1 ___ Eclairante rencontre:
Il est des livres qui marquent. Surtout en cette période troublée, où comprendre est devenu difficile, au coeur d'une phase historique, faite de "bruits et de fureurs", comme disait Shakespeare, celle d'un conflit inquiétant que l'on n'attendait pas et dont on sait pas où il va... L'essai de Françoise Thom: Comprendre le poutinisme nous aide à mieux saisir les tenants et les aboutissants d'un affrontement dons nous ne pouvons percevoir d'emblée les enjeux lointains et proches si nous restons rivés à l'actualité au sens étroit. Une mise en perspective historique historique, culturelle, psychologique de ce qui nous apparaît comme un tournant tragique et une menace pour l'avenir, qui n'oublie pas l'évocation de la la période déstabilisatrice de Eltsine, après "le moment Gorbatchev". Une étude sans doute à poursuivre et à approfondir, mais qui ouvre bien des horizons, oubliés ou masqués.
Son projet : ___ "Comment définir le régime de Poutine ? S'agit-il d'un autoritarisme camouflé sous des décors démocratiques ? Avons-nous affaire à une forme d'autocratie, dans la continuité de l'histoire russe, ou à une oligarchie mafieuse ? Quelle est l'influence de l'ex-KGB, sur le mode de pensée des hommes du Kremlin et sur leurs méthodes de gouvernement? Le régime peut-il survivre à son homme fort ? Pourquoi l'opposition donne-t-elle une impression de faiblesse et de division face à un pouvoir dont les échecs sont aujourd'hui flagrants ?Pour répondre à ces questions, l'auteur se penche sur la genèse et l'histoire du poutinisme. Elle souligne la place de la « com » dans ce système mêlant archaïsme et modernité. La politique étrangère de la Russie est analysée à travers les évolutions de sa politique intérieure. Ainsi apparaît le paradoxe de ce pays : l'affirmation d'une « civilisation russe » tournant le dos à l'Occident cache la passion nihiliste qui anime le Kremlin et qui exerce une influence délétère, en Russie et à l'étranger."
2_____Deux mots sur la question des retraites, sujet surtout politique, qui va et vient, dramatisé à souhait, non sans contradictions. Dans Capital, qui n'est pas l'Humanité, on peut lire que la question du déficit dû aux retraites est "...un non sujet. D’un point de vue purement économique s’entend. Le déficit des retraites est de l’ordre de 10 milliards d’euros en 2021 (selon le COR, Comité d’Orientation des Retraites), et toujours d’après le COR, dans le même rapport de juin 2021, la trajectoire s’améliorerait encore pour s’équilibrer naturellement vers 2070.... Le déficit des retraites est aujourd’hui de l’ordre de 10 milliards d’euros et, en même temps, la France verse à fonds perdus, chaque année, 42 milliards d’euros (chiffres de 2012 compilés dans son ouvrage remarquable par la chercheuse Viviane Tchernonog Le paysage associatif français, mesure et évolution, éditions Dalloz, 2013) à des associations dont seules quelques-unes (1864 soit seulement 0,1% du total), sur les 1,3 million qu’en compte la France sont reconnues d’utilité publique. Quant aux autres …" __________________
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