jeudi 5 février 2009

Camdessus: le sauveur ?


"AU SECOURS, CAMDESSUS EST DE RETOUR!"

L'ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI) a été choisi par le gouvernement pour prendre la tête de la société de refinancement créée dans le cadre du plan de soutien aux banques. Thierry Coste, ancien du Crédit Agricole, en sera le directeur général.

-« L’Argentine a une histoire à raconter au monde : une histoire sur l’importance de la discipline fiscale, des changements structurels, et une politique monétaire rigoureusement maintenue », Michel Cadmessus, 1er octobre 1998, au siège du FMI
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-La critique la plus féroce revient à Joseph Stiglitz, Prix Nobel d’économie, quand il juge la politique menée par Camdessus à la tête du FMI :"Ce qui est grave, ce n’est pas seulement d’avoir exigé des mesures qui ont abouti à la crise ; c’est de les avoir exigées alors qu’il n’y avait pratiquement aucune preuve qu’elles favorisaient la croissance, et de multiples preuves qu’elles faisaient courir aux pays d’énormes risques"(Les Echos 14sept 1998).Camdessus a toujours persisté dans sa croyance en l’idéologie de l’école de Chicago.
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-Question : Comment peut-on être directeur du FMI et chrétien ?
Etre chrétien c'est rechercher le bien public. Or la mission des institutions internationales est d'être au service du bien public international. Je suis fier que, sous mon mandat, malgré la succession des crises des années 1990 - le Mexique, l'Asie -, nous ayons empêché que la situation ne dégénère et ne se déclenche une crise majeure analogue à celle de 1929. Etre chrétien, c'est rechercher le bien public, propos de Michel Camdessus, recueillis par Henri Tincq, Le Monde 16 janvier 2001
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Michel Camdessus: la relance avec du vieux:
"...Camdessus, propulsé refinanceur en chef de l’économie française, a un sacré passif dans la finance internationale. Patron du FMI de 1987 à 2000, il fut l’artisan de tous les plans de rigueur qui ont coulé tant de pays émergents. Quelques mois avant l’effondrement de l’Argentine en 2000, il assurait sans rire que « l’Argentine a une histoire à raconter au monde : une histoire sur l’importance de la discipline fiscale, des changements structurels, et une politique monétaire rigoureusement maintenue ». Résultat de cette belle histoire : un système bancaire flingué, et une misère dont le pays se remet à peine.
Libéral, Camdessus assume le qualificatif, sans complexe. Son rapport de 2004, intitulé « Le sursaut », fut le livre de chevet du candidat Sarkozy en 2007. Certes un peu caricaturé en brûlot ultra-libéral, mais bien orienté tout de même. « La libéralisation financière a mauvaise réputation, mais elle demeure le but final correct », disait-il en 1998 à la Tribune. Etrange citation pour un catholique assumé, qui fut même conseiller de Jean-Paul II..."

- Michel Camdessus va présider la société de refinancement des banques:
"Il s'agira d'une société privée dans laquelle l'Etat détiendra 34% du capital, c'est à dire la minorité de blocage", et "elle sera présidée par Michel Camdessus qui en a accepté la responsabilité", a ainsi annoncé la ministre de l'Economie, Christine Lagarde.La ministre a également annoncé que "son directeur général en sera Thierry Coste". Celui-ci est un ancien du Crédit Agricole où il était responsable des activités de gestion d'actifs.
-Camdessus : un pyromane pour éteindre l’incendie bancaire !
-Camdessus : un pyromane pour éteindre l’incendie bancaire ! | AgoraVox

-Les fourberies de M. Camdessus, par Martine Bulard:
Qui a dit : « J’observe avec satisfaction que les Russes ont rempli les critères macroéconomiques en matière de désinflation et de budget » ? M. Michel Camdessus, alors directeur du Fonds monétaire international (FMI). C’était en janvier 2000 (1). Au même moment, les statistiques officielles confirmaient une chute d’un tiers du produit intérieur brut en Russie entre 1989 et 2000, et un recul sans précédent de l’espérance de vie (3,7 ans) (2), sans parler de la naissance d’une mafia...
Cet ex-maître à penser du FMI, nouveau conseiller de Jean Paul II, a pour particularité d’être un expert qui se trompe tout le temps. Là où M. Camdessus est passé, les économies émergentes ont trépassé. Il a même dû démissionner de la direction de l’institution internationale, le 14 février 2000, un an avant la fin de son mandat, en raison des contestations de sa politique ultralibérale.
En treize ans de règne sur le FMI, il a pu appliquer son programme. Résultat : une dizaine de crises financières majeures. A chaque fois, les solutions imposées ont aggravé les crises, quand elles ne les ont pas tout simplement provoquées. Ce fut le cas au Mexique (1994), en Thaïlande (1997), puis dans l’ensemble des économies de l’Asie du Sud-Est (1997-1998), en Russie (1998), au Brésil (1999). L’expert quitta la place avant de constater les dégâts de sa politique en Turquie (2001) et surtout en Argentine (2001-2002). « J’avais l’illusion que je pouvais être architecte, a-t-il expliqué, le 19 juin 2000, devant l’assemblée de la Compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur (Coface), à Paris. Je n’ai été que pompier. » Un pompier pyromane.
A elle seule, la crise indonésienne résume la méthode Camdessus...."

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