
Influences au coeur de l'Etat
__Sport national et pratiques juteuses_
__Malgré de timides efforts des démocrates pour contrer la corruption au coeur des instances législatives des USA , la mise en place d'organismes de contrôle purement formels, certaines initiatives citoyennes, force est de constater que la vieille pratique du lobbying a encore de beaux jours devant elle, selon une tradition maintenant bien établie.
La démocratie américaine ne serait-elle pas un mirage, les élus une caste?
Les limites institutionnelles et le fonctionnement de ce grand pays ne contribuent pas à la guérir de ses tares.
Tocqueville en avait déjà pointé certains aspects.
On peut se demander si  les lobbyistes n'ont pas acheté le Congrès américain...__Par  exemple"...C’est en toute légalité que des groupes d’intérêt ont  dépensé 32 523  dollars par jour de session et par parlementaire pour  acheter leurs  votes (des élus). Ce qui ailleurs est jugé comme une activité  criminelle est admis  comme un simple business dans un pays qui refuse  la notion d’intérêt  général et fonde la représentativité parlementaire  sur des coalitions  d’intérêts particuliers..."
___Pour le président James Madison (1751-1836), l’un des pères fondateurs des États-Unis, « Le système politique États-unien fut basé sur l’inégalité naturelle des hommes ». En effet, la valeur philosophique triomphante étant la richesse et la richesse engendrant le pouvoir, les personnes exerçant le pouvoir -une minorité supérieurement douée et essentiellement composée d’hommes blancs- n’ont de comptes à rendre qu’à leurs pairs. La population, quant à elle, doit se contenter de la lutte économique pour répondre à sa quête de sens. On ne s’étonnera donc pas de constater que les législateurs états-uniens se présentent comme les défenseurs de groupements d’intérêts et non de l’intérêt général. Et que, dans la pratique, ils défendent souvent leurs intérêts personnels plutôt que ceux des groupes coalisés qu’ils prétendent représenter...
__Capitol Offenders rappelle à plusieurs reprises des faits essentiels : en 1999, 36.959 entreprises, entités commerciales ou groupements d’intérêts étaient répertoriés comme faisant du lobbying auprès des législateurs des États fédérés, ce qui équivaut à 6 groupes de lobbying pour chaque élu ! Par ailleurs, 18 % des parlementaires d’État ont des liens financiers avec des entités commerciales ou organisations faisant du lobbying auprès des gouvernements fédérés. Au cours des périodes électorales de l’année 1998, individus et organisations ont versé plus de 1,1 milliard de dollars aux candidats, ce qui revient à une effarante moyenne de plus de 150.000 dollars de contribution pour chaque élu en fonction. Enfin, entre 1998 et 2002, plus de 100.000 lois ont été adoptées par les États fédérés, affectant la vie de chaque citoyen états-unien...
___La morale puritaine, dont se prévaut la classe dirigeante aux États-Unis, condamne sévèrement non seulement la corruption active, mais aussi l’acceptation de situations où l’on est susceptible de céd
 er  à un  conflit d’intérêt. Le département d’État conduit des campagnes au  sein  des institutions internationales, comme l’OCDE ou l’ONU, pour   sanctionner des comportements qui portent atteinte à la   libre-concurrence. La NED/CIA, via l’association Transparency  International, dénonce les États qui tolèrent les bakchichs. Cependant,  la même morale puritaine s’accommode sans difficulté des  mêmes  pratiques lorsqu’elles sont légalisées. Elle ne s’indigne pas des  flots  d’argent versés par de grandes entreprises sur les élus locaux   états-uniens pour acheter leurs votes dès lors que les lobbyistes sont   dûment répertoriés et les sommes déclarées. Dans  la pratique, les lois d’encadrement éthique aux États-Unis  n’ont pas  pour finalité d’interdire la corruption, mais de la légaliser  et de la  rendre transparente. Le marché des élus est érigé en  libre-marché et les élus eux-mêmes se vendent en respectant des règles  de libre-concurrence. Dans  les États du tiers-monde, on encaisse discrètement des   dessous-de-table. Aux États-Unis on déclare des pots-de-vins sous le nom   politiquement correct de « contributions ». Dans les États du tiers-monde, on peut acheter des dérogations aux lois. Aux États-Unis, on peut acheter les lois..."
er  à un  conflit d’intérêt. Le département d’État conduit des campagnes au  sein  des institutions internationales, comme l’OCDE ou l’ONU, pour   sanctionner des comportements qui portent atteinte à la   libre-concurrence. La NED/CIA, via l’association Transparency  International, dénonce les États qui tolèrent les bakchichs. Cependant,  la même morale puritaine s’accommode sans difficulté des  mêmes  pratiques lorsqu’elles sont légalisées. Elle ne s’indigne pas des  flots  d’argent versés par de grandes entreprises sur les élus locaux   états-uniens pour acheter leurs votes dès lors que les lobbyistes sont   dûment répertoriés et les sommes déclarées. Dans  la pratique, les lois d’encadrement éthique aux États-Unis  n’ont pas  pour finalité d’interdire la corruption, mais de la légaliser  et de la  rendre transparente. Le marché des élus est érigé en  libre-marché et les élus eux-mêmes se vendent en respectant des règles  de libre-concurrence. Dans  les États du tiers-monde, on encaisse discrètement des   dessous-de-table. Aux États-Unis on déclare des pots-de-vins sous le nom   politiquement correct de « contributions ». Dans les États du tiers-monde, on peut acheter des dérogations aux lois. Aux États-Unis, on peut acheter les lois..."-On peut par exemple, trouver huit lobbyistes santé pour chaque élu à Washington, un puissant lobby des opérateurs auprès du congrès américain. Le poids du lobby pro-israëlien est particulièrement puissant: des relations très particulières. L'AIPAC est devenue incontournable. L'écologie(à l"américaine) fait aussi l'objet d'un lobbyisme intense....
___________________________________________Bruxelles n'est -il pas devenu aussi un carrefour privilégié d' intense lobbying, comme le pense l'ancien expert européen Raoul M. Jennar?
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