vendredi 5 juillet 2024

Urgence démocratique

Face à nos consciences

                          Eviter les "extrêmes", disent-ils.

                               Quand  il a le feu à la maison, les pompiers ne tiennent pas compte des opinions du propriétaire. Il s'agit de sauver les meubles, avant de reconstruire. Certains, par calcul ou opportunisme, s'extraient du choix, se voilant la face devant les vrais dangers. Ceux qui ont des antécédents connus. Des témoignages sont là, des rappels, nombreux. D'hier et d'aujourd'hui.  D'inquiétants engagements se révèlent.  Ne pas se fier aux ripolinages et aux tartufferies.   On est  prévenu. En revenant, dans un autre contexte, un peu en arrière...Le roi est nu.      Mais où va-t-on?    Le racisme est devenu une "opinion"___ Rappel. _Belle brochette___ Comme ici. ___                             Selon HF:

« On n’a pas essayé » : cette petite rengaine a le don de froisser les historiens. Car, si, justement, la droite extrême a, par trois fois, déjà gouverné la France républicaine. Autre idée reçue : le Nouveau Front populaire serait trusté par l’extrême gauche. Mais de quoi parle-t-on au juste ? Réponses ici."

La participation...

                             ...disait déjà De Gaule, quand les institutions verticales de la V°République semblaient vaciller., Une notion-recours ou secours, très entachée d'ambiguïtés, quand on ne s'attache pas à en définir les conditions et les modalités, pour dépasser le rituel du vote traditionnel et régulier, qui délèguerait simplement pour quelques années des parcelles de pouvoir, de manière purement formelle.

   Rousseau comme Condorcet avaient déjà pointé le problème. Un problème essentiel quand on définit ce que doit être la citoyenneté dans une démocratie digne de ce nom.
     Dans le bouillonnement du mouvement d'aujourd'hui, beaucoup de voix s'élèvent pour redéfinir les conditions d'un contrôle et d'un partage du pouvoir, par le biais d'institutions électives horizontales et souples, renouvelées périodiquement, où le tirage au sort aurait sa part.
      C'est là une tâche nouvelle et exigeante, même si l'idée ne l'est pas, dont on doute que le pouvoir seul , dans sa verticalité instituée et ses nuées d'experts puissent en cadrer les conditions d'exercice.
     Une tâche qui va demander du temps, de la responsabilité, du civisme. Qui va demander que la colère retombe et que la réflexion s'impose, à laquelle beaucoup ne dont pas préparés dans le champ du politique. Ne serait-ce que pour confier aux plus sérieux, aux plus désintéressés, la fonction de représentation, même provisoire.
    Le génie de Condorcet peut encore nous inspirer, dans la recherche d'une formule acceptable et réaliste de "démocratie participative", notion souvent galvaudée.
   Le pouvoir au peuple, oui, mais de quoi parle-t-on? car l'idée, fondée démocratiquement, est entachée d'ambiguïtés. On le voit dans les confusions qui règnent au sujet de la notion de "populisme", utilisée à tort et à travers.
      Le populisme, notion souvent décriée, n'a pas que des acceptions douteuses. Si le souci du peuple, surtout des plus humbles, est revendiqué au nom d'un idéal d'égalité, on voit mal quel contenu dévoyé il pourrait induire.
     A l'heure où les institutions devraient être repensées, de même que l'élitisme au pouvoir, ou le fonctionnement de l'actuelle Europe, qui suscite bien des critiques (pour l'instant, il n'y a pas de peuple européen) , la notion de peuple, informé et actif, est à réinventer. A reconstruire. Non pas dans une unanimité impossible, mais dans une coexistence vivante toujours moins imparfaite.
     Le peuple n'a jamais fini de se construire comme peuple. L'éducation est le principal moteur.
             C'est un "contrat" toujours perfectible.
   La notion de peuple, non analysée, n'est pas exempte de contradictions. 
La démocratie est une tâche permanente et doit toujours être repensée et redéfinie.
   Il est urgent de réfléchir à la question des RIC


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