....Que je ne saurais voir..
Pauvre Vénus, obligée de draper ses charmes!
La burqa intégrale, quoi!
Halte-là! Les mollahs sont là!
Génuflexions devant ces clients chics à gros cheikhs.
Mettons un peu nos valeurs entre parenthèses.
Surréaliste! Ceci n'est pas un nu!
Cela a le don de me mettre en boîte.
Heureusement, cela fait rire beaucoup d'Iraniens.
_________________________
CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
samedi 30 janvier 2016
LA quadrature de SCHENGEN
Nouvelles frontières...
Comment faire pour que la fissure ne s'élargisse encore?
Malgré son statut à géométrie variable et ses controverses périodiques, l'espace Schengen fonctionnait cahin-caha, assurant la libre circulation des personnes en interne et facilitant le transit des marchandises, dans l'espace de libre échange qu'est devenue l'Europe.
Les crises successives, d'abord à la périphérie, s'étendent et deviennent aujourd'hui critiques, engendrant des antagonismes plutôt inquiétants. Le système révèle ses fragilités et ses incohérences, sous la poussée de flux migratoires prenant tout le monde de court.
Sera-t-il possible de tenir longtemps cette logique qui était destinée à se développer, sans limites vraiment assignées?
On voit réapparaître clôtures et fils de fer barbelés. ,
Cette mesure de repli cache les vrais problèmes, selon ce spécialiste de la construction européenne: «Si Schengen est bel et bien menacé, c’est parce que le socle pour créer une politique migratoire commune n’existe pas au sein des institutions européennes. Quand Schengen a été créé, il s’est fait par beau temps. On s’est alors beaucoup soucié de la liberté de circulation et d’établissement, beaucoup moins de la sécurité des frontières extérieures. Le phénomène migratoire que doit aujourd’hui gérer l’Europe révèle au grand jour cette faiblesse».
Frontex et Mare nostrum ont révélé leurs faiblesses.
La Grèce, surexposée, déjà accablée économiquement, aux îles innombrables, aux côtes multiples et aux moyens de contrôle limités, est sommée de jouer les gardes-frontières, avec menace de rupture...On frise l'absurde.
Comment faire pour que la fissure ne s'élargisse encore?
Malgré son statut à géométrie variable et ses controverses périodiques, l'espace Schengen fonctionnait cahin-caha, assurant la libre circulation des personnes en interne et facilitant le transit des marchandises, dans l'espace de libre échange qu'est devenue l'Europe.
Les crises successives, d'abord à la périphérie, s'étendent et deviennent aujourd'hui critiques, engendrant des antagonismes plutôt inquiétants. Le système révèle ses fragilités et ses incohérences, sous la poussée de flux migratoires prenant tout le monde de court.
Sera-t-il possible de tenir longtemps cette logique qui était destinée à se développer, sans limites vraiment assignées?
On voit réapparaître clôtures et fils de fer barbelés. ,
Cette mesure de repli cache les vrais problèmes, selon ce spécialiste de la construction européenne: «Si Schengen est bel et bien menacé, c’est parce que le socle pour créer une politique migratoire commune n’existe pas au sein des institutions européennes. Quand Schengen a été créé, il s’est fait par beau temps. On s’est alors beaucoup soucié de la liberté de circulation et d’établissement, beaucoup moins de la sécurité des frontières extérieures. Le phénomène migratoire que doit aujourd’hui gérer l’Europe révèle au grand jour cette faiblesse».
Frontex et Mare nostrum ont révélé leurs faiblesses.
La Grèce, surexposée, déjà accablée économiquement, aux îles innombrables, aux côtes multiples et aux moyens de contrôle limités, est sommée de jouer les gardes-frontières, avec menace de rupture...On frise l'absurde.
Tout au fond du couloir, la Grèce se retrouve maintenant plus que
jamais menacée de devoir gérer seule l’arrivée de centaines de milliers
de migrants. Pour sauver Schengen, certains Etats, Autriche en tête,
n’hésitent plus à réclamer l’exclusion temporaire de ce «maillon
faible», jugé incapable de gérer la frontière extérieure de l’UE. 35 000
migrants ont encore gagné les îles grecques depuis la Turquie pour le
seul mois de janvier. Des parcours encore bien souvent marqués par les
tragédies: jeudi encore, un naufrage en mer Egée a coûté la vie à 24
personnes, dont 10 enfants.
Devant les critiques, Athènes a répondu avec fermeté mercredi que les moyens ne lui ont pas été donnés pour assumer le travail de Sisyphe que représente l’arrivée quotidienne de milliers de personnes. «La tactique de se renvoyer les responsabilités ne constitue pas une gestion efficace d’un problème de dimension historique, qui réclame une action commune», déclarait la porte-parole du gouvernement, Olga Gerovassili. Si le scénario de l’exclusion de la Grèce de Schengen n’est guère probable, le débat donne le climat: l’heure est à la totale discorde.
Pour le chercheur grec Dimitris Skleparis, le nombre de migrants, à ce moment-là (entre septembre et octobre) était bien trop important pour que les autorités grecques puissent y faire face toutes seules. En octobre, on voyait jusqu'à 4 000 personnes arriver par jour ! Beaucoup n'ont pas été enregistrées, les effectifs grecs étaient largement insuffisants. Aujourd'hui, on est retombé à une moyenne d'un millier par jour. Mais c'est encore énorme ! C'est neuf fois plus que l'an dernier à la même époque. Sachant que cela prend entre 10 et 15 minutes pour enregistrer un migrant et son empreinte digitale, même en travaillant 24 heures sur 24 – ce qui est actuellement le cas au « hotspot » de Lesbos –, une journée ne suffit pas pour enregistrer tout le monde dans le système Eurodac [le système européen qui centralise les identités de tous les migrants qui arrivent dans l'UE].
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Devant les critiques, Athènes a répondu avec fermeté mercredi que les moyens ne lui ont pas été donnés pour assumer le travail de Sisyphe que représente l’arrivée quotidienne de milliers de personnes. «La tactique de se renvoyer les responsabilités ne constitue pas une gestion efficace d’un problème de dimension historique, qui réclame une action commune», déclarait la porte-parole du gouvernement, Olga Gerovassili. Si le scénario de l’exclusion de la Grèce de Schengen n’est guère probable, le débat donne le climat: l’heure est à la totale discorde.
