, mais comment?Jusqu'où?
-____«Plus on est habitué à être observé, moins on est sensible aux atteintes à la vie privée» (A.Rouvroy)____
On ne peut être sans réaction à cette question, aux menaces qui nous guettent.
Les réponses données ne peuvent nous laisser indifférents.
On ferait bien d'y regarder de plus près, car si le danger est réel, les réponses données en hâte ne sont pas sans péril. Le dossier est complexe. On ne saisit pas toujours tous les tenants et aboutissants de cette mesure exceptionnelle. On nous promet des garanties. Peut-on y compter? On nous annonce des améliorations. Mais comment ne pas se poser de questions? Même l'OSCE s'interroge...
Car le dossier n'est pas que technique. On a beau être non spécialiste des algorithmes, on est confronté à une problème politique, juridique, qu'on ne peut éluder, étant donné l'ampleur et l'ambigüité des moyens informatiques que nous ne comprenons et ne maîtrisons que très partiellement.
La stratégie mise en place par le gouvernement inquiète même un modéré comme Pierre Rosanvallon, qui se pose des questions.
Serions-nous tous suspects? Certes, dira-ton , comme d'habitude, si nous n'avons rien à nous reprocher, qu'avons nous à craindre?
C'est voir le problème par le petit bout de la lorgnette.
Sans tomber dans la schizophréne, sans comparer point par point avec le Patriot Act, (*) sur lequel Obama n'est revenu que très partiellement, nous savons que nos libertés sont déjà sous surveillance.
Comment sortir d'un piège qui n'est pas que commercial et qui peut porter atteinte à des principes essentiels de la liberté de conscience. Si nous n'y prenons garde.
Un mauvais signe: la discussion sur la loi a eu lieu devant une assemblee presque vide! Et les Français consultés seraient plus de 60% à approuver les mesures, n'y connaissant rien ou ou presque.. Ce qui n'est pas pour rassurer. L'indifférence ou l'ignorance peut faire peur, ainsi que les stratégies d'évitement. D'autant que le PS de 2009 s'oppose au PS de 2015.
Cette loi cristallise de nombreuses critiques.
L'ennemi est à nos portes informatiques et il faudrait utiliser des armes radicales pour tout contrôler? (à condition que cela soit possible).
Le Monde, journal (très modéré) s'est livré à une petite enquête qui fait déjà réfléchir.
L'enjeu démocratique est sans précédents, car des questions essentielles nous échappent, comme à certains experts.
Difficile de ne pas mettre en question ce qui va échappe au judiciaire, contre ce que l’on ne perçoit pas vraiment.
On ne peut prêter au gouvernement des intentions perverses, mais une certaine rapidité et une certaine légèreté. D'autant que le gouvernement écarte la Cnil de sa réflexion.
L'objectif des luttes contre les cyberattaques ne suffit pas à nous rassurer.
Et la question des questions: qui contrôlera les services de renseignement ?
Que feront les boites noires de la Loi Renseignement ?
"...le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme demande que toute loi sur la surveillance de la population soit "suffisamment accessible, claire et précise pour qu'un individu puisse s'y référer pour vérifier qui est autorisé à pratiquer la surveillance des données et en quelles circonstances".
N'est-on pas là face à une utopie?
_________-Pourquoi une nouvelle loi?
-_Les taux d'échecs des algorithmes de surveillance sont très élevés
- Renseignement: vu d'Allemagne, le texte français est inimaginable
- Course discutable au durcissement
- Un danger pour la confidentialité des sources
- Les bugs du big data
- Avons-nous vendu notre âme aux Gafams?
- LA VIE PRIVEE EN VOIE DE DISPARITION?____________________________
La libération du camp d'Auschwitz, cet enfer.
IG-Farben: un gagnant
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Quand l'or gris est coté en bourse...
