mercredi 31 octobre 2018

Casse du siècle?

La bourse et les malins escrocs
                             Le scandale aux dividendes n'a guère attiré l'attention, mais ces opérations frauduleuses à grande échelle (une de plus!) n'ont pas échappé à certains observateurs perspicaces et obstinés. Le Monde, entre autres, qui n'est pas spécialement un journal de gauche, a découvert le pot aux roses.
       Un casse fiscal majeur du siècle sans doute, aussi simple qu'inventif.
   Un manque à gagner important pour les finances publiques, c'est à dire pour nous, nos écoles, nos hôpitaux, nos routes,etc..
    Des profits juteux pour certains particuliers et, pour les banques, des affaires en or.
 Les banquiers fraudeurs, et pas n'importe lesquels, ont joué le jeu à fond. L'enquête se poursuit au sein d'établissements honorables qui ont pignon sur rue et déontologie en berne.
...Les éléments que Le Monde a pu consulter suffisent à prendre la mesure de l’implication des deux géants bancaires français dans ce que le patron du fisc allemand a qualifié de « crime organisé ». A elles seules, BNP et la Société générale apparaissent dans au moins une dizaine de schémas mis en place dans le seul objectif de générer des profits à partir d’artifices fiscaux. Le Crédit agricole n’a pas été visé par les perquisitions, bien que sa branche Caceis soit aussi intervenue dans de nombreux montages....
     Un tour de passe-passe qui coûtait quand même plus de cinquante milliards au fisc, dont Kerviel avait déjà dénoncé les mécanismes.
 Certains diront que c'est peu par rapport à la somme estimée de l'évasion fiscale totale, aux formes variées, qui grève le budget de l'Etat, qui met de moins en moins de moyens pour faire la chasse aux fraudeurs, qui ont souvent une longueur d'avance. Comme l'usage de la drogue dans le sport.
    Mais ce sport fiscal nous coûte cher, à l'heure où l'on racle les fonds de tiroir du côté de Bercy, où manque dans la cagnotte nationale un certain nombre de milliards, selon l'enquête partielle mais sérieuse de Antoine Peillon pour La Croix.
    La BNP se fait de nouveau remarquer. Mais il paraît qu'on ne touche pas à la quatrième banque mondiale. Too big to jail. Elle aura peut-être à payer quelques millions dérisoires, une goutte d'eau...
   Et on dira que l'Etat manque de moyens!
        Selon La tribuneC'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase pour le collectif des "citoyens en bande organisée". Ce dernier a déposé plainte contre X pour escroquerie et blanchiment de fraude fiscale aggravées auprès du parquet national financier, après la révélation de manipulations frauduleuses dans le cadre du scandale "Cum Ex", a annoncé, ce mardi le député socialiste Boris Vallaud, l'un de ses instigateurs"C'est une plainte contre X déposée lundi pour établir la réalité des faits, leur ampleur, et quelles sont les responsabilités", a déclaré M. Vallaud, fondateur du collectif des "citoyens en bande organisée" qui rassemble 250 personnes.. "Cet argent manque à nos services publics, à nos écoles, à notre protection sociale et au pouvoir d'achat des Français, a souligné Boris Vallaud. En Allemagne il y a eu des poursuites judiciaires sur ces faits, mais pas en France."
   Cette plainte s'appuie sur le travail d'enquête de 19 médias, dont Le Monde, a mis à jour des manipulations sur les dividendes impliquant des banques et des fonds financiers. Ces derniers ont ainsi lésé une dizaine de pays européens de près de 55 milliards d'euros d'impôts depuis 2001. En se basant sur des documents judiciaires en provenance d'Allemagne où ces manoeuvres, qui concernent à la fois des cas de fraude et d'optimisation fiscale, ont été découvertes en 2012, les médias ont découverts que le gros de la facture, soit quelque 46 milliards d'euros, est lié à une pratique d'optimisation baptisée "Cum cum". Cette technique, située selon ce groupe de médias "à la limite de la légalité", joue sur la fiscalité différenciée entre investisseurs nationaux et étrangers.
      Cum cum: il fallait l'inventer. Les manoeuvres en cause, qui durent depuis des années, demandaient bien des complicités.
      En France, "jusqu'à trois milliards d'euros par an" auraient été perdus pour les finances publiques à cause de ces manœuvres, selon Le Monde, qui assure que les trois principales banques françaises (BNP Paribas, Crédit agricole et Société générale) y ont eu recours. A ce propos, le 18 octobre dernier, le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin a assuré que les grands établissements bancaires français ayant eu recours à des manipulations frauduleuses dénoncées dans le cadre du scandale "CumEx" allaient devoir rendre des comptes devant la justice....         On attend de voir...et on verra Bercy au tournant.       Dans le monde merveilleux de l'évasion fiscale, on n'a sans doute pas tout vu.      On vous explique tout pour ne pas payer d'impôts sur les dividendes, au cas où... Les Allemands ne décolèrent pas, comme s'ils découvraient la lune.__Une bonne partie de l'Europe est touchée. Mais on n'entend pas Mr Juncker...______________________

