vendredi 30 juin 2023

Les dires d'Aurélien

 Il ne parle pas pour ne rien dire

       Pas seulement comme astrophysicien, scientifique de haut niveau. (1)


     On peut l'écouter, notamment ici, avec une oreille critique.

            Pourquoi ne fait-on rien? (1)


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Systèmes de santé: la déroute?

Vers une logique néo-libérale

                                            C'est visible en France, surtout depuis quelques années. Les effets sont tangibles et les causes régulièrement dénoncées. De la part des premiers concernés, ceux qui sont en première ligne, les soignants eux-mêmes. Il y a un manque criant de médecins dans des régions trop peu "attractives", les urgences sont débordées ou fermées, le personnel hospitalier est insuffisant ou "polyvalent" par nécessité. la fermeture des lits continue.... Ne parlons pas du secteur psychiatrique, en déshérence, etc.... Mais ce phénomène n'affecte pas que la France. Nous vivons les conséquences de choix faits depuis plusieurs années, malgré quelques ajustements de passage. C'est la même logique qui prévaut. Le système s'est néolibéralisé: le souci de rendement à court terme est venu prendre peu à peu la place du soin, qui exige temps et moyens. Non pas que les économies ne soient pas comme en tout secteur nécessaires, à l'heure où les dépenses explosent, c'est le modèle nouveau qui est en cause, souvent décrié, reconnu comme tel (tardivement et verbalement) par certains hommes politiques, surtout pendant la période du covid, qui semble déjà oublié. Il y a urgence à renverser la tendance, à remettre en question le type de management, dont on voit aujourd'hui les effets. 


                                                                                                                             ________"...En France, Nicolas Da Silva montre parfaitement comment, au cours de l’histoire des réformes successives du système de santé, on a de plus en plus laissé le service privé et la pratique privée de la médecine se développer, y compris au sein des hôpitaux publics. Alors que les soins concernent d’abord les malades, ceux-ci ont été mis à l’écart des prises de décisions qui affectent directement leur vie.    Au Mali et au Sénégal, les thèses de Lara Gautier et de Jean-Hugues Caffin ont explicité comment les organisations internationales cherchent à imposer la mise en œuvre de réformes néolibérales des systèmes de santé nationaux, à commencer par l’indexation du financement sur la performance.    L’objectif, le plus souvent, est d’inciter à l’utilisation d’instruments politiques issus de la « nouvelle gestion publique » (New Public Management, NPM) où l’État est censé réduire ses actions au profit d’acteurs privés, soi-disant plus efficaces.  Dans le domaine des réformes hospitalières, cela se traduit par une demande de plus d’autonomie pour les établissements, d’approches contractuelles où les hôpitaux ont des objectifs à atteindre pour obtenir des financements, de séparation des fonctions entre l’acheteur et le fournisseur de soins, de paiement direct de la part des patients ou d’incitations liées à l’atteinte d’objectifs de performance.   Dans les années 1990, des études conduites au Ghana, au Zimbabwe, au Sri Lanka, en Inde et en Thaïlande avaient déjà mis en évidence les effets catastrophiques de ces approches sur le fonctionnement des hôpitaux et l’accès aux soins. En France, les réformes de l’hôpital public ont été qualifiées par des spécialistes de casse du siècle.....Dans la revue du MAUSS, Batifollier montre aussi combien en France, comme en Afrique d’ailleurs, la marchandisation des soins s’est développée au détriment de la solidarité, de l’accès aux soins et des relations de soins...
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jeudi 29 juin 2023