La vieillesse, tant vantée pas ailleurs, n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Même dans nos sociétés dires avancées, même dans ces établissements parfois flambant neufs, qu'on n' appelle plus "maisons de retraite", mais EHPADS. Cela fait plus moderne, mais en fait, malgré les publicités alléchantes et les appels à investissements, la réalité n'y est pas toujours aussi séduisante que ce qu'en disent les dépliants parfois luxueux. On commence à le savoir. ____Ce n'est pas seulement un problème de coût, pas toujours contrôlés, mais surtout une question d'accompagnement et de soins, qui sont souvent réduits au minimum, même dans les établissements privées, à la rentabilité avouée ou non. ___Une récente enquête, après d'autres, met le doigt sur les conditions indignes qui, par souci de rentabilité, règnent encore ici ou là. C'est trop souvent l'appât de "l'or gris" qui est la logique de dérives connues ou silencieuses. On sait que la vieillesse n'est pas toujours un long fleuve tranquille, que les fins de saisons sont difficiles, mais une autre politique de la vieillesse est possible. Il faut arrêter les machines à cash. _____ Le scandale n'est pas nouveau: L"or gris" attire les fonds d'investissement. Il y a de la demande auprès d'un certain public, et il y en aura toujours plus, même si le système fonctionne sous plusieurs régimes, sans que la qualité de l'accompagnement et des soins change beaucoup. ____Sommes nous sur la voie de nos voisins anglais, où la privatisation va bon train, où, sous prétexte de "modernisation", les choses empirent à bas bruit, dans une grande indifférence? Il semble bien que oui, malgré les dénégations et les velléités de réforme ".....Au Royaume-Uni, où plus de 42 000 résidents des Ehpad sont décédés pendant la pandémie, l’histoire de Philip est loin d’être isolée. La presse anglaise s’est largement fait l’écho de ces tragédies familiales, mais peu d’articles se sont penchés sur le processus de privatisation généralisée des maisons de retraite qui les a souvent permises. Et pourtant, comme nous le dit Eileen Chubb, dirigeante de l’association caritative Compassion in Care, « c’était horrible mais ce n’était pas une surprise ». Cette ancienne aide-soignante sait de quoi elle parle, elle qui défend depuis plusieurs années les droits des résidents des Ehpad, « traités dans ce pays comme des citoyens de seconde zone ». Outre-Manche, le marché des Ehpad est très fragmenté, « atomisé », dit-on, ce qui est rarement bon signe. C’est une jungle d’entreprises détenant chacune une petite part du marché et se livrant une concurrence acharnée. Au total, cette multitude de sociétés privées détient 76 % des Ehpad, les autres étant gérés par des collectivités locales et des associations. Cette privatisation généralisée n’est pas unique en Europe mais elle est pourtant bien singulière, selon Bob Hudson, professeur à l’université du Kent et expert en politiques publiques. L’externalisation britannique s’est développée de manière particulièrement agressive et « sans aucun garde-fou », écrit-il pour la revue de la London School of Economics. _____Les conséquences de cette libéralisation sans limites sont désastreuses : la situation des Ehpad ne « répond plus aux normes ordinaires, que ce soit en matière de choix ou de contrôle des établissements ».- L’histoire aurait pu s’écrire autrement, d’après un autre professeur anglais, Peter Folkman, de la Manchester Business School. Pour lui, cette privatisation commencée il y a une quarantaine d’années, comme dans tout le secteur de « l’aide sociale », n’avait pas que des mauvais côtés. « Les économies d’échelle et les bonnes techniques managériales » apportées par le privé ont permis aux entreprises de faire « plutôt du bon travail » dans un secteur qui était en décrépitude, nous dit-il. Seulement, même ce libéral en convient, la machine s’est emballée : « Le problème, c’est que lorsqu’on privatise, l’argent passe avant tout. » La véritable « dégringolade » a commencé avec l’arrivée sur le marché britannique des fonds d’investissement, en particulier des fonds de pension, il y a quelques années, se