mardi 30 octobre 2018

Toujours plus vite!

La vie- TGV
                Difficile d'échapper au mouvement général qui inconsciemment nous entraîne vers un avant , dont l'horizon, mal défini, ne cesse de fuir, à la mesure de notre hâte fiévreuse.
      Un phénomène historique et culturel auquel nous échappons difficilement, du moins dans la vie active. C'est tout un mouvement ou l'innovation rapide, dans le contexte d'un concurrence effrénée, devient la règle et où nos esprits sont en permanence sollicités par des aspirations sans fin, des projets toujours indéfinis et mouvants, même dans les loisirs-produits, donc des insatisfactions, des frustrations qui se renouvellent perpétuellement, si nous nous laissons entraîner comme fétus de paille dans le tourbillon de la "vie moderne".
     Nous sommes devenus malades du temps, parfois jusqu'à la pathologie, après lequel nous courrons en permanence, piégés par nos désirs qui ne peuvent être comblés, même par les tous derniers objets en pointe de l'innovation..qui ne durent guère, les toutes dernières tendances érigées en idéaux..
      Les points d'ancrage dans le présent nous font de plus en plus défaut.
        Être affamé de temps ne provoque pas la mort, rassurent John Robinson et Geoffrey Godbey, mais, comme l’avaient observé les philosophes antiques, empêche de commencer à vivre. »
    Nous finissons par ne plus être satisfaits de rien, puisque rien ne paraît avoir de fin, dans la course somnambulique qui nous projette sans cesse en avant, un horizon qui  fuit sans retour. Et nous en avons si peu conscience, sinon par intermittence.
   Comme le dit justement quelqu'un, l'essentiel d'un voyage n'est pas l'arrivée mais le chemin. rejoignant Montaigne sur ce point, qui s'efforce, par un travail sur soi, d'arrêter la promptitude du temps qui nous happe.
     Le temps d'exister se réduit subjectivement dans le maelstrom de la vie constamment investie autour de nous par le culte de la performance et de la fuite en avant. Après la 4G, la 5G...
    Dans l'univers marchand qui nous squatte, des biens qui nous possèdent, plus que nous les possédons, rien ne doit demeurer en l'état.         L'obsolescence programmée est même souvent devenue un des fondamentaux de l'univers marchand.
     Le temps blesse mais peut aussi paradoxalement réconcilier.
         Place au futur! devient le mot d'ordre dominant.
                      Il y a urgence à ralentir!
_____________________________________

lundi 29 octobre 2018

Métier à risques?