Pour le chercheur grec Dimitris Skleparis, le nombre de migrants, à ce moment-là (entre septembre et octobre) était bien trop important pour que les autorités grecques puissent y faire face toutes seules. En octobre, on voyait jusqu'à 4 000 personnes arriver par jour ! Beaucoup n'ont pas été enregistrées, les effectifs grecs étaient largement insuffisants. Aujourd'hui, on est retombé à une moyenne d'un millier par jour. Mais c'est encore énorme ! C'est neuf fois plus que l'an dernier à la même époque. Sachant que cela prend entre 10 et 15 minutes pour enregistrer un migrant et son empreinte digitale, même en travaillant 24 heures sur 24 – ce qui est actuellement le cas au « hotspot » de Lesbos –, une journée ne suffit pas pour enregistrer tout le monde dans le système Eurodac [le système européen qui centralise les identités de tous les migrants qui arrivent dans l'UE].
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vendredi 29 janvier 2016
De si belles pommes!
Mais des pommes de discorde
Mangez des pommes, poires, des oranges (?)!
Apple a day keep the doctor away?
Pas si sûr...
Depuis Adam, on aurait dû se méfier...
Les pesticides : nouveau complotisme?
Non, pas de théorie du complot.
Juste du business.
Et il n'y a pas que les pommes...
Juré! Je n'en mangerai plus.
Sauf celles de ma gardin.
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Mangez des
Pas si sûr...
Depuis Adam, on aurait dû se méfier...
Les pesticides : nouveau complotisme?
Non, pas de théorie du complot.
Juste du business.
Et il n'y a pas que les pommes...
Juré! Je n'en mangerai plus.
Sauf celles de ma gardin.
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Souffrir au travail
Le problème n'est pas nouveau
Mais il prend des formes nouvelles suivant les types de tâche et d'organisation du travail.
Gagner sa vie, ce peut être aussi la perdre physiquement, brutalement ou à petit feu, comme le montrait le document diffusé mardi soir sur France 5.
L'activité de traitement ou de transformation de certains produits, de certaines matières, surtout sans précaution, engendre des effets dévastateurs sur l'organisme, comme pour l'amiante, de triste mémoire. Mais il y en d'autres...
Les formes de travail changent selon les activités et les relations dans la production.
Le travail dit de force, les tâches traditionnelles de type fordien régressent, mais les tâches répétitives sont à l'origine de nombreux troubles musculo-squelettiques.
La souffrance psychologique et morale tient une place moins spectaculaire, mais elle n'en n'est pas moins réelle, avec le développement des nouvelles méthodes de gestion où l'obsession de compétitivité devient la règle, où la vitesse devient la norme, dans un nouveau cadre technique où la machine numérisée et ses algorithmes donnent le ton et le rythme, où la qualité des relations humaines souffrent d'une mise en concurrence systématique et génère parfois isolement et culpabilité, qu'on a pu appeler souffrance éthique.
Depuis les travaux de Dejours, il a été montré que ces maux n'avaient rien de médical.
On parle toujours de burn-out , mais aussi de bore-out.
Il n'y a pas que le management brutal qui reste d'actualité.
La perte de sens dans le travail a des incidence sur la manière dont l'individu se juge, s'apprécie.
La gestion par le stress, voulue ou non directement intentionnelle, reste une pratique connue, elle a fait des dégâts à France-Télecom. Mais pas seulement, et pas seulement hier.
Le nouvel esprit du capitalisme , la mise en place d'une précarité de plus en plus grande, engendrant une crainte latente de déclassement ou de perte d'emploi, le développement des tâches éclatées et souvent solitaires, la déstructuration de la vis sociale en général sont des éléments associés qui constituent la toile de fond de ces nouvelles formes de souffrances, qui peinent à s'avouer.
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Mais il prend des formes nouvelles suivant les types de tâche et d'organisation du travail.
Gagner sa vie, ce peut être aussi la perdre physiquement, brutalement ou à petit feu, comme le montrait le document diffusé mardi soir sur France 5.
L'activité de traitement ou de transformation de certains produits, de certaines matières, surtout sans précaution, engendre des effets dévastateurs sur l'organisme, comme pour l'amiante, de triste mémoire. Mais il y en d'autres...
Les formes de travail changent selon les activités et les relations dans la production.
Le travail dit de force, les tâches traditionnelles de type fordien régressent, mais les tâches répétitives sont à l'origine de nombreux troubles musculo-squelettiques.
La souffrance psychologique et morale tient une place moins spectaculaire, mais elle n'en n'est pas moins réelle, avec le développement des nouvelles méthodes de gestion où l'obsession de compétitivité devient la règle, où la vitesse devient la norme, dans un nouveau cadre technique où la machine numérisée et ses algorithmes donnent le ton et le rythme, où la qualité des relations humaines souffrent d'une mise en concurrence systématique et génère parfois isolement et culpabilité, qu'on a pu appeler souffrance éthique.
Depuis les travaux de Dejours, il a été montré que ces maux n'avaient rien de médical.
On parle toujours de burn-out , mais aussi de bore-out.
Il n'y a pas que le management brutal qui reste d'actualité.
La perte de sens dans le travail a des incidence sur la manière dont l'individu se juge, s'apprécie.
La gestion par le stress, voulue ou non directement intentionnelle, reste une pratique connue, elle a fait des dégâts à France-Télecom. Mais pas seulement, et pas seulement hier.
Le nouvel esprit du capitalisme , la mise en place d'une précarité de plus en plus grande, engendrant une crainte latente de déclassement ou de perte d'emploi, le développement des tâches éclatées et souvent solitaires, la déstructuration de la vis sociale en général sont des éléments associés qui constituent la toile de fond de ces nouvelles formes de souffrances, qui peinent à s'avouer.
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jeudi 28 janvier 2016
La bécane de Christiane
Roule, ma poule...
Vers d'autres horizons.
Quoi qu'on pense politiquement de la personne haute en couleur de l'ancienne ministre de la justice, pas vraiment de gauche, il faut lui reconnaître un caractère affirmé, un courage certain et une vraie constance.
Elle est repartie en vélo du ministére de la Justice, zen et seule (enfin presque...)
Un certaine signe de simplicité... ou de distinction.
En tous cas, elle aura beaucoup fait pour la petite reine..
En prenant parfois des risques
Même en méga-berlines, ils roulent tous pour nous, (tout en nous roulant parfois), sauf Ségolène, la rebelle..
Si seulement les affaires de l'Etat pouvait rouler comme un B'Twin!
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Vers d'autres horizons.
Quoi qu'on pense politiquement de la personne haute en couleur de l'ancienne ministre de la justice, pas vraiment de gauche, il faut lui reconnaître un caractère affirmé, un courage certain et une vraie constance.
Elle est repartie en vélo du ministére de la Justice, zen et seule (enfin presque...)
Un certaine signe de simplicité... ou de distinction.
En tous cas, elle aura beaucoup fait pour la petite reine..
En prenant parfois des risques
Même en méga-berlines, ils roulent tous pour nous, (tout en nous roulant parfois), sauf Ségolène, la rebelle..