rappelle John Spellar, ancien ministre et député du parti travailliste. De véritables machines de guerre de la réduction des coûts, qui garantissent à leurs investisseurs des retours importants sur leurs placements. Ces organismes de placement collectifs ont la part belle outre-Manche : un cinquième du secteur repose entre les mains des cinq plus grosses multinationales et trois d’entre elles sont financées par des fonds d’investissement. Le débarquement des fonds a fait baisser « les standards de qualité des établissements », explique John Spellar. « Désormais, ces derniers ne se sentent plus tenus pour responsables de leur gestion et ruinent les conditions de travail des salariés. » Il en découle, d’après lui, « une crise de recrutement dans les Ehpad et un défaut de soins pour les résidents ». Pourtant, le député ne regrette pas la privatisation et voit même les avantages d’une « véritable union avec le secteur privé qui propose un système qui fonctionne ». Mais il est désormais convaincu que les « spéculateurs » n’ont pas leur place dans les Ehpad. Tout simplement parce que le secteur, par essence, n’est pas adapté au fonctionnement de ces machines à cash...." Dans la "gestion des aînés", nous en prenons le chemin ou nous y sommes en partie. Il suffit de voir les offres alléchantes sur FB: Investissez! excellent rendement!
Après l'or noir en déclin, voici le temps de l'or gris.
Celui de l'extrême vieillesse et de la dépendance, qui donne lieu trop souvent à un marché lucratif.
Le plus souvent, surtout dans le secteur entièrement privatisé, où il est conseillé d'investir (comme dans le secteur de l'industrie pharmaceutique, le plus profitable de tous).
C'est un marché qui ne pourra que grandir un peu partout, vu les évolutions démographiques, notamment en Europe. De très bons dividendes promis très souvent. Des marges confortables. Korian caracole en tête.
Un nouveau business est né et se développe. Des Ehpad privés, parfois de luxe, où les services ne sont pas meilleurs qu'ailleurs, dans le secteur public ou semi-public. L'épisode passée de la crise que nous vivons a montré il y a quelques mois dans quelle situation d'abandon beaucoup se sont retrouvés du point de vue sanitaire et humain.
Une nouvelle poule aux oeufs d'or se développe, sans que l'Etat, malgré ses aides, ne s'oppose. Au contraire, il a laissé la finance investir ce nouveau terrain prometteur..
Il a fallu attendre début avril pour que les résidents décédés commencent à être comptabilisés comme victimes du coronavirus et il a fallu du temps pour que le personnel des Ehpads soient préparés et équipés ne serait-ce que de simples masques. Une imprévoyance? Non, une faute . Certains avaient anticipé une hécatombe possible. Elle n'a pas eu lieu, mais avec le bilan provisoire, très lourd, on peut estimer que les victimes représentent une moitié des touchés mortellement par le virus fatal.
"...Il faudra plusieurs mois, peut-être des années, pour que les experts établissent avec précision le vrai bilan du Covid-19. En attendant, le comptage quotidien de Jérôme Salomon, le directeur général de la santé, n'est qu'une estimation assez grossière, particulièrement en ce qui concerne les chiffres des Ehpad. « C'est forcément plus. Ne serait-ce que parce que la plateforme de comptage mise en place par le gouvernement fin mars ne repose que sur les signalements des établissements », constate Nathalie Maubourguet, présidente de la Fédération française des associations de médecins coordonnateurs en Ehpad. Ce médecin a interrogé ses confrères. Aucun d'entre eux n'a lui-même effectué de signalements, laissés à la charge des directeurs, pas toujours pressés, selon elle, de « singulariser » ainsi leur site… Autre indice de la sous-estimation : ces témoignages de salariés des pompes funèbres, qui voient pulluler, ces dernières semaines, des certificats de décès comportant la seule mention de « détresse respiratoire », sans la case Covid. « On nous a remonté de nombreux cas », affirme Claudette Brialix, présidente de la Fédération nationale des associations et amis des personnes âgées et de leurs familles (Fnapaef)....."