Où va l'école?
               Certes,on n'est pas aux USA ou  à O.K.Corral.
                                                 Ni même à la journée de la jupe.
      Mais le fait, que l'on appelle divers, a tout de même de quoi inquiéter.
    Même si la question n'est pas nouvelle. Mais elle prend de nouvelles formes.
       Certes, l'enfant a des droits, cela va maintenant de soi. Mais on insiste peu sur la notion de devoir et dans de  nombreux cas celle de travail semble s'être s'évanouie.
      Oui, notre système solaire est malade et à force de valoriser la" tolérance", d'ouvrir l'école au monde, de privilégier le ludique, les dérives se sont faites de plus en plus nombreuses, à l'image aussi de la société. La bienveillance n'est pas la fausse tolérance et l'abandon des règles nécessaires à la vie en commun.
    On en est arrivé à une silence et à une chape de plomb où la notion même d'enseigner finit bien souvent par perdre son sens.
  Les témoignages ne sont pas rares d'enseignants, impuissants et isolés, qui ne peuvent plus exprimer leur vécu difficile, l'administration minimisant les faits selon une loi du silence qui doit beaucoup au carriérisme et à la myopie. Une administration qui réagit toujours trop tard et partiellement.
     Pas de vague! devient trop souvent le mot d'ordre tacite.
        La médecin refuse de voit le malade en face, les dérives quotidiennes ne peuvent que perdurer.
La question des normes et des valeurs  est souvent éludée et l'intimidation est courante.
  Le tout sécuritaire ne sera pas le remède aux dérives, car une grande partie du problème se trouve en dehors de la classe, trop peu souvent soulignée.
   Les valeurs sociétales dominantes semblent s’éloigner toujours davantage de celles portées par l’École. Pour que l’élève accède au savoir, il lui faut contrôler ses pulsions a minima, accepter au moins temporairement une discipline qui permet la réflexion et l’entrée dans le travail, s’engager dans une démarche active s’inscrivant dans la durée et réclamant sens de l’effort. Il en est tout autrement dans notre société dominée par un individualisme devenu la valeur de référence, où l’univers de la consommation donne à voir – et permet à ceux qui en ont les moyens – d’accéder au plaisir le plus vite possible, sans effort et apparemment sans limites. Ce « capitalisme pulsionnel » (Stiegler, 2006) devient le moteur de notre économie et imprègne en profondeur les comportements individuels. Il cible en particulier les jeunes, cherchant à capter leur attention à travers l’image et le son (de télévision, d’ordinateur, de téléphone portable). Langage privilégié de cette pulsion, la publicité ne cesse d’user de l’inversion des places générationnelles (Marcelli, 2003), présentant l’enfant comme tout-puissant et omniscient, l’adulte comme inconsistant, faible, ignorant et sans intérêt. Quant à la télévision, elle produit chez les élèves une attention plus fragmentée, difficilement capable d'intégrer la continuité. Plus généralement, elle cherche à garder le téléspectateur sous emprise par toutes les formes d’effets possibles et imaginables, avant de lui permettre de réfléchir et de penser (Meirieu, 2007). Un tel contexte rend l’action éducative et pédagogique paradoxale, puisqu’on reproche aux enseignants de ne plus jouer leur rôle alors même qu’une action de leur part irait à contre- courant des valeurs que notre société promeut.
        L'école républicaine  perd ses valeurs et la question des normes et la question de l'autorité et du respect est au coeur du débat.
     Les renoncements et les complaisances accumulées ne doivent plus nous étonner.
         C'est le règne quasi généralisé de l'enfants roi et des parents consommateurs plus que citoyens.
  Comme disait déjà Platon dans la République:
        « Lorsque les parents s’habituent à laisser faire leurs enfants ; lorsque les enfants ne tiennent plus compte de leurs paroles ; lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves ; lorsque finalement les jeunes méprisent les lois, parce qu’ils ne reconnaissent plus, au-dessus d’eux, l’autorité de rien ni de personne, alors, c’est en toute justesse, le début de la tyrannie. Oui ! La jeunesse n’a que du mépris pour ceux de ses maîtres qui s’abaissent à la suivre au lieu de la guider. »
______________________________________