Si seulement les affaires de l'Etat pouvait rouler comme un B'Twin!
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Code du travail; tempête médiatique
Beaucoup de bruit pour quoi?
Et rebelote avec un code, qui ne représente pas les Tables de la Loi, mais dont la rénovation en cours fait couler beaucoup trop de salive et d'encre, sur une base profonde de confusions.
Certains médias moutonniers finissent par imposer l'idée qu'il faut tout changer, que 63% des Français jugent (que) l'actuel Code du travail est un frein à l'emploi (Écoscope selon OpinionWay), alors que très peu de personnes ne l'ont même jamais lu, en ont une connaissance lacunaire ou s'alignent de manière passive sur les surréactions médiatiques, elles-mêmes souvent caricaturales.
Selon eux, l'actuel Code du travail est «trop complexe», alors que peu de pages finalement concernent directement le droit en lui-même:
Daniel Marchand et Michel Miné expliquent d’abord qu’en ce qui concerne le temps de travail notamment, l’inflation du code est essentiellement le produit des demandes patronales récurrentes ayant abouti à de nombreuses dérogations et assouplissements. Pour Philippe Askenazy, le code du travail est obèse parce qu’il est « encombré de centaines d’articles qui n’ont aucune conséquence pour les employeurs et les salariés ; des dizaines d’entre eux portent sur l’organisation de comités Théodule, comme la Commission nationale des titres-restaurant ; d’autres détaillent le droit local du travail d’Alsace-Moselle ou de Saint-Pierre-et-Miquelon. » Il en conclut justement que la taille du code lui-même ne révèle aucune information sur l’ampleur des droits qu’il contient. Enfin, Alain Supiot note que le code du commerce, qui est pourtant aussi volumineux que le code du travail, n’est, lui, jamais suspecté d’entraver la bonne marche des entreprises. L’idée même du surdimensionnement du code du travail recouvre donc beaucoup d’acceptions différentes, et apparaît finalement moins consensuelle qu’on voudrait nous le faire croire....
L’idée selon laquelle la complexité du code du travail serait néfaste à la productivité ou à l’emploi ne repose sur aucune base scientifique. Une étude récente du FMI conclut même que « la réglementation du marché du travail n’a pas d’effets statistiquement significatifs sur la productivité » . En l’absence de recherches véritablement convaincantes sur la question, on se voit souvent contraint à devoir écouter celui qui parle le plus fort. Et c’est ainsi essentiellement à partir de témoignages d’avocats, de patrons petits ou grands, ou de responsables de ressources humaines glanés ça et là que l’idée d’un lien entre un code du travail « trop lourd » et la « peur d’embaucher » fait petit à petit son chemin dans le discours politique.
On connaît l'effet pervers de certains sondages, sur ce type de questions ou d'autres, surtout quand ils portent sur des problèmes complexes et sensibles, faussement évidents,supposés connus par tous.
Il n’y a pas de consensus économique sur le lien entre la baisse du chômage, le retour de l’emploi, et la modification du code du travail. Le rapport lui-même n’établit jamais comment la prédominance de la négociation collective, au-delà de « moderniser le dialogue social », peut être un levier pour faciliter les embauches..." Mediapart
Le rapport Badinter est beaucoup plus nuancé qu' annoncé et constitue une base pour une refonte espérée équilibrée, qui ne soit pas seulement formel et ne cède pas aux seuls intérêts du patronat, par exemple en matière de licenciement.
Le droit du travail n'est donc pas une vieille lune, surtout à l'heure d'une mondialisation où les normes s'effacent, la précarité se généralise, le dialogue social perd son sens dans le cadre d'une montée de la logique de la financiarisation de la production, soumise aux exigences de la spéculation et de la rente.
La réforme du code du travail demandera encore bien du temps pour se mettre en accord avec ses principes.
, ....Les données et les recherches disponibles à ce jour ne permettent pas de comprendre pleinement les raisons du faible nombre de négociations dans les entreprises. Mais il y a des pistes sérieuses, qu’un nombre fort réduit de chercheurs s’efforcent de creuser.
La piste principale, et la mieux documentée, est celle de la discrimination syndicale et de la peur qu’elle suscite chez les salariés qui pourraient envisager de prendre un mandat de représentant. Les salariés ont peur de s’engager dans les instances représentatives parce qu’ils craignent pour leur carrière. Plus d’un tiers des salariés mentionnent ainsi la peur des représailles comme une raison à la faible syndicalisation en France (sondage TNS-SOFRES). Ces craintes ne semblent pas infondées : 40% des délégués syndicaux estiment que leur mandat a été un frein pour leur carrière, et l’étude de leurs salaires révèle qu’à diplôme, ancienneté et âge égaux, ils sont payés en moyenne 10% de moins que leurs collègues non syndiqué (12). L’analyse des salaires révèle également que tous les délégués syndicaux ne sont pas logés à la même enseigne. Ceux qui ne négocient pas avec leur employeur ne subissent aucune pénalité salariale, et sont même parfois mieux rémunérés que les salariés non syndiqués.
À l’inverse les délégués des syndicats les plus vindicatifs, ou ceux qui négocient sans parvenir à un accord avec leur employeur subissent de très lourdes pénalités salariales. Cela suggère que ces moins bons salaires reflètent une forme de punition qu’infligent les employeurs à leurs « partenaires sociaux » les moins complaisants. On comprend mieux alors pourquoi un tiers des délégués syndicaux rechignent à négocier. Les cas avérés de discrimination ou de répression ayant donné lieu à des réparations judiciaires se sont tellement accumulés ces dernières années qu’ils ont fini par sérieusement inquiéter les organisations syndicales. À tel point qu’en 2013, la CFTC, la CGT, FO, la FSU et Solidaires, ainsi que le Syndicat des Avocats de France, le Syndicat de la Magistrature ont allié leurs forces pour créer un Observatoire de la discrimination et de la répression...
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Et rebelote avec un code, qui ne représente pas les Tables de la Loi, mais dont la rénovation en cours fait couler beaucoup trop de salive et d'encre, sur une base profonde de confusions.
Certains médias moutonniers finissent par imposer l'idée qu'il faut tout changer, que 63% des Français jugent (que) l'actuel Code du travail est un frein à l'emploi (Écoscope selon OpinionWay), alors que très peu de personnes ne l'ont même jamais lu, en ont une connaissance lacunaire ou s'alignent de manière passive sur les surréactions médiatiques, elles-mêmes souvent caricaturales.
