CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
samedi 2 juillet 2011
Big (or thin) Society?
Big Society ou grand fiasco ?
UK Uncut! Arrêtez le massacre!
_On se demande si Cameron et son équipe ne sont pas en train de brader le royaume
Le FMI et l'OCDE ont applaudi. David Cameron serre les boulons, comme prévu: slimming diet!
Le malade ne survivra pas. L'austérité est au programme pour le plus grand nombre. Le massacre est en cours, n'épargnant surtout pas les plus pauvres (dont la reine!..-lol!_Poor queen!)
La City, de son côté, continue à pomper avec allégresse, la "santé bancaire" retrouvée (quoique...), grâce à la générosité des aides publiques.
_Hélas pour Cameron, de plus en plus de sujets du Royaume, même parmi ses proches, pensant qu'il compromet l'avenir par dogmatisme libéral aveugle, contestent son projet de Big Society, qui signifie tout bonnement, malgré ses démentis, un désengagement de l'Etat, que Maggie n'aurait pas désapprouvé.
Le pauvre, il "s’échine depuis plusieurs années à faire partager sa passion pour une Grande-Bretagne fondée sur ce qu’Edmund Burke [philosophe irlandais du XVIIIe siècle] appelait les “petites brigades”. Dans cette optique, des groupes de volontaires, des animateurs de quartier façon Obama, des associations et des organisations caritatives issues de la société civile sont appelés à se substituer à un Etat en retrait pour assumer progressivement la gestion de services variés, des bibliothèques à l’office des forêts, en passant par les toilettes publiques..."
_Retour au 19° siècle, époque de Dickens? Big Society ou bullshit [connerie] ?
En tous cas, rhétorique stérile. Miroir aux alouettes ...qui ne trompe plus beaucoup d'Anglais, qui commencent à sortir de leur passivité et à descendre dans la rue, contre la grande liquidation.
.Devant les effets d'une politique qui s'inspire directement des USA, l'opinion commence à réagir. Des manifestations inhabituelles dans le Royaume se développent et d'autres sont à venir. Une radicalisation qui ne touche plus seulement les étudiants.
«Nous voulons démonter le mythe selon lequel 1) nous sommes tous dans le même bateau, et 2) il n'y a pas d'autre alternative que la rigueur. Il nous semble décisif de casser cette rhétorique, pour que les gens comprennent que le gouvernement leur ment. Nous présentons donc des alternatives simples. Par exemple en attirant l'attention sur l'évasion fiscale: cela représente 25 milliards de livres par an à l'échelle de la Grande-Bretagne. C'est choquant. Cet argent suffirait à remplacer les coupes budgétaires du secteur public... Ou encore les aides aux banques: on leur donne 100 milliards de livres par an, sans même parler des plans d'aide en temps de crise», assure Dani Wright.
_Des coupes claires affectent tous les domaines des services publics, surtout l'éducation et les problèmes de santé.
"Un (autre) objectif, peut-être le plus important est la démolition de toutes les conquêtes de l’immédiat après-guerre, le « welfare state ». Ce sont les services publics qui sont dans le collimateur, en particulier le National Health Service. Le gouvernement voudrait le réduire à une sorte d’organisme de financement et de contrôle de compagnies privées auxquelles on confierait les tâches de santé publique.Leur mise en concurrence entraînerait le transfert de plus d’un million d’emplois du NHS vers des myriades de compagnies privées dont certaines sont grandes et puissantes. Cela s’appuie sur une attaque idéologique contre le service public : les conservateurs ne cessent de louer les « bienfaits du marché », de dénoncer le « trop d’Etat » et de promouvoir le volontariat et le bénévolat."
Pendant ce temps , la pompe à phynance de la city, secteur choyé, fonctionne comme jamais.
Deux mondes aux antipodes l'un de l'autre, dont l'un fonctionne aux dépends de l'autre. La moralisation des affaires attendra. Et Cameron parle de justice...
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