Une (autre) guerre de trop
Une guerre, quelle qu'elle soit, est toujours "de trop". Ce phénomène récurrent, expression de la volonté de puissance, de l'hubris, sous toutes ses formes, porte toujours dans son sillage destructions et malheurs humains. Mais certaines nous apparaissent encore moins justifiées que d'autres. Par exemple, dans la longue série des guerres américaines, nous gardons encore en mémoire celle entreprise en Irak qui se termina pas un fiasco absolu, pour ne pas parler de l'Afghanistan, malgré les moyens déployés, conflit meurtrier dont le pays garde encore des cicatrices vives. La propagande de guerre, parfois grossière, joua un rôle central dans le déclanchement des confits, sous la tutelles des néo-conservateurs.
Les leçons de ces conflits, pour ne citer qu'eux, n'ont pas été retenues...et les peuples sont sans mémoire. Il n'y eu pas que la grossière manipulation du général Colin Powel - trompé-, qu'on envoya au front pour fournir des arguments susceptibles de déclencher une action d'envergure. Il y eu les alliés du jour comme Tony Blair, appelé le caniche de Bush, qui en rajouta une couche. Le bon Mr Biden participa lui aussi activement à ce projet d'invasion. Rumsfeld en fut un artisan diabolique. Tout ça pour ça!....Les néoconservateurs prétendaient vouloir établir une démocratie, par le biais d'une "destruction créatrice". On aboutit à un chaos qui dure...
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