Selon eux, l'actuel Code du travail est «trop complexe», alors que peu de pages finalement concernent directement le droit en lui-même:
Daniel Marchand et Michel Miné expliquent d’abord qu’en ce qui concerne le temps de travail notamment, l’inflation du code est essentiellement le produit des demandes patronales récurrentes ayant abouti à de nombreuses dérogations et assouplissements. Pour Philippe Askenazy, le code du travail est obèse parce qu’il est « encombré de centaines d’articles qui n’ont aucune conséquence pour les employeurs et les salariés ; des dizaines d’entre eux portent sur l’organisation de comités Théodule, comme la Commission nationale des titres-restaurant ; d’autres détaillent le droit local du travail d’Alsace-Moselle ou de Saint-Pierre-et-Miquelon. » Il en conclut justement que la taille du code lui-même ne révèle aucune information sur l’ampleur des droits qu’il contient. Enfin, Alain Supiot note que le code du commerce, qui est pourtant aussi volumineux que le code du travail, n’est, lui, jamais suspecté d’entraver la bonne marche des entreprises. L’idée même du surdimensionnement du code du travail recouvre donc beaucoup d’acceptions différentes, et apparaît finalement moins consensuelle qu’on voudrait nous le faire croire....
L’idée selon laquelle la complexité du code du travail serait néfaste à la productivité ou à l’emploi ne repose sur aucune base scientifique. Une étude récente du FMI conclut même que « la réglementation du marché du travail n’a pas d’effets statistiquement significatifs sur la productivité » . En l’absence de recherches véritablement convaincantes sur la question, on se voit souvent contraint à devoir écouter celui qui parle le plus fort. Et c’est ainsi essentiellement à partir de témoignages d’avocats, de patrons petits ou grands, ou de responsables de ressources humaines glanés ça et là que l’idée d’un lien entre un code du travail « trop lourd » et la « peur d’embaucher » fait petit à petit son chemin dans le discours politique.
On connaît l'effet pervers de certains sondages, sur ce type de questions ou d'autres, surtout quand ils portent sur des problèmes complexes et sensibles, faussement évidents,supposés connus par tous.
Il n’y a pas de consensus économique sur le lien entre la baisse du chômage, le retour de l’emploi, et la modification du code du travail. Le rapport lui-même n’établit jamais comment la prédominance de la négociation collective, au-delà de « moderniser le dialogue social », peut être un levier pour faciliter les embauches..." Mediapart
Le rapport Badinter est beaucoup plus nuancé qu' annoncé et constitue une base pour une refonte espérée équilibrée, qui ne soit pas seulement formel et ne cède pas aux seuls intérêts du patronat, par exemple en matière de licenciement.
Le droit du travail n'est donc pas une vieille lune, surtout à l'heure d'une mondialisation où les normes s'effacent, la précarité se généralise, le dialogue social perd son sens dans le cadre d'une montée de la logique de la financiarisation de la production, soumise aux exigences de la spéculation et de la rente.
La réforme du code du travail demandera encore bien du temps pour se mettre en accord avec ses principes.
, ....Les données et les recherches disponibles à ce jour ne permettent pas de comprendre pleinement les raisons du faible nombre de négociations dans les entreprises. Mais il y a des pistes sérieuses, qu’un nombre fort réduit de chercheurs s’efforcent de creuser.
La piste principale, et la mieux documentée, est celle de la discrimination syndicale et de la peur qu’elle suscite chez les salariés qui pourraient envisager de prendre un mandat de représentant. Les salariés ont peur de s’engager dans les instances représentatives parce qu’ils craignent pour leur carrière. Plus d’un tiers des salariés mentionnent ainsi la peur des représailles comme une raison à la faible syndicalisation en France (sondage TNS-SOFRES). Ces craintes ne semblent pas infondées : 40% des délégués syndicaux estiment que leur mandat a été un frein pour leur carrière, et l’étude de leurs salaires révèle qu’à diplôme, ancienneté et âge égaux, ils sont payés en moyenne 10% de moins que leurs collègues non syndiqué (12). L’analyse des salaires révèle également que tous les délégués syndicaux ne sont pas logés à la même enseigne. Ceux qui ne négocient pas avec leur employeur ne subissent aucune pénalité salariale, et sont même parfois mieux rémunérés que les salariés non syndiqués.
À l’inverse les délégués des syndicats les plus vindicatifs, ou ceux qui négocient sans parvenir à un accord avec leur employeur subissent de très lourdes pénalités salariales. Cela suggère que ces moins bons salaires reflètent une forme de punition qu’infligent les employeurs à leurs « partenaires sociaux » les moins complaisants. On comprend mieux alors pourquoi un tiers des délégués syndicaux rechignent à négocier. Les cas avérés de discrimination ou de répression ayant donné lieu à des réparations judiciaires se sont tellement accumulés ces dernières années qu’ils ont fini par sérieusement inquiéter les organisations syndicales. À tel point qu’en 2013, la CFTC, la CGT, FO, la FSU et Solidaires, ainsi que le Syndicat des Avocats de France, le Syndicat de la Magistrature ont allié leurs forces pour créer un Observatoire de la discrimination et de la répression...
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mercredi 27 janvier 2016
Relooking
Tout contrit,
il revient..
Il le dit, le demande, le répète, le supplie. Avec humilité.
Serait-il devenu un produit vraiment rénové sur le marché des anciens-nouveaux hommes politiques?.
Un nouveau concept sur le marché de l'occasion?
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il revient..
Il le dit, le demande, le répète, le supplie. Avec humilité.
Serait-il devenu un produit vraiment rénové sur le marché des anciens-nouveaux hommes politiques?.
Un nouveau concept sur le marché de l'occasion?
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Sahel: solitude française
La France ensablée au Sahel. Pour longtemps?
Par dessus les frontières incertaines
Une zône d'ombre d'importance internationale, où l'armée française joue seule sa partition.
Même si la belle époque de la France-Afrique a vécu, les intérêts n'ont pas disparu. Ils sont bien présents à l'arrière plan du conflit, même si le passé colonial n'expliquent pas toute la nature de l'engagement.
Tout à commencé avec l'absurde dépeçage de la Lybie.
Les conséquence n'ont pas manqué de se faire sentir au Mali, à la faveur de la proximité, de l'instabilité politique et des trafics déjà existants.
______________Alors que Daesh prend pied en Lybie, les craintes de Diallo, ancien ministre sénégalais des affaires étrangères, organisateur du Forum sur la défense et la sécurité de l’Afrique, à Dakar, sont-elles justifiées?
C'est à craindre. Il s’exprimait sur RFI le 2 janvier 2016 : « progressivement – parce que l’Afrique est le ventre mou du système international, les terroristes l’ont compris – [l’Afrique] est en train de devenir l’épicentre du phénomène du terrorisme dans le monde. Avant c’était le Moyen-Orient, avant c’était l’Afghanistan, ça continue toujours. C’est une catastrophe pour nous, Africains, que nous n’arrivions pas à apporter une réponse au fléau du terrorisme.
