Alternatives au productivisme aveugle sur une planète en péril ? Fin d'un libéralisme économique sans vision d'avenir?
Comment (re)penser l'avenir?...
Des questions plus que des réponses...
(Photo:Spitzberg 1918>2002)
Il n’y a pas d’alternative !
"...Avec notre entrée dans l’ère de l’information, de l’écologie et de l’unification du monde qui en résulte, nous vivons sans doute un des plus grands bouleversements que l’humanité a pu connaître, périodes de rupture où les idées changent, où d’anciennes évidences se renversent, où les esprits s’égarent et l’incertitude domine. Les anciennes idéologies et les réponses qu’elles donnaient se révèlent complètement inadaptées à notre nouvelle situation. Tout est à repenser, mais il y a de nombreux écueils sur le chemin. Il faut bien avouer qu’il n’y a pas de solution simple car nous sommes ici face à un problème particulièrement difficile et complexe....
Au niveau le plus immédiat, la hausse du pétrole a pu servir d’élément amplificateur, comme au moment du premier choc pétrolier et de l’émergence des premiers mouvements écologistes, mais, aujourd’hui, ce qui motive l’hégémonie idéologique de l’écologie, c’est d’abord le réchauffement climatique qui s’accélère. Il faut d’ailleurs souligner que la période est un peu moins favorable à cette prise de conscience, malgré les mauvaises nouvelles qui s’accumulent, dès lors que nous connaissons temporairement un léger refroidissement dû à La nina. On voit notre difficulté à se projeter dans le long terme et notre sensibilité extrême à l’immédiat !Plus fondamentalement, sans doute, l’écologie s’impose du fait de la globalisation elle-même et du caractère global des problèmes qu’elle provoque. C’est notre destin planétaire commun qui nous rassemble, mais c’est aussi la conséquence de l’ère de l’information qui nous relie et nous fait connaître l’étendue des dégâts, conscience du négatif du progrès ainsi que du déchaînement des sciences et des techniques, avec leur puissance démesurée qui peut se retourner contre nous ; quand le temps est venu d’une post-modernité ou modernité réflexive qui est aussi le temps d’une société post-industrielle. L’écologie politique n’est pas tant un nouveau paradigme ou de nouvelles valeurs, ce n’est pas l’amour de la nature, mais l’accès (difficile) à un nouveau stade cognitif, celui d’une conscience planétaire et de la responsabilité de nos actes envers les générations futures. .."
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