Après le fiasco

        __ Il va falloir se remettre au boulot...

                 Faute de ministre compétents...                      __________________

Varia

__ Serial Thinker

 __ Bolloré en action

__ Aimer Kafka?

__ Pauvre Grèce!

__ Total ment?                    

__ Menace planétaire

__ Taxations financières

        __ L'Océan dira merci.

            _____     Comment faire confiance?  ____

__ That is the question?

__ Ne rien dire, ne rien voir

__ Confiance des bourses?

__ Kissinger, un bon soutien?

__ Américanisation de la police?

__ Pouvoirs cyber: danger

__ Locomotive allemande en péril ?    ________________

mercredi 28 juin 2023

Complotisme

 D'hier et d'aujourd'hui

         En tous genres...
                               Toujours d'actualié et tous azymuts.
                                         On peut être seul contre tous, comme Copernic, Lavoisier, Einstein...et bien d'autres. _______________

Une exception américaine

Amis/ennemis?___ L'ami américain

                                       Arte a eu hier soir l'excellente initiative de nous rappeler par quelques faits majeurs, comme pour l'affaire d'Airbus ou Framatome notamment, où les USA, que l'on appelle encore "amis" se sont efforcés de contre-carrer certains projets majeurs qui nuisaient à leurs intérêts, de la manière la plus cynique qui soit. Un document à revoir, qui dénonce certains mythes, concernant les relations commerciales entre les USA et l'Europe notamment                                                                                                  C'est que Washington fonctionne selon une règle (impériale) qui lui est spécifique: celle de l'exterritorialité, exorbitante certes, mais bien réelle, que personne ne s'avise à contester sous peine de sanctions assez rudes, comme dans l'affaire Framatome. C'est ce que certains appellent la loi de la jungle  Washington      (

                                    C'est plus que jamais l'occasion de le rappeler.. encore.
                                                                      A genoux devant l'hyperpuissance, l'"ami américain", comme dit Philippe Branca.                                         
 Malgré les apparences et les déclarations officiellement atlantistes ou de circonstances, beaucoup de chefs d'Etat ont ou ont eu parfois la dent dure envers la politique de Washington, qui ne ménage pas les coups bas commerciaux et politiques.