»Tous nos États vont être fragilisés. Nos jeunes qui n’ont pas de perspectives, n’ont pas d’avenir, ces jeunes vont peut-être prendre la main tendue de ces groupes-là. Il faut que nos dirigeants exercent un leadership fort, se ressaisissent et comprennent que le phénomène du terrorisme n’est pas un phénomène périphérique. Ce n’est pas des attaques contre la France, contre les États-Unis seulement. C’est même un phénomène qui se concentre sur l’Afrique pour s’installer durablement. »
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Par dessus les frontières incertaines
Une zône d'ombre d'importance internationale, où l'armée française joue seule sa partition.
Même si la belle époque de la France-Afrique a vécu, les intérêts n'ont pas disparu. Ils sont bien présents à l'arrière plan du conflit, même si le passé colonial n'expliquent pas toute la nature de l'engagement.
Tout à commencé avec l'absurde dépeçage de la Lybie.
Les conséquence n'ont pas manqué de se faire sentir au Mali, à la faveur de la proximité, de l'instabilité politique et des trafics déjà existants.
______________Alors que Daesh prend pied en Lybie, les craintes de Diallo, ancien ministre sénégalais des affaires étrangères, organisateur du Forum sur la défense et la sécurité de l’Afrique, à Dakar, sont-elles justifiées?
C'est à craindre. Il s’exprimait sur RFI le 2 janvier 2016 : « progressivement – parce que l’Afrique est le ventre mou du système international, les terroristes l’ont compris – [l’Afrique] est en train de devenir l’épicentre du phénomène du terrorisme dans le monde. Avant c’était le Moyen-Orient, avant c’était l’Afghanistan, ça continue toujours. C’est une catastrophe pour nous, Africains, que nous n’arrivions pas à apporter une réponse au fléau du terrorisme.
»Tous nos États vont être fragilisés. Nos jeunes qui n’ont pas de perspectives, n’ont pas d’avenir, ces jeunes vont peut-être prendre la main tendue de ces groupes-là. Il faut que nos dirigeants exercent un leadership fort, se ressaisissent et comprennent que le phénomène du terrorisme n’est pas un phénomène périphérique. Ce n’est pas des attaques contre la France, contre les États-Unis seulement. C’est même un phénomène qui se concentre sur l’Afrique pour s’installer durablement. »
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mardi 26 janvier 2016
Et mon câlin?
Loupé!
J'ai encore laissé passer la journée des câlins.
The National Hugging Day.
Comme j'ai manqué celle de la gentillesse.
Ce qui explique ma mauvaise humeur à l'égard de ma mémoire défaillante.
Acte manqué ou indifférence face à ces journées formatées, ces bises programmées?
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J'ai encore laissé passer la journée des câlins.
The National Hugging Day.
Comme j'ai manqué celle de la gentillesse.
Ce qui explique ma mauvaise humeur à l'égard de ma mémoire défaillante.
Acte manqué ou indifférence face à ces journées formatées, ces bises programmées?
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Rustines
Mettre des rustines... en attendant 2017
.. ...et la reprise
... Pour après-demain.
C'est la pensée magique qui semble fonctionner dans les conditions actuelles.
Les discordances et les hésitations sont manifestes.
Dans une une si longue récession..qui ne tombe pas du ciel
La courbe du chômage va-t-elle s'inverser ou pas? that is the question.
Mais les vrais chiffres du chômage sont là.
C'est l'état d'urgence..; à retardement.
Ce nouveau plan aura-t-il autant de succès que les précédents?
Le mirage de la formation pour tous est-il crédible?
.... La crise actuelle est une crise qui se traduit par une trop faible activité économique en Europe qui conduit les niveaux d'emploi à demeurer faibles.
Or, plutôt que de chercher à accroître le volume de l'emploi, la politique gouvernementale semble condamnée à tenter de réaffecter différemment le stock d'emplois disponible à l'échelle européenne. Tout ceci ressemble au final à un bien mauvais bricolage. Privés de la politique budgétaire (critères de convergence et de réductions des déficits), de la politique fiscale (concurrence fiscale entre États), de la politique monétaire (indépendance de la BCE) et de la politique de change (monnaie unique à l'échelle européenne), les gouvernements ont considérablement vidé la boîte à outils à leur disposition.
Tout miser sur la formation et la libéralisation pour réduire le chômage, c'est comme un bricoleur du dimanche qui essaierait d'enfoncer un clou avec une scie à métaux : sur un malentendu, ça peut marcher, mais ça prendra beaucoup plus de temps que s'il essayait avec un bon vieux marteau. Or, un tel marteau macroéconomique existe : la politique budgétaire est d'autant plus adaptée que les effets multiplicateurs de la dépense publique sont actuellement au plus haut, garantissant ainsi une efficacité maximale à la relance publique. A force de ne pas vouloir voir ces outils, les gouvernements alimentent une contestation de plus en plus radicale d'un pouvoir politique perçu comme, plus ou moins volontairement, impuissant...
Un vrai plan pour l’emploi suppose de rompre avec la financiarisation
... . La mesure préalable est donc d’abord de soustraire les entreprises à cette logique financière et de favoriser l’investissement productif aux dépens de la rente. Des mesures fiscales doivent permettre de pénaliser la distribution des profits non réinvestis et taxer fortement les dividendes et les revenus des dirigeants pour instaurer, de fait, un revenu maximal. Une autre possibilité pourrait être de plafonner les dividendes versés aux actionnaires. Il faut, d’autre part, interdire aux entreprises de racheter elles-mêmes leurs propres actions et instaurer un temps minimal avant de pourvoir revendre ses actions.
L’investissement productif doit être tourné vers les besoins sociaux à satisfaire et permettre d’engager la nécessaire transition écologique de la société. Il faut donc, par un contrôle social des banques, en finir avec les conglomérats financiers et avec l’action d’un pôle financier public, réorienter le crédit vers des investissements qui répondent à des critères écologiques et sociaux. De plus, des mesures spécifiques de crédit pour alléger les charges financières des PME doivent être mises en œuvre.
Depuis des années, les services publics ont été systématiquement affaiblis. Or, le développement des services publics est une condition absolument nécessaire pour que l’investissement des entreprises puisse se déployer efficacement pour satisfaire les besoins sociaux et réduire les inégalités. Le développement de l’emploi public est donc absolument primordial, ce qui suppose une réforme fiscale d’ampleur qui combine justice sociale et nouveaux moyens donnés à la puissance publique. De plus, le développement de nouveaux « communs », en particulier dans la connaissance, peut permettre de développer une économie du partage créatrice d’empois.