dimanche 28 octobre 2018

Points de vue

__ Un fan fétichiste qui ne mégote pas.

__ Libre-échange: quand tout s'embrouille.

__ Gallica: on ne s'en lasse pas.

__  Le pétrole de nouveau d'actualité en Guyane, après Schell.

__ Journal d'un médecin de campagne.

__ Retour sur la libéralisation des transports.

__ Démantèlement du nucléaire: un saut dans l'inconnu?

__ Quand l'armée US était en Sibérie

__ Stratégique, l'Arctique?
__________________________________

samedi 27 octobre 2018

Points d'histoire

__ Un épisode assez mal connu de la 2de guerre mondiale:
           La bataille de l'eau lourde: une opération audacieuse en plusieurs phases, qui finit par ôter aux Allemands tout espoir d'accéder à la mise au point de la bombe atomique.
               Un des derniers résistants norvégien s'en est allé.
_______________


__ Le directoire: une période mal connue.
                                Une consolidation des acquis révolutionnaires, mais inégale et inachevée, qui se termine mal.
                    Le Consulat mènera à l'Empire.
_____________________


__ Robespierre: contesté hier et aujourd'hui
                      Une figure plus compliquée que certaines images d'Epinal qui ont la vie dure.
  
     Injustement diabolisé, déjà par les Thermidoriens, il fut aussi instrumentalisé. avant de retrouver un statut plus historiquement fidèle.

     Un point d'histoire à revisiter, dans le mouvement révolutionnaire et sa complexité.
       
     On se dispute encore son image,pas toujours avec la rigueur souhaitée. Au delà des légendes.

_________________________________


vendredi 26 octobre 2018

Dérives israëliennes

        Certains intellectuels israëliens, connus ou moins connus, ne sont pas tendres vis à vis de la politique actuelle de leur pays, celle de l'équipe au pouvoir, dont le glissement continu à droite en interne comme en externe, au niveau politique comme en matière de de culture générale et politique du pays suscite l'inquiétude de ceux qui restent vigilants, dans le conformisme ambiant résultant d'années de peurs entretenues à des fins internes et de désinformation organisée.
    Le journaliste de Haaretz, Gideon Levy, qui ne mâche pas ses mots, est une des rares voix qui osent encore analyser publiquement la situation du pays, depuis des années d'extrêmes droitisation, et en dénoncer certaines dérives.
«... Le pire fléau que nous ayons à combattre est l’indifférence. L’apathie, qui est si répandue en Israël. Alors, si j’arrive à les secouer, même un peu, à leur faire peur, à les mettre en colère contre moi… tu sais, je pense souvent que si je les mets si en colère, ça montre qu’au fond de leur conscience, ils savent que la maison brûle, que quelque chose a mal tourné. Mais il arrive qu’on ait peur, surtout la veille de la publication d’un article. Je me dis toujours : “Oh, ne suis-je pas allé trop loin cette fois-ci ?” Et puis, quand je me relis, je me dis toujours : “J’aurais dû taper plus fort ! Je pense toujours que je ne suis pas allé assez loin.”
      Les tendances dictatoriales et la police de la pensée, même à l'égard de toute critique, en inquiète plus d'un, qui voient les ultra orthodoxes gagner de plus en plus de terrain et les résolutions de l'ONU et les recommandations de certains Etats toujours plus bafouées.
    Les conflits proches rapprochent des pays que tout opposerait, comme l'Arabie saoudite, dont la tolérance favorable vis à vis de Tel Aviv n'a jamais été remarquable et où l'antisémitisme proclamé continue comme avant. Realpolitik oblige.
  La police de la pensée en vient à ne plus supporter le moindre écart dans le politiquement correct du moment.
     Jeudi soir, note Télérama, France 2 diffusait, en troisième partie de son magazine d’actualité phare Envoyé spécial, un sujet intitulé « Gaza, une jeunesse estropiée ». Un reportage réalisé dans la partie palestinienne de la zone frontalière, et qui part à la rencontre de jeunes Gazaouis, mineurs pour la plupart, amputés à la suite de tirs israéliens lors de leur Marche du retour. Des manifestations organisées chaque vendredi devant la clôture séparant Gaza et Israël. Depuis mars, on dénombre cent quatre-vingts Palestiniens tués et plus de cinq mille blessés. Avant même sa diffusion, l’ambassadrice d’Israël en France, Aliza Bin-Noun, a adressé une lettre à la présidente de France Télévisions pour lui demander « d’annuler la diffusion » du reportage. Au sein de la rédaction d’Envoyé spécial, on évoque une réaction « prévisible », mais on déplore qu’Israël « s’abaisse aux pratiques de l’Azerbaïdjan ».
   La censure est omniprésente et prend toutes les formes, jusqu'à l'intimidation.La culture est mise à mal, dans le domaine de la libre expression comme dans celle des arts.
   Le cinéma, souvent de qualité, n'échappe pas à une censure insidieuse.
    Une censure prise en charge officiellement, comme le reconnaît le Jerusalem Post.
Comme disait le président d'Israël en personne, dont le pouvoir est des plus réduit, «  Le moment est venu d'admettre qu'Israël est une société malade, dont la maladie requiers un traitement (...)  » 
     Ce ne peut-être qu'en interne que le remède pourrait agir. Même les condamnations formelles de l'ONU et les protestations de certaines capitales n'ont plus d'effets. Dans une indifférence de plus en plus pesante.
   Dans sa marche vers un apartheid de fait, qui arrêtera les dérives de l'Etat hébreu, qui joue contre son propre camp, oubliant les recommandations de certains de ses pères?
      Certainement pas le parrain US, qui n'a jamais été autant favorable qu'avec Trump au pouvoir.
________________

