Protéger les contribuables?____________________________[Billet du Lundi]
___"Carl Levin, sénateur démocrate du Michigan – corédacteur de la «Volcker Rule», actuellement examinée devant le Congrès et dont l’application, prévue pour juillet 2012, a déjà été repoussée –, a clamé: «L’annonce d’aujourd’hui nous rappelle le besoin d’établir des règles strictes et efficaces pour protéger les contribuables d’avoir à couvrir des paris très risqués.»
_Une fois de plus, ces règles présentées comme devant, enfin, 
assurer la régulation des opérations bancaires apparaissent comme des 
filets troués..Nous «pouvons faire confiance» à la capacité des grandes 
banques – entre autres celles qui ont le plus à craindre d’une 
régulation, même limitée, soit Goldman Sachs et Morgan Stanley – pour 
retarder toute réglementation un peu sérieuse.
Et si un «gros accident» arrive: la FED, l’Etat et donc les contribuables passeront à la caisse. Il ne s’agit donc pas de réguler, il faut déprivatiser ceux qui ont une telle emprise sur des segments décisifs de l’économie..." (C.A. Udry)
Et si un «gros accident» arrive: la FED, l’Etat et donc les contribuables passeront à la caisse. Il ne s’agit donc pas de réguler, il faut déprivatiser ceux qui ont une telle emprise sur des segments décisifs de l’économie..." (C.A. Udry)
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 Ça se passe comme ça chez Goldman Sachs...
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| [Une banque prête à tout] | 
Une sorte de société secrète, une culture d'entreprise unique au monde, un  Big Brother à sa manière, un Etat dans l'Etat.
Ses pratiques douteuses sont dénoncées depuis longtemps.
Mais la banque, ayant bien profité de l'affaiblissement des autres, fait la pluie et le beau temps et continue son lobbying à la Maison Blanche, où pullulent les conseillers spéciaux 
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__Dans la finance, le casino continue...
 "...Les banquiers l’avaient promis. Ils avaient tiré les leçons de la 
crise financière. Plus jamais ils ne céderaient aux sirènes de la 
finance casino. C’en était fini des spéculations à outrance, des parties
 de poker sur les marchés, des inventions diaboliques. Les subprimes 
[2], CDO [3], CDS [4] et autres leur avaient servi de leçon. Ils ne se 
laisseraient plus entraîner dans des dérives risquant d’amener le monde 
entier au bord du gouffre. On ne les reverrait plus pris dans des 
scandales comme l’affaire Kerviel [Jérôme Kerviel opérateur de marché de
 la française Société Générale, accusé par cette dernière d’être à 
l’origine de pertes à hauteur de 4,82 milliards d’euros]. Désormais, ils
 renouaient avec les usages traditionnels de la banque.Les différents gouvernements avaient écouté avec attention ces engagements, puis avaient décidé de remiser sagement l’essentiel des réglementations qu’ils envisageaient d’imposer au monde bancaire, sous la pression de l’opinion publique. Les banquiers avaient compris. Il n’était pas besoin d’en rajouter, affirmaient-ils, sensibles au lobbying intensif du monde bancaire pour éviter toute réforme dure...
 Quatre ans après, il apparaît que rien n’a changé dans le monde de la
 finance. La première banque américaine, JP Morgan, vient d’annoncer une
 perte de 2 milliards de dollars, liée à des spéculations erronées sur 
des dérivés de crédit. C’est une des pertes de trading les plus élevées 
dans l’histoire de Wall Street. Et elle pourrait encore augmenter: la 
banque pourrait avoir à enregistrer un milliard de dollars de pertes 
supplémentaires, dans les semaines à venir...."
Quatre ans après, il apparaît que rien n’a changé dans le monde de la
 finance. La première banque américaine, JP Morgan, vient d’annoncer une
 perte de 2 milliards de dollars, liée à des spéculations erronées sur 
des dérivés de crédit. C’est une des pertes de trading les plus élevées 
dans l’histoire de Wall Street. Et elle pourrait encore augmenter: la 
banque pourrait avoir à enregistrer un milliard de dollars de pertes 
supplémentaires, dans les semaines à venir...."__________ Les bonnes résolutions n'auront eu qu'un temps. Le capitalisme toxique continue ses ravages.
Quel Roosevelt sortira la finance de l'économie casino?
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