La réorientation de l’investissement productif aura des conséquences sur les salarié-es. Produire autrement et autre chose nécessitera sans aucun doute des reconversions et des fermetures d’entreprises. Il faut donc protéger les salariés, promouvoir leurs capacités. La mise en place d’un statut du salarié, d’une sécurité sociale professionnelle doit permettre que le salarié puisse bénéficier du maintien de sa rémunération, de sa protection sociale et d’une formation professionnelle lui garantissant de retrouver un emploi équivalent à celui qui était le sien. Cette mesure pourrait être financée par les ressources actuelles de l’indemnisation chômage, auxquelles viendrait s’adjoindre une cotisation sociale spécifique. De nouveaux droits pour les salariés dans l’entreprise complèteraient cette mesure. Ainsi les élus représentants les personnels devraient se voir doter d’un droit de veto, de contre-propositions avec des moyens financiers à l’appui en cas de reconversion et de restructuration des entreprises. La législation sur le temps partiel doit être revue pour permettre à tous les salariés qui le désirent, essentiellement des femmes, de travailler à temps plein.
Enfin il faut reprendre le mouvement historique de réduction du temps de travail (RTT). Puisqu’il s’agit d’accueillir de nouveaux actifs et de résorber le chômage, la RTT est absolument nécessaire aujourd’hui, en permettant de décupler l’effet de l’activité économique sur l’emploi, tout autant qu’elle l’a été dans le passé. Ainsi, la productivité horaire a été multipliée par 15 au cours du 20ème siècle alors que la production ne l’était que par 10. Dans la même période, le temps de travail a été divisé par deux et l’emploi multiplié par 1,3. Mais la RTT répond aussi à une nécessité sociale, celle de ne pas perdre sa vie à la gagner, d’avoir du temps pour soi, pour les autres, de pouvoir ainsi mieux participer à la vie de la cité et permettre d’instaurer un partage des tâches familiales égalitaire entre hommes et femmes. Alors que la durée effective du travail est aujourd’hui, pour un salarié à temps plein, de plus de 40 heures, il est grand temps que la RTT soit mise à l’agenda des politiques économiques.
Cette nouvelle logique pour l’emploi suppose évidemment de rompre avec les politiques menées ces dernières décennies et aggravées par le gouvernement actuel. Elle suppose aussi pour voir le jour que les questions économiques sortent du cercle étroit d’experts autoproclamés pour que la société puisse s’en emparer. L’économie n’a jamais cessé d’être politique et la politique c’est avant tout se réapproprier les sujets qui concernent nos vies et de pouvoir de choisir en toute connaissance de cause...
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- La croissance pourrait ne pas revenir
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.. ...et la reprise
... Pour après-demain.
C'est la pensée magique qui semble fonctionner dans les conditions actuelles.
Les discordances et les hésitations sont manifestes.
Dans une une si longue récession..qui ne tombe pas du ciel
La courbe du chômage va-t-elle s'inverser ou pas? that is the question.
Mais les vrais chiffres du chômage sont là.
C'est l'état d'urgence..; à retardement.
Ce nouveau plan aura-t-il autant de succès que les précédents?
Le mirage de la formation pour tous est-il crédible?
.... La crise actuelle est une crise qui se traduit par une trop faible activité économique en Europe qui conduit les niveaux d'emploi à demeurer faibles.
Or, plutôt que de chercher à accroître le volume de l'emploi, la politique gouvernementale semble condamnée à tenter de réaffecter différemment le stock d'emplois disponible à l'échelle européenne. Tout ceci ressemble au final à un bien mauvais bricolage. Privés de la politique budgétaire (critères de convergence et de réductions des déficits), de la politique fiscale (concurrence fiscale entre États), de la politique monétaire (indépendance de la BCE) et de la politique de change (monnaie unique à l'échelle européenne), les gouvernements ont considérablement vidé la boîte à outils à leur disposition.
Tout miser sur la formation et la libéralisation pour réduire le chômage, c'est comme un bricoleur du dimanche qui essaierait d'enfoncer un clou avec une scie à métaux : sur un malentendu, ça peut marcher, mais ça prendra beaucoup plus de temps que s'il essayait avec un bon vieux marteau. Or, un tel marteau macroéconomique existe : la politique budgétaire est d'autant plus adaptée que les effets multiplicateurs de la dépense publique sont actuellement au plus haut, garantissant ainsi une efficacité maximale à la relance publique. A force de ne pas vouloir voir ces outils, les gouvernements alimentent une contestation de plus en plus radicale d'un pouvoir politique perçu comme, plus ou moins volontairement, impuissant...
Un vrai plan pour l’emploi suppose de rompre avec la financiarisation
... . La mesure préalable est donc d’abord de soustraire les entreprises à cette logique financière et de favoriser l’investissement productif aux dépens de la rente. Des mesures fiscales doivent permettre de pénaliser la distribution des profits non réinvestis et taxer fortement les dividendes et les revenus des dirigeants pour instaurer, de fait, un revenu maximal. Une autre possibilité pourrait être de plafonner les dividendes versés aux actionnaires. Il faut, d’autre part, interdire aux entreprises de racheter elles-mêmes leurs propres actions et instaurer un temps minimal avant de pourvoir revendre ses actions.
L’investissement productif doit être tourné vers les besoins sociaux à satisfaire et permettre d’engager la nécessaire transition écologique de la société. Il faut donc, par un contrôle social des banques, en finir avec les conglomérats financiers et avec l’action d’un pôle financier public, réorienter le crédit vers des investissements qui répondent à des critères écologiques et sociaux. De plus, des mesures spécifiques de crédit pour alléger les charges financières des PME doivent être mises en œuvre.
Depuis des années, les services publics ont été systématiquement affaiblis. Or, le développement des services publics est une condition absolument nécessaire pour que l’investissement des entreprises puisse se déployer efficacement pour satisfaire les besoins sociaux et réduire les inégalités. Le développement de l’emploi public est donc absolument primordial, ce qui suppose une réforme fiscale d’ampleur qui combine justice sociale et nouveaux moyens donnés à la puissance publique. De plus, le développement de nouveaux « communs », en particulier dans la connaissance, peut permettre de développer une économie du partage créatrice d’empois.
La réorientation de l’investissement productif aura des conséquences sur les salarié-es. Produire autrement et autre chose nécessitera sans aucun doute des reconversions et des fermetures d’entreprises. Il faut donc protéger les salariés, promouvoir leurs capacités. La mise en place d’un statut du salarié, d’une sécurité sociale professionnelle doit permettre que le salarié puisse bénéficier du maintien de sa rémunération, de sa protection sociale et d’une formation professionnelle lui garantissant de retrouver un emploi équivalent à celui qui était le sien. Cette mesure pourrait être financée par les ressources actuelles de l’indemnisation chômage, auxquelles viendrait s’adjoindre une cotisation sociale spécifique. De nouveaux droits pour les salariés dans l’entreprise complèteraient cette mesure. Ainsi les élus représentants les personnels devraient se voir doter d’un droit de veto, de contre-propositions avec des moyens financiers à l’appui en cas de reconversion et de restructuration des entreprises. La législation sur le temps partiel doit être revue pour permettre à tous les salariés qui le désirent, essentiellement des femmes, de travailler à temps plein.