Déjà, nos anciens relevaient de soins et de traitements pas toujours exemplaires, vu le manque de moyens, surtout en personnel, et donc le temps à leur consacrer était notoirement insuffisant, pour ne parler que des seuls soins.. La gestion de certains établissements, avec des aides d'Etat, étaient surtout commandée par la loi du profit.
Un juteux marché pour des groupes privés, profitant de la manne commune et parfois d'astronomiques loyers, que beaucoup de famille ne peuvent assurer. Malgré les moyens, ils n'ont pas été traités là mieux qu'ailleurs.
La "gestion" des aînés n'a pas été exemplaire, c'est le moins qu'on puisse dire. Surtout en cette période dangereuse où les précautions auraient dû être redoublées. Certains médecins avaient bien anticipé le désastre potentiel.
Le marché de l'or gris a produit des dérives, malgré les progrès sur la prise en charge des plus dépendants.
Les actionnaires n'ont sans doute aucune idée de ce que leur gain a pu produire indirectement comme désastre humain. La crise sanitaire a agi comme un révélateur. Il y a vieillir et vieillir....
___Depuis la création de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) et de la Journée nationale de solidarité (lundi de Pentecôte) après la canicule de 2003, l’argent ne manque pas. Les maisons de retraite se partagent 8,2 milliards d’euros. Une somme qui profite également aux établissements privés, financés par de l’argent public à hauteur de 3,9 milliards d’euros. L’Etat, lui, semble avoir le plus grand mal à contrôler ce qui se passe derrière ces murs. Là où nous conduit cet excellent documentaire, hélas diffusé tardivement, en deuxième partie de soirée. [Maisons de retraite : les secrets d’un gros business, de Xavier Deleu (Fr., 2017, 70 min)] ______________________________________
Autodafés et nouvelle inquisition?
Quand on en vient à vouloir détruire des livres, à les mette au pilon, comme sous l'inquisition ou le nazisme...La barbarie n'est pas loin. C'est la pensée qui dérange que l'on veut effacer. C'est le dogmatisme intolérant que l'on veut imposer. Comme aujourd'hui aux USA, où la censure bat son plein dans certains cercles. Mais aussi ailleurs: en Turquie, en Afghanistan..... Une des pires choses que l'on puisse imaginer. Erdogan l'a fait. Malheureusement, ce rituel sinistre de l'autodafé revient régulièrement. Quand la pensée gêne, quand la critique menace, quand la dérision se manifeste, même un peu. On pense à Nüremberg et à toutes les villes du Reich où la pratique fut systématique et encouragée, manifestant une soif de pureté devenue folle et de contrôle absolu du pouvoir. Même pour les livres les plus anodins en apparence.
Les livres sont dangereux, ironisait déjà Voltaire.Justice sociale et solidarité
Transmettre le fruit de son travail aux plus proches est l'opération la plus ancienne et la plus naturelle du monde. Toujours plus ou moins encadré par des règles cependant, à partir d'une certaine époque. Dans le cadre d'une histoire qui a évolué. Des règles qui peuvent être discutées. Mais il y transmettre et transmettre, hériter et hériter, dans une société donnée. L' héritage devient souvent une machine à inégalités, où la transmission de reflète plus un véritable travail, mais un système souvent hypocrite "...L’imposition de la transmission du patrimoine est aujourd’hui hypocrite. Le barème fiscal des successions affiche des taux qui effraient les petits contribuables, mais qui ne s’appliquent presque jamais en raison des abattements et des niches fiscales qui profitent surtout aux plus aisés. Le taux effectif payé par les 0,1 % des Français les plus riches sur l’intégralité du patrimoine hérité n’est que de 10 %, bien inférieur au taux maximal de 45 % prévu… Rappelons que 100 000 euros par parent décédé sont aujourd’hui entièrement défiscalisés pour chaque enfant héritier, permettant à