jeudi 25 octobre 2018

La connerie, son avenir

Un continent entier reste à découvrir.
Tous les jours.
La connerie est partout, même là où ne l'attendrait pas. 
Dans le domaine de l'EN, par exemple, à certains moments de son histoire Mais ce n'est pas exclusif.
Par exemple, savez-nous, en néolangue, ce qu'est un mucilagineux à  effet soustractif...??
A l'éducation Nationale, on est envahi par des ''personnes en cessation d’intelligence"...!
Qui auraient suscité l'hilarité (ou la tristesse) de Molière.
  Si la majorité garde mesure et bon sens, certains pédagogos en chambre se donnent à fond dans les néologismes révolutionnaires, croyant qu'en changeant les mots on va changer le réel. 
    On se souvient de l'époque où les parents d'élèves étaient devenus d'un coup géniteurs d'apprenants  que le ballon dans la cours de récré était qualifié de référentiel bondissant...
       La sauce n'a pas toujours pris, mais il en reste des traces
   Par exemple, un bloc mucilagineux à effet soustractif est... une gomme!
       Il faut gommer les termes triviaux, qui rappelle trop l'école rance d'autrefois
   On est passé à l'ère moderne...
 ‌    Comme dit un ami, l’éducation nationale fait des progrès dans la transmission de la langue française...
    Comme les femmes de ménage étaient devenues des «techniciennes de surface »
et les aveugles des « non-voyants » , les sourds, depuis longtemps, des malentendants…!
 Poursuivre à la lettre nos nouveaux enseignements. Voilà qui devrait ravir les amoureux de la langue française...
   Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'une "évolution de la langue", mais de "prospective positive modernisée d'un mode de communication oral...!     -      Déjà cet été, j’ai adoré les campings qui ne veulent plus qu’on les appelle campings, parce que ça suscite instantanément, dans l’esprit des gens, l’image de Franck Dubosc en moule-boules ou de Roger et Ginette, à l’apéro, avec casquette Ricard et claquettes Adidas.
  Donc les professionnels de la branche demandent que l’on dise désormais :
« hôtellerie en plein air »… Ça change tout...! 
     J’ai aussi appris que je n’étais pas petit mais « de taille modeste » et qu’un  nain était une « personne à verticalité contrariée ». Si, si...! 
    Mais rendons à César ce qui lui appartient, l’empereur du genre reste le milieu scolaire et ses pédagos à gogo.
     J’étais déjà tombé de ma chaise, pendant une soirée de parents lorsque la maîtresse a écrit, sur le tableau, que nos enfants allaient apprendre à manier« l’outil scripteur » au lieu de tenir un crayon. 
   Je me suis habitué au fait que les rédactions sont des « productions écrites », les sorties en groupe, des « sorties de cohésion » 
et les élèves en difficulté ou handicapés, des « élèves à besoins éducatifs spécifiques».
      Mais cette année, sans discussion aucune, la palme est attribuée au Conseil supérieur des programmes en France et à sa réforme du collège. Z’êtes prêts...??
  Allons-y.
     Donc, demain, l’élève n’apprendra plus à écrire mais à « maîtriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement le tracé normé des lettres ». 
    Il n’y aura plus de dictée, mais une « vigilance orthographique».
       Quand un élève aura un problème, on tentera une « remédiation ».
        Mais curieusement le meilleur est pour la gym…Oups pardon !!! pour l’EPS (Education physique et sportive). Courir, c’est « créer de la vitesse », nager en piscine, c’est « se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête"  et le badminton est une « activité duelle médiée par un volant ».