Enfin il faut reprendre le mouvement historique de réduction du temps de travail (RTT). Puisqu’il s’agit d’accueillir de nouveaux actifs et de résorber le chômage, la RTT est absolument nécessaire aujourd’hui, en permettant de décupler l’effet de l’activité économique sur l’emploi, tout autant qu’elle l’a été dans le passé. Ainsi, la productivité horaire a été multipliée par 15 au cours du 20ème siècle alors que la production ne l’était que par 10. Dans la même période, le temps de travail a été divisé par deux et l’emploi multiplié par 1,3. Mais la RTT répond aussi à une nécessité sociale, celle de ne pas perdre sa vie à la gagner, d’avoir du temps pour soi, pour les autres, de pouvoir ainsi mieux participer à la vie de la cité et permettre d’instaurer un partage des tâches familiales égalitaire entre hommes et femmes. Alors que la durée effective du travail est aujourd’hui, pour un salarié à temps plein, de plus de 40 heures, il est grand temps que la RTT soit mise à l’agenda des politiques économiques.
Cette nouvelle logique pour l’emploi suppose évidemment de rompre avec les politiques menées ces dernières décennies et aggravées par le gouvernement actuel. Elle suppose aussi pour voir le jour que les questions économiques sortent du cercle étroit d’experts autoproclamés pour que la société puisse s’en emparer. L’économie n’a jamais cessé d’être politique et la politique c’est avant tout se réapproprier les sujets qui concernent nos vies et de pouvoir de choisir en toute connaissance de cause...
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- La croissance pourrait ne pas revenir
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lundi 25 janvier 2016
S comme...
Attention!
Nouvelle signalétique en vue.
Si vous voyez un "S" sur la lunette arrière d'une voiture,
Soyez attentifs!
Un Sénile Stigmatisé, Sage vous précède.
Suivez son exemple...
Roulez pépère.
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Nouvelle signalétique en vue.
Si vous voyez un "S" sur la lunette arrière d'une voiture,
Soyez attentifs!
Un
Suivez son exemple...
Roulez pépère.
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Bon à savoir
* Pour mieux saisir un dossier aussi complexe que critique sur le sujet:
Un document éclairant: Géopolitique de la Russie
(cliquez pour ouvrir le dossier)
Pour aller au delà de l'écume de l'actualité.
_______________________________
* Des rafales en rafales
Sissi dit oui
Modi aussi
Good business for us!
Quelqu'un me souffle à l'oreille: est-ce si réjouissant?
: Des cocoricos en rafales...
Après la braderie, les soldes?
Vraiment bon marché...
_________________________________________
* 2007-2015: une si longue récession, selon Piketty
... Pourquoi les Européens se sont-ils si mal coordonnés, transformant ainsi une crise venue du secteur financier privé américain en une crise européenne durable de la dette publique? Sans doute parce que les institutions de la zone euro n'étaient pas conçues pour faire face à une telle tempête. Une monnaie unique avec 19 dettes publiques différentes, 19 taux d'intérêt sur lesquels les marchés peuvent librement spéculer, 19 impôts sur les sociétés en concurrence débridée les uns avec les autres, sans socle social et éducatif commun, cela ne peut pas marcher. Sans doute aussi surtout parce que la montée des égoïsmes nationaux a empêché les Européens d'adapter leurs institutions et leurs politiques. Concrètement, quand les marchés financiers ont commencé à spéculer sur la dette des pays d'Europe du Sud, à partir de 2010-2011, l'Allemagne et la France ont au contraire bénéficié de taux d'intérêt historiquement bas, et se sont lavés les mains du fait que le sud de la zone s'enfonçait dans la récession....
____________________________________________________
* Quand Giscard d’Estaing déballe: sur l'Ukraine et la Russie, sur l'Europe et le Grèce
La vieillesse n'est pas toujours un naufrage..
Rappels: (1)_ (2) __Certains le disaient depuis longtemps. Mais on ne les croyait pas.
__D'autres le pensaient, sans oser trop y croire. Cela paraissait si gros, si peu crédible.
__Tant de cynisme ne semble pas possible... Et pourtant...
_____________Un membre du FMI a lâché quasi-officiellement le morceau:
_____"ON A RENFLOUE LA GRECE POUR SAUVER LES BANQUES FRANCAISES ET ALLEMANDES"...
.....Qui avaient fait là-bas de très fructueuses mais aventureuses affaires. Comme un certain nombre de multinationales.
Les grands gagnants sont aussi les milliardaires grecs, auxquels la Troïka n'a pas touché.
___________On ne disait pas ce qu'on faisait, on faisait ce qu'on ne disait pas...en toute discordance avec les beaux principes européens, voués finalement à la concurrence la plus féroce. Paroles, paroles...
_80% de l’aide à la Grèce a bénéficié au secteur financier
____ On comprend pourquoi Merkel avait peur.
_____________________Pendant ce temps-là...
On meurt en Grèce...une Grèce pas seulement fautive.__ La tragédie continue...Un pays à bout de forces.
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Un document éclairant: Géopolitique de la Russie
(cliquez pour ouvrir le dossier)
Pour aller au delà de l'écume de l'actualité.
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* Des rafales en rafales
Sissi dit oui
Modi aussi
Good business for us!
Quelqu'un me souffle à l'oreille: est-ce si réjouissant?
: Des cocoricos en rafales...
Après la braderie, les soldes?
Vraiment bon marché...
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* 2007-2015: une si longue récession, selon Piketty
... Pourquoi les Européens se sont-ils si mal coordonnés, transformant ainsi une crise venue du secteur financier privé américain en une crise européenne durable de la dette publique? Sans doute parce que les institutions de la zone euro n'étaient pas conçues pour faire face à une telle tempête. Une monnaie unique avec 19 dettes publiques différentes, 19 taux d'intérêt sur lesquels les marchés peuvent librement spéculer, 19 impôts sur les sociétés en concurrence débridée les uns avec les autres, sans socle social et éducatif commun, cela ne peut pas marcher. Sans doute aussi surtout parce que la montée des égoïsmes nationaux a empêché les Européens d'adapter leurs institutions et leurs politiques. Concrètement, quand les marchés financiers ont commencé à spéculer sur la dette des pays d'Europe du Sud, à partir de 2010-2011, l'Allemagne et la France ont au contraire bénéficié de taux d'intérêt historiquement bas, et se sont lavés les mains du fait que le sud de la zone s'enfonçait dans la récession....
