CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
jeudi 26 février 2009
Téléréalité , réalité de la télé
Trash télé...
"La “télé-réalité” est une sorte de gigantesque miroir tendu à nous-mêmes, dans lequel nous aimons à nous regarder, pour le meilleur et pour le pire" (C.André)
"...Tout ça pour le profit d’une industrie. Pour Pékin express c’est plus prosaïque : on vend aux gens un jeu d’aventure et ils se retrouvent dans une télé-réalité truquée. Certains s’en aperçoivent, mais, chemin faisant, deviennent esclaves de leur image et ça les intéresse finalement moins de gagner le gain qui est en jeu que de se montrer à la télé parce qu’ils apparaissent comme des héros. C’est toujours l’esclavage par rapport à sa propre image. Et aujourd’hui la société vit sur cette dynamique. On n’a plus besoin de chaînes ni de fouets, il y a cette image puissante dont une industrie profite."
"...Le CSA est comme les gendarmes dans les pays sous-développés : ils laissent passer les gens aux feux rouges sans rien dire. Quand on fait passer de l’emmental pour du camembert sur France 2 le CSA fait semblant de fonctionner. En revanche quand il y a de grosses dérives sur la télé-réalité, comme sur Pékin Express l’an passé, il ne regarde même pas ce qui se passe. Le CSA c’est de pur forme, c’est un organisme complètement vérolé. Quant à Christine Albanel, elle est ministre de la culture et de la communication. C’est antinomique. La communication c’est presque l’ennemi de la culture, aujourd’hui..."
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La tentation d’une île : les dessous de la téléréalité | AgoraVox:
"« La violence, le sexe, le sensationnel sont les moyens auxquels les producteurs de télévision recourent le plus facilement : c’est une recette sûre, toujours apte à séduire le public. Et si celui-ci vient à s’en lasser, il suffit d’augmenter la dose » écrivait le philosophe Karl Popper (La télévision : un danger pour la démocratie, Anatolia éditions, 1994).
Ces propos visionnaires ont été tenus il y a quinze ans et force est de constater que l’analyse de Popper se confirme. La téléréalité est arrivée en France avec Loft story et, depuis, ce « concept » (terme philosophique curieusement prisé en télé) d’émission fait la fortune d’une poignée de producteurs grâce à des recettes simples, vulgaires, cyniques, cruelles qui ne visent sûrement pas à élever l’esprit des téléspectateurs, mais à meubler leur temps de cerveau disponible.
Si cela ne suffit pas on fera pire. Les candidats ? Pourvu qu’ils aient leur heure de gloire, ils n’iront pas se plaindre et continueront de vivre éternellement leur seconde de célébrité. Regardons Loanna aujourd’hui quasiment obligée de s’inventer une agression pour pouvoir témoigner devant les caméras.
Aujourd’hui la fronde vient de Philippe Bartherotte, un homme qui pendant sept ans, de 2001 (année qui marque le début de la téléréalité en France), jusqu’en 2008 a participé aux plus importantes émissions du genre : L’Île de la tentation, la Star’Ac et Pékin Express.
Au passage il nous apprend que le service public, attiré par la téléralité a planché sur un « concept » mettant en scène de vrais chômeurs.
Serait-ce un scoop ? Toujours est-il qu’au détour de l’interview qui figure ci-dessous, Philippe Bartherotte révèle que Jean-Louis Borloo aurait interdit d’antenne cette émission.
Précisons également qu’un autre reality-show, tout aussi scandaleux, avait été préparé et enterré par France télévision.
Le témoignage de Philippe Bartherotte est exceptionnel parce qu’il vient de l’intérieur et que surtout il s’attarde moins sur des aspects anecdotiques ou croustillants (même s’il y en a dans son livre) que sur la manière dont on traite les candidats, comment on les humilie, comment on joue avec leurs nerfs, comment on exploite leur image (se rappeler de l’exploitation éhontée de celle de Grégory Lemarchal), comment on les trompe.
Un jour de 2008 Philippe Bartherotte en a assez de gâcher sa vie et de mentir aux candidats. Marre également de son statut d’intermittent du spectacle et des nombreuses heures supplémentaires impayées qui permettent à une poignée de maisons de productions (Endémol, Be happy, Réservoir prod, etc.) de s’enrichir grassement en exploitant leurs salariés et en volant le contribuable.
Il prit donc contact avec Christophe Nobili, journaliste du Canard enchaîné, qui publia le 5 mars 2008 un article retentissant sur les coulisses truquées de Pékin Express. Depuis, l’avocat Jérémie Assous a gagné contre TF1 dans l’affaire des emplois dissimulés, Philippe Bartherotte a sorti La tentation d’une île (Jacob-Duvernet éditions) et l’on a appris que l’Île de la tentation, c’était fini.
Pourtant, la téléréalité continue. et comme l’écrit Nick Carraway, un rédacteur d’Agoravox, elle est en train de toucher aux sommets de l’odieux. De pire en pire. Pour le plus grand bonheur des téléspectateurs réels..."
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-Que penser de la télé-réalité ? : "La “télé-réalité” est une sorte de gigantesque miroir tendu à nous-mêmes, dans lequel nous aimons à nous regarder, pour le meilleur et pour le pire"
-Recherche Google : telerealité
-Jusqu’où ira la télé réalité ?
-Téléréalité: un phénomène social en expansion
-Ils ont participé à un casting de téléréalité : ils racontent
-Le trou du regard
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- Pornographie de la violence ?...
-Le Président et ses chaînes
- Télé : vous avez dit information ?
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