C'est des USA seuls que viendra le début d'un réglement des problèmes au M.O. , car eux seuls peuvent peser sur Israel
On savait Obama plutôt discret sur les problèmes du Moyen-Orient , bien avant son élection.
Il avait même essayé de s'attirer les bonnes grâces de l'AIPAC , et affirmant sans retenue son soutien à la politique d'Israël. On pouvait penser à un silence et à une alliance tactiques.
Or,élu, il ne dit rien sur Gaza en ruines, sur l'occupation/colonisation de la Cisjordanie Mieux il choisit comme secrétaire général de la Maison-Blanche, Emanuel Rahm, que le journal israëlien Maariv appelle « notre homme à la Maison-Blanche ».
Où est la rupture? N'y a-t-il pas lieu de s'interroger ?Où est la parole différente attendue du Président, alors que la politique israëlienne prend un dangereux virage vers l'extrême droite?
Les clés du nouveau Proche-Orient entre les mains d'Obama | Rue89:
"...Pour Tzipy Livny, citée par le quotidien Maariv:"Netanyahou ne croit pas au processus de paix et est prisonnier des visions traditionnelles de la droite [hostile à un retrait de Cisjordanie]. Dans ces conditions, la meilleure option est de servir le peuple dans l’opposition."Car le vrai vainqueur du scrutin, c’est bien Avigdor Lieberman, le dirigeant d’un parti, Israël Beiteinu ("Israël notre maison") qui a fait campagne sur le dos des Arabes israéliens dont il a mis en doute le statut au sein d’Israël, et sur l’idée que la guerre de Gaza n’était pas allée assez loin.Et s'il accepte le principe de deux Etats, c'est en procédant à un charcutage territorial qui échangerait les zones arabes de Galilée contre les grandes colonies juives de Cisjordanie difficilement acceptable pour les Palestiniens.Ce futur gouvernement de droite a déjà annoncé la couleur: la question palestinienne n’est pas sa priorité autrement que dans sa dimension économique, et il s’assoit sans complexes sur la "Feuille de route" élaborée en 2007 par le gouvernement sortant avec les Etats-Unis et l’Autorité palestinienne, qui n'avait, il est vrai, mené nulle part...
Obama peut-il tordre le bras d’Israël ? C’est, au bout du compte, la véritable inconnue de cette équation.Il y a quelques semaines, l’ancien ministre français des Affaires étrangères, Hubert Védrine, rapportait dans son tchat sur Rue89 une conversation qu’il avait eue avec Henry Kissinger, l’ancien grand architecte de la diplomatie américaine. Kissinger lui avait dit:"Tout le monde sait comment résoudre le conflit du Proche-Orient, la seule chose qui manque, c’est la volonté politique."Cette volonté politique existe-t-elle cette fois à Washington?..."
-Obama parle d'Israel et de Palestine par CHOMSKY Noam:
"...Obama ne dit pas un mot sur l’extension du peuplement et des constructions en Cisjordanie, ni sur les mesures alambiquées pour contrôler la vie des Palestiniens, dans le dessein de détruire les perspectives d’une solution pacifique à deux états. Son silence est la sinistre réfutation de ses fioritures oratoires sur la façon dont “je ferais tous les efforts pour obtenir deux états vivant côte à côte dans la paix et la sécurité“.Ignorée aussi l’utilisation par Israël d’armes étasuniennes à Gaza, en violation non seulement des lois internationales mais aussi étasuniennes. Oublié l’envoi par Washington à l’apogée de l’attaque israélo-étasunienne de nouvelles armes à Israël, ce que les conseillers d’Obama sur le Moyen-Orient n’ignoraient certainement pas..."
- Le silence complice d’Obama sur Gaza:
"...Obama est toujours en mesure d’exercer une influence, mais plus il attend, moins il en aura le pouvoir, et plus il sera vraisemblablement considéré comme le continuateur de l’échec politique de George Bush au Moyen-Orient...."
-Gaza : le silence d'Obama ternit précocement son auréole | Rue89:
"...A court terme, il n'y aura pas de miracle Obama. On s'en doutait bien sûr; mais avant même que le 44e président ne s'assoie dans le bureau ovale, c'est désormais chose explicite."