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* Quand Giscard d’Estaing déballe: sur l'Ukraine et la Russie, sur l'Europe et le Grèce
La vieillesse n'est pas toujours un naufrage..
Rappels: (1)_ (2) __Certains le disaient depuis longtemps. Mais on ne les croyait pas.
__D'autres le pensaient, sans oser trop y croire. Cela paraissait si gros, si peu crédible.
__Tant de cynisme ne semble pas possible... Et pourtant...
_____________Un membre du FMI a lâché quasi-officiellement le morceau:
_____"ON A RENFLOUE LA GRECE POUR SAUVER LES BANQUES FRANCAISES ET ALLEMANDES"...
.....Qui avaient fait là-bas de très fructueuses mais aventureuses affaires. Comme un certain nombre de multinationales.
Les grands gagnants sont aussi les milliardaires grecs, auxquels la Troïka n'a pas touché.
___________On ne disait pas ce qu'on faisait, on faisait ce qu'on ne disait pas...en toute discordance avec les beaux principes européens, voués finalement à la concurrence la plus féroce. Paroles, paroles...
_80% de l’aide à la Grèce a bénéficié au secteur financier
____ On comprend pourquoi Merkel avait peur.
_____________________Pendant ce temps-là...
On meurt en Grèce...une Grèce pas seulement fautive.__ La tragédie continue...Un pays à bout de forces.
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dimanche 24 janvier 2016
Sarko neuf
Confiteor
Le chanoine du Latran revient parmi nous.
Vêtu de probité candide et de lin blanc
Plein de contrition et d'abnégation de dénégation.
Alleluia!
J'ai beaucoup péché, par action et par omission.
Je le confesse humblement.
Mea culpa!
Pardonné, je suis de nouveau disponible pour déshollandiser
mon pays.
Si vous le voulez bien... Amen!
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Le chanoine du Latran revient parmi nous.
Vêtu de probité candide et de lin blanc
Plein de contrition et
Alleluia!
J'ai beaucoup péché, par action et par omission.
Je le confesse humblement.
Mea culpa!
Pardonné, je suis de nouveau disponible pour déshollandiser
mon pays.
Si vous le voulez bien... Amen!
C'était il y a longtemps... |
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samedi 23 janvier 2016
Comment éradiquer le radicalisme?
Une recette radicale!
Il suffit d'une tondeuse et d'une paire de ciseaux.
Comme le bon dictateur du Tadjikistan l'a bien compris.
La conversion par le barbier.
Elémentaire, mon cher Manu!
NB: Attention quand même: il y a barbe et barbe...
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Il suffit d'une tondeuse et d'une paire de ciseaux.
Comme le bon dictateur du Tadjikistan l'a bien compris.
La conversion par le barbier.
Elémentaire, mon cher Manu!
NB: Attention quand même: il y a barbe et barbe...
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Au fil du net
* Good Year ou Good Kill ?
* Affaire Kerviel: rebondissement
* Varsovie et la doctrine Schulz
* Les états d'âme de Jean-Claude Juncker
* Cologne et Munich: des parallèles?
* Un Afro-américain sur trois en prison aux Etats-Unis?
* Salariés: un sort enviable?
* Pourquoi deux interprétations de la laïcité coexistent-elles en France?
* Israêl : le boycott que Valls veut criminaliser
* Un des plus rares atlas du monde découvert
_____________
- Revue de presse
- Il neige
- Ascension
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* Affaire Kerviel: rebondissement
* Varsovie et la doctrine Schulz
* Les états d'âme de Jean-Claude Juncker
* Cologne et Munich: des parallèles?
* Un Afro-américain sur trois en prison aux Etats-Unis?
* Salariés: un sort enviable?
* Pourquoi deux interprétations de la laïcité coexistent-elles en France?
* Israêl : le boycott que Valls veut criminaliser
* Un des plus rares atlas du monde découvert
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- Revue de presse
- Il neige
- Ascension
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vendredi 22 janvier 2016
Davos: rien ne va plus
Davos, ton univers impayable... (sur une air connu)
Malgré la présence de quelques vedettes, pour rehausser l'événement, dont Leonardo Di Caprio, on a cette année le moral au fond des chaussettes dans la station huppée helvète.
Bien sûr, il y a le ski entre deux conférences, les petites douceurs d'après-repas bien arrosés et un séjour gratuit. C'est la princesse qui paie.
Mais l'euphorie des années d'antan, dans ce sélect club, n'y est plus...
La gauche s'y sent cependant maintenant à l'aise, sans complexe, entre copains.
Un bon club, comme le dit un participant assez fidèle:
Comme disait J.Attali, Le Forum économique mondial n'est qu'un "café du commerce", . Selon l'ancien conseiller de François Mitterrand, "les gens se rencontrent là-bas pour coordonner leurs agendas, planifier des rencontres ou faire du réseautage. [...] Il ne faut y voir rien de plus qu'une machine à café mondiale où des gens se rencontrent, bavardent, se serrent la main, échangent des tuyaux et s'en vont". "Davos est surtout une opération commerciale, très efficace et très réussie, où il faut payer pour participer et les places sont très chères", ajoutait jacques Attali, précisant cependant saluer "le génie" de son fondateur Klaus Schwab.
Pour que rien ne change...
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Malgré la présence de quelques vedettes, pour rehausser l'événement, dont Leonardo Di Caprio, on a cette année le moral au fond des chaussettes dans la station huppée helvète.
Bien sûr, il y a le ski entre deux conférences, les petites douceurs d'après-repas bien arrosés et un séjour gratuit. C'est la princesse qui paie.
Mais l'euphorie des années d'antan, dans ce sélect club, n'y est plus...
La gauche s'y sent cependant maintenant à l'aise, sans complexe, entre copains.
Un bon club, comme le dit un participant assez fidèle:
Comme disait J.Attali, Le Forum économique mondial n'est qu'un "café du commerce", . Selon l'ancien conseiller de François Mitterrand, "les gens se rencontrent là-bas pour coordonner leurs agendas, planifier des rencontres ou faire du réseautage. [...] Il ne faut y voir rien de plus qu'une machine à café mondiale où des gens se rencontrent, bavardent, se serrent la main, échangent des tuyaux et s'en vont". "Davos est surtout une opération commerciale, très efficace et très réussie, où il faut payer pour participer et les places sont très chères", ajoutait jacques Attali, précisant cependant saluer "le génie" de son fondateur Klaus Schwab.
Pour que rien ne change...
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