jeudi 27 décembre 2018

Trump: le chaos?

Fire and fury
                      Plus dure sera la shut (-down)?
                Plongée de la Fed et chaos à la Maison Blanche.
   La polémique enfle. Les couteaux sont tirés.
         Info ou intox, chez Wolf? Sans doute beaucoup de vrai...Il met l'accent sur le caractère prévisible de son..; imprévisibilité.
  Comme dit le Maître des lieux, qui ne souffre pas l'ombre d'une critique:
          Je fais des deals et la Fed ne m'aide pas », a affirmé le président. « Ils font une erreur parce que j'ai de l'instinct, mon instinct m'en dit parfois plus que le cerveau de n'importe qui d'autre ne pourra jamais me dire », a souligné le président.
      En tout cas, on ferme la boutique...en attendant le mur.
         Ou de rentrer dans le mur...La récession pointe.
 Wall Street  s'agite et les marchés s'enfièvrent.
  Le monde des affaires, au début globalement favorable à Trump, commence à s'inquiéter sérieusement.
   Un nouveau limogeage est en préparation. A la suite des autres...
James Mattis a déjà dit bye bye
  C'est le bras de fer
    La politique du pire annoncée se confirme et le (very) hard power, c'est tous les jours.   « It’s time to fight dirty », disait-il  naguère.
    L'inculture du locataire de la Maison Blanche serait insondable comme ses réactions passionnelles et aléatoires, sur fond de logique de désengagement précipité.
     ....Décrit dans le livre (inégal) comme un quasi-illettré, incompétent, borné ou idiot, Donald Trump a dû se fendre ce week-end d’une série de tweets où il se vante d’être « genre, vraiment intelligent », un « génie très stable » (sic). Cette réaction au-delà de l’étrange prouve à elle seule que l’auteur a touché juste. Abordé de façon lancinante depuis le début de son mandat, le débat sur la santé mentale du président est relancé avec une virulence nouvelle....
...Cette histoire, c’est celle d’un homme d’affaires tellement persuadé de perdre qu’il a refusé d’investir dans sa propre campagne. Trump et tous ceux qui l’entourent n’ont jamais pensé l'emporter. La campagne devait surtout être une publicité géante pour la marque Trump. « Trump, écrit Wolff, serait l’homme le plus célèbre du monde. Sa fille Ivanka et son gendre Jared passeraient du rang d’enfants riches méconnus à celui de célébrités et d’ambassadeurs de la marque. Steve Bannon deviendrait de facto le chef du Tea Party. [La conseillère] Kellyanne Conway deviendrait une star de la télé. » Le général Mike Flynn, rattrapé depuis par l’affaire russe, ne pensait pas que ses relations tarifées avec la Russie poseraient problème puisque Trump, disait-il à ses amis, allait mordre la poussière.
    L’homme d’affaires new-yorkais est aussi un ancien héros de la télé-réalité. Pendant des années, il a animé sur la chaîne NBC le show « The Apprentice », tourné dans la Trump Tower de New York, dont chaque émission se concluait par la même scène : un Trump en majesté, érigé en modèle de businessman, virant d’un « You’re fired » (« vous êtes viré »)tonitruant les candidats au succès.
   Dans Fire and Fury, Trump apparaît fasciné par la célébrité. « De façon futée, Trump est devenu la star de son propre reality show, écrit Wolff. Il a fait sienne une théorie qui le servirait bien pendant sa campagne présidentielle : il n’y a pas de bien plus grand que la célébrité. Être célèbre c’est être aimé, ou au moins flatté. » Trump parle de lui à la troisième personne. Il jubile d’« être la personne la plus connue du monde ». Enrage quand des personnalités refusent d’apparaître à son investiture. Veut des « stars » pour porter sa parole – en vain, les personnalités conservatrices approchées, comme l’animatrice de radio Laura Ingraham ou le présentateur de Fox New Tucker Carlson déclineront toutes....
     Mais il y a encore de beaux jours pour les gendarmes du monde.  Malgré les dénégations...
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