-Silence d’Obama, carnage à Ghaza | AgoraVox
-Le silence d'Obama sur Gaza annonce-t-il un changement de politique vis-à-vis d'Israël? | Mediapart:
"...Il y a de plus en plus de voix qui s'élèvent aux Etats-Unis demandant au nouveau président d'être plus ferme avec les Israéliens. «L'ère des liens exclusifs entre les Etats-Unis et Israël arrive peut-être à son terme, expliquait récemment l'ancien conseiller diplomatique David Aaron Miller dans Newsweek. Si la nouvelle administration envisage sérieusement de parvenir à un accord de paix, elle devra être dure, bien plus dure que ne l'ont été Bill Clinton ou George W. Bush [avec les Israéliens].»
-Obama. Proche-Orient : un inquiétant silence:
"...« Il a été élu avec le soutien du monde entier », estime ainsi Hind Khoury, la déléguée générale de Palestine à Paris : « Les peuples qui souffrent de la guerre et de l’injustice, comme le nôtre, attendent de lui un vrai changement. L’enthousiasme qu’a suscité son élection lui en donne la légitimité. Nous attendons que les États-Unis cessent d’être partiaux et imposent à Israël l’application du droit international. La fin de l’occupation, de vraies négociations, et deux États : celui d’Israël et celui de Palestine, avec Jérusalem comme capitale pour les deux. Bush l’a promis tardivement, il ne l’a pas fait. Il faut qu’Obama commence tout de suite par cela. Le monde l’attend là-dessus et il peut s’appuyer sur l’Union européenne et sur le président Sarkozy pour le faire. Je pense qu’il sera plus multilatéral. »...
-Ce qu’a raté Obama au Moyen-Orient
-Comment Barack Obama a appris à aimer Israël:
"J’ai rencontré le candidat démocrate à la présidence, le Sénateur Barack Obama, pour la première fois, il y a près de dix ans, quand il vint parler à l’Université de Chicago en sa qualité de représentant de l’Etat d’Illinois. Je l’ai trouvé progressiste, intelligent et charismatique. Je me souviens très bien avoir pensé : « si seulement un homme de ce calibre pouvait devenir un jour président ».
Vendredi, Obama a prononcé un discours devant le Comité des affaires publiques américano-israéliennes (AIPAC) à Chicago. Ce discours était très attendu dans les cercles politiques judéo-américains qui faisaient grand bruit de la cour empressée que le candidat faisait aux riches donateurs pro-israéliens de la campagne électorale qui avaient jusque là généralement penché en faveur de sa principale rivale, la Sénatrice Hillary Clinton.
Dans son commentaire sur le discours, Shmuel Rosner, correspondant de Ha’aretz à Washington, a conclu qu’Obama « semblait aussi ferme que Clinton, aussi solidaire que Bush, aussi amical que Giuliani ». Sur le plan rhétorique du moins, Obama avait réussi tous les tests que l’on pouvait souhaiter qu’il passât. Conclusion : il est pro-Israël, un point, c’est tout.Israël est « notre plus grand allié dans la région et la seule démocratie établie » a dit Obama, assurant l’auditoire que « nous devons préserver notre engagement total à l’égard de la relation de défense unique avec Israël en finançant entièrement l’aide militaire et en poursuivant les travaux sur Arrow et les programmes de défense anti-missile apparentés ». De tels systèmes avancés coûtant des milliards de dollars aideraient Israël à « décourager les attaques lancées par missile d’aussi loin que Téhéran et d’aussi près que Gaza », a-t-il affirmé,. Comme si la population de Gaza, affamée, assiégée et traumatisée était sur le point de produire des missiles balistiques intercontinentaux.Pas une critique d’Israël ne sortit de la bouche d’Obama, ni pour ce qui est de la construction ininterrompue de colonies et du mur ou des bouclages qui rendent la vie intenable pour des millions de Palestiniens."
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- Obama: ruptures ?
- Obamadeception : déjà...
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