un couple de transmettre 400 000 euros à leurs deux enfants sans impôt. Pour la majorité des Français, qui surévaluent le niveau de cette imposition, le système actuel est loin d’être confiscatoire. Il est d’ailleurs pour le moins paradoxal que l’allègement de la fiscalité sur l’héritage soit proposé au moment même où la concentration des richesses n’a jamais été aussi élevée dans notre pays. La fortune héritée représente désormais 60 % du patrimoine total, contre 30 % en 1970 et surpasse de loin les inégalités de revenus. L’OCDE, les économistes Jean Tirole et Olivier Blanchard et le Conseil d’Analyse économique ont récemment rappelé la nécessité de taxer davantage les successions afin de réduire cette extrême concentration du patrimoine hérité...." La France devient une société d'héritiers, où les "bien nés" sont favorisés d'emblée du fait de leur simple venue au monde, comme dans une aristocratie traditionnelle. Plafonner certaines successions à une certaine hauteur qui reste à définir, en vue d'une redistribution sociale, semble donc devenu une nécessité. Même un milliardaire comme W.Buffet aux USA n'avait pas trouvé l'idée incongrue, tenant à ce que ses enfants ne deviennent pas d'éternels oisifs ("Une personne très riche doit laisser suffisamment à ses enfants pour qu'ils fassent ce qu'ils veulent mais pas assez pour qu'ils ne fassent rien.")
En France, la part de la fortune héritée dans le patrimoine total représente désormais 60% contre 35% au début des années 1970" soulignent les experts. "L'héritage revient en force. Le patrimoine hérité a beaucoup augmenté dans le patrimoine total. L'héritage est beaucoup plus inégalement réparti que bien d'autres ressources. Il devient indispensable d'hériter pour accéder au sommet de la pyramide social du niveau de vie. Ce constat est partagé dans les pays de l'OCDE. Cela suscite un regain d'intérêt sur les politiques de redistribution. Il y a un vrai danger sur l'égalité des chances avec ce retour de l'héritage", a déclaré l'économiste et enseignant à la London School of Economics (LSE), Camille Landais, lors d'un point presse..." "... La part du patrimoine hérité dans le patrimoine total n’a fait que croître, passant de 35 % en 1970 à 60 % aujourd’hui. Cela signifie que, contrairement à ce que raconte la doxa économique orthodoxe, le patrimoine ne vient pas alimenter la croissance et l’innovation, mais assure, au contraire, de plus en plus, la rente héritée. Le patrimoine croît plus vite que la croissance et assure donc un rendement supérieur au travail, rendement qui se transmet au fil des générations et consolide les inégalités..." Des économistes comme Schumpeter ou comme Piketty aujourd'hui reconnaissent la nécessité d'une taxation à ce niveau. _____Ce qui conduit à s'interroger sur la notion de mérite. _________
__ Les veinards
__ USA: droit de vote
__ C'est ben vrai
__ Z. a calé...
__ Benoitement
__ Business first__ Héritage hollandais
__ Fromages qui puent
__ Total chez les Birmans
__ Traduction emmerdante
__ Etat d'exception
__ VIP quand même...
___ * Revue de presse ______________
___Ce n'est un secret pour personne: autour de 90% de la presse française est dépendante de grands groupes industriels et financiers qui y voient une possibilité d'influence, au moins indirecte. Peser sur l'opinion, même à perte, est l'un des objectifs des barons d'une presse écrite de moins en moins lue, où les groupes de pression et les puissants intérêts publicitaires pèsent d'un poids que peu remarquent.
_____10 milliardaires possèdent quasiment toute la presse: Bouygues, Xavier Niel, Dassault, Bernard Arnault, Bolloré, Pierre Bergé, Patrick Drahi, François Pinault, Matthieu Pigasse et Lagardère. De même, la majorité des titres de presse régionale et magazine appartient à deux fabricants d’armes : Lagardère (via Hachette) et Dassault (via la Socpresse)