vendredi 11 juin 2010

La vitesse: dépassée...

Lever le pied...d'urgence!

Contre le piège de l'ivresse et du stress de la vitesse, la chrono-phrénie ambiante...
_____Le temps, notre meilleur allié
__A éviter
_Plus ça va vite...

L'homme pressé vit en marge de lui-même
La Lenteur fait gagner du temps


Marcher (ou rouler): une philosophie





"Une sage lenteur a raison de la hâte" (Th. de Mégare
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Les seules vérités qui vaillent sont des vérités lentes" (E.Orsenna)
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Tout ce qui doit durer est lent à croître" (L. De Bonald)

Montaigne(Essais) : « Le monde n’est qu’une branloire pérenne. Toutes choses y branlent sans cesse : la terre, les rochers du Caucase, les pyramides d’Egypte, et du branle public et du leur. La constance même n’est autre chose qu’un branle plus languissant. Je ne puis assurer mon objet. Il va trouble et chancelant, d’une ivresse naturelle. Je le prends en ce point, comme il est, en l’instant que je m’amuse à lui, je ne peins pas l’être, je peins le passage. »

_________Le zen comme remède au stress ambiant,au sentiment d'urgence, à l'insatisfaction de l'instant, au sentiment d'incomplétude

















-Le droit à la lenteur:
"...Je n’irais pas jusqu’à proposer des courses d’escargots à la place des Formule 1 ou de remplacer Usain Bolt par Fidel Castro, mais ne devrait-on pas mettre un terme aux mythes prométhéens qui inondent notre imaginaire ? Peut-on encore rêver à conquérir l’univers et à atteindre la vitesse de la lumière quand on n’est pas capable de boucher un foutu trou dans un puits de pétrole ou lorsqu’un misérable nuage de cendres provoque une panique générale chez les classes aisées de la planète ? Le mythe de la connaissance universelle et instantanée qu’apporte Internet me paraît également très magnifié : Certes, on a accès gratuitement aux plus grands chefs d’œuvre, mais qui prend encore le temps de les découvrir ? De la même manière, le débat politique surfe sur l’actualité et ne s’attarde que rarement sur des questions qui mériteraient de s’étaler sur une durée plus importante. .. Je propose (toutefois) aux retraités oisifs, aux hommes pressés, aux chômeurs patentés et à tous les autres d’investir la scène politique pour remettre au goût du jour la démocratie participative chère à Jean-Jacques Rousseau et à Ségolène Royal et pour en finir avec cette démocratie représentative qui ne vit qu’au rythme des élections. Prenons le temps d’inventer notre avenir ! .."
Retrouver sa tortue intérieure:
"'...Pourquoi sommes-nous si pressés? Comment guérir de cette obsession du temps? Est-ce possible, et seulement désirable, d'aller moins vite Selon vous, nous sommes tous contaminés...
En Occident, personne, ou presque, n'échappe au virus. Je suis journaliste, je voyage souvent et j'écoute beaucoup les gens: tous se plaignent de manquer de temps. Sans doute parce que nous vivons dans une culture de consommation et que nous brûlons d'accumuler autant de biens et d'expériences que possible. Nous voulons faire une carrière honorable, nous occuper de nos enfants, sortir avec nos amis, pratiquer un sport, aller au cinéma, jouir d'une vie sexuelle harmonieuse... Il en résulte un constant décalage entre ce que nous attendons de la vie et ce que nous en obtenons, lequel nourrit le sentiment que nous n'avons jamais assez de temps. Du coup, la tentation d'aller plus vite, de courir contre la montre devient irrésistible. Nous sommes devenus des drogués de l'activité. Selon une étude menée en 2003 auprès de 5 000 travailleurs britanniques, 60% des personnes interrogées déclaraient ne pas envisager de prendre toutes leurs vacances. Et savez-vous qu'en moyenne les Américains délaissent chaque année un cinquième de leurs congés?Mais il y a aussi une jubilation à vivre vite...

Dans une nouvelle baptisée La Lenteur, Milan Kundera parle de la vitesse comme d'une extase. Bien sûr, la rapidité est très stimulante, très excitante. Comprenons-nous, ce livre n'est pas une déclaration de guerre à la vitesse. Le problème est que notre amour de la vitesse, notre obsession d'en faire toujours plus en moins de temps a passé les bornes. Elle s'est transformée en dépendance. Nous ne savons plus lever le pied, changer de rythme. Aujourd'hui, nous privilégions la quantité au détriment de la qualité..."
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LE TEMPS ou ELOGE DE LA LENTEUR
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Eloge de la lenteur- jean-claude mougin
-Avec Paul Virilio, prenons le temps de penser à la vitesse
___-«La vitesse réduit le monde à rien»
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Eloge de la paresse
- Proposition pour une préface au livre de Paul Lafargue

-La vitesse chez Sarkozy
_________-Temps, travail et capitalisme industriel
____-Sociologie du travail et critique du temps industriel
__-Catégories de temps et relativités culturelles
_En quatrième vitesse: accélération et désynchronisation

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