HORIZONS ET COUPS DE COEUR (ou de gueule)

CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus] Pâques 2025: Un million de visites...Merci à vous fidèles lecteurs ou consultants d'un jour!

vendredi 15 mai 2020

Labos au front

La guerre des vaccins
                               La lutte contre la pandémie est engagée. On mobilise. Au niveau mondial.
   Les puissances publiques font appel aux grands groupes pharmaceutiques pour mettre en oeuvre le fameux vaccin capable de neutraliser le virus, de stopper sa diffusion. Les enjeux sont immenses.
  Le problème est que cette mobilisation se fait dans un certain désordre international et que les objectifs des firmes intéressées ne sont pas toujours clairs, elles qui ont déjà beaucoup gagné dans la phase de lutte médicale menée jusqu'ici.

  Elles ne sont pas précisément des organismes philanthropiques. Ce sont de puissants lobbies, dont le pouvoir est bien connu et les dérives sont régulières. On se souvient encore, entre autres, de l'affaire Mediator, de triste mémoire. Le business est la loi, l'efficacité est aléatoire, les abus de pouvoir sont fréquents, le contrôle international inexistant, ou trop souvent seulement en aval.
  La puissance des grands groupes pharmaceutiques, pas ou pu contrôlés par la puissance publique, au nom du bien commun, la question de la santé n'étant pas un problème privé, est telle qu'elle constitue
une poule aux oeufs d'or pour les actionnaires.
  De plus une entreprise comme Sanofi, aux pratiques parfois contestables, se laisse aller à une sorte de chantage en cette période critique où les conflits d'intérêts s'exacerbent entre les grandes puissances.
    Le covid-19 est déjà une bonne affaire pour Sanofi
 Les liens d'intérêt facilitent les choses. Les pressions politiques ne sont pas rares et les excès ne manquent pas.
  La santé n'est pas une marchandise comme une autre.
    Il ne suffit pas de dire que les médicaments sont un bien commun, il faudrait instaurer les conditions d'un contrôle international de leur production et de leur gestion, par le biais d'un OMS revu et corrigé.
  Une révolution est nécessaire dans cette course à la marchandisation. Pas seulement pour le contrôle des prix et la limitation des profits. Cela apparaît surtout aujourd'hui comme une  évidence.
                                                  _________________________

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Etienne Celmar at 08:39

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La curiosité est mon plus vilain défaut, le non-conformisme éclairé, ma ligne de conduite et l'humour, mon arme préférée.
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