     J'exagère? A peine.
   Les Précieuses Ridicules de Molière, à côté, c’est de l’urine de jeune félidé (je n’ose pas dire du pipi de chat).
     Alors, les amis, ne perdons pas ce merveilleux sens du burlesque et inventons une nouvelle catégorie :la « personne en cessation d’intelligence », autrement dit, le con.
 Un "outil scriptutaire", c'est un stylo, un "référentiel bondissant", c'est un ballon.
Comme dit une mauvaise langue, les "zzzélites", ont inventé de telles conneries, n’en resteront pas là, avant d’être tous en hôpital psychiatrique pour, voyons, voyons…!  ah...! oui j’y suis :« remédiation de cessation d’intelligence...! »
     Il faut s'y faire: la connerie est partout et elle ne manque pas d'avenir...
_________________

mercredi 24 octobre 2018

Lithium

Matière stratégique
                                On en reparle.
    
 Une terre rare, qui risque d'être de plus en plus rare...
   
       Les impératifs de la transition énergétique pousse à la recherche d'autres matières premières, en posant de nouveaux problèmes économiques et géostratégiques.
            
        Les nouvelles voies que prend l'industrie de l'automobile sont particulièrement impactées.

________________________________________

Escapades dans un fauteuil

Qui veut voyager loin ménage ...ses chaussures.




                       Sans se fatiguer, on peut aller loin, très loin...Il suffit de cliquer. Encore et encore..sur ces pages d'exception.
                                                                                                      

France                                    Italie                                       La Prairie                             Scandinavie                                                Bulgarie
Roumanie                              Allemagne                              Prague                                   Espagne                                                Canada
Grèce                                      Belgique                                 Japon                                    Afrique                                                Portugal
Autriche                                 Australie                                LesCaraïbes                          Alaska                                                Hongrie
Croatie                                   Irlande                                   Île de Malte                           Luxembourg                                                Mexique
Genève                                   Pologne                                  Hongkong                            Andorre                                                Londres
Saint-Pétersbourg                  Amérique du Sud                 ILE  deNorfolk                   Ecosse / Oban / Glasgow                                                Nouvelle Zélande
Écosse                                     Fidji                                        Singapour                             Israël                                                Thaïlande
Thaïlande 2                           Ko Samui                                Turquie                                 Chypre                                                Inde
Chutes du Rhin Suisse         Lacd'Ohrid Macédoine       Bombay                                  Sri Lanka         Etc....
_______________________________
        ___Merci à.yvettedefrance.com/(Photos-du-monde/Fotos_monde)________________________________________________________________