         A commencer par le Général de Gaule, clairvoyant sur les ambitions impériales des USA de l'après-guerre et plus tard les déclarations de Mitterrand concernant les ingérences de certains services américains dans l'Etat français:      Au crépuscule de son ultime mandat, il confiait à Georges-Marc Benhamou une observation que le journaliste retranscrirait dans son livre Le dernier Mitterrand«La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort.» Bien que le premier président socialiste de la Ve République ait toujours traîné une réputation d’atlantiste, des missiles Pershing en Europe à l’engagement français dans la guerre du Golfe, il a souvent eu la dent assez dure pour mordre en plein dans la politique américaine. En 1983, énervé par la flambée du dollar et la hausse des taux d’intérêts américains, il s’en prend à la Maison-Blanche:  «Les États-Unis nous font payer leur chômage et leur déficit. C’est nous qui permettons à Reagan de continuer une politique qui nous écrase »
       Aujourd'hui, les menaces à peins voilées concernant les pays continuant à commercer avec l"'ennemi déclaré", l'Iran diabolisé, qu'il faut affaiblir un peu plus par un embargo encore plus dur, se font avec Trump plus pressantes et plus cyniques. Pires que celle de Bush, qui avant la malheureuse aventure irakienne, s'était acharne à ruiner le pays par un embargo mené avec la complaisance de Tony Blair.
   La puissance économico-militaire de Washington depuis 1945 s'est imposée, grâce à la suprématie du dollar, la monnaie du vainqueur devenue monnaie mondiale. C'est notre monnaie, c'est votre problème, disait-on à la Maison Blanche.
      Le gendarme du monde s'imposait sur tous les plans, dans le contexte d'une guerre froide, qui facilitait ses intérêts. En 2006, la population américaine franchit le cap des 300 millions d'habitants. Toujours première puissance économique du monde, le pays est toutefois devenu de plus en plus dépendant de capitaux étrangers, notamment chinois, pour financer son économie. Profondément ébranlé par le 11 septembre, il a adopté des lois anti-terroristes qui entachent son image de pays des libertés. Après un « siècle américain », le XXIe siècle s'ouvre, non comme une phase de déclin, mais plutôt de repositionnement des États-Unis.
      La menace est claire, passant outre les souverainetés nationales: Washington donne de 3 à 6 mois à Renault, PSA et aux autres entreprises françaises pour "sortir" d'Iran. L'Allemagne est aussi visée.
...Toute entreprise qui continuera à commercer avec Téhéran sera passible de sanctions. « Ceux qui font des affaires en Iran auront un délai pour pouvoir défaire leurs engagements. Ceux qui n’auront pas renoncé à leurs activités impliquant l’Iran à la fin de ce délai s’exposeront à de graves conséquences », a indiqué la Maison Blanche. L’ambassadeur américain Richard Grenell en Allemagne, tout juste installé à Berlin, a été encore plus clair : « Comme Donald Trump l’a indiqué, les sanctions américaines viseront les secteurs essentiels de l’économie iranienne. Les groupes allemands qui font du business en Iran doivent suspendre leurs activités immédiatement », prévient-il dans un tweet....
  Les fidèles alliés risquent une nouvelle fois de se plier aux oukases impériaux.
      L'exterritorialité des lois américaines jouent une nouvelle fois à plein. Le droit du commerce se décide Outre-Atlantique.  Même Pïerre Lellouche est assez clair: ....nous sommes devant un mur de législations américaines extrêmement touffues, avec une intention précise qui est d’utiliser le droit à des fins d’imperium économique et politique dans l’idée d’obtenir des avantages économiques et stratégiques. » Ce 5 octobre 2016, le député Les Républicains Pierre Lellouche ne mâche pas ses mots devant les commissions des affaires étrangères et des finances de l’Assemblée nationale, à Paris. Il y présente le rapport de la mission d’information sur l’extraterritorialité du droit américain (1). Un rapport dont la lecture « fait froid dans le dos », selon les termes du député socialiste Christophe Premat.
    Ces sanctions extrateritoriales ont "en quelques années" coûté 16 milliards de dollars à des entreprises européennes ayant violé des embargos américains contre certains pays, et 6 milliards de dollars à celles jugées coupables de corruption, hors du territoire américain....
        Dans cette guerre économique, l'impuissance des Etats européens est patente. On a pu le vérifier récemment en France dans l'affaire Alstom.
       Mais la situation va forcément atteindre un jour un point de rupture. La montée de la puissance de la Chine et sa volonté de donner au yuan toute sa place dans les échanges internationaux risquent de changer la donne assez vite, non sans quelques soubresauts.
     Que fera l'Europe divisée? Cette crise risque de ne pas suffire à mettre hors la loi le système inique qui la pénalise._____
          Note Point de vue:

        EXTRA-TERRITORIALITE DU DROIT AMERICAIN :  ETUDE D’HERVE JUVIN

Dernièrement, un patron de PME française – qui rentre tout juste de Téhéran – est convoqué à l’ambassade des Etats-Unis à Paris. Il s’y voit signifier qu’il ne doit pas dépasser un certain niveau d’investissement en Iran sous peine de se voir interdire le marché américain… A peine sorti du 2, avenue Gabriel, ce dernier alerte aussitôt le Quai d’Orsay qui… ne lui a jamais accordé de rendez-vous…                    _Il y a quelques années : Total, Siemens, PPR, Alcatel, Bolloré parmi tant d’autres ; en 2015 : BNP Paribas, Alstom et le Crédit Agricole ; en 2016 : Sanofi et Airbus ; demain, Mercedes, Renault, DCNS, Vinci, Safran, Veolia sommés de répondre aux convocations de la justice américaine !     _Une banque européenne vient de décider de clore toutes ses opérations dans 18 pays et a mis sous surveillance ses activités dans 12 autres. Deux banques françaises considèrent qu’il est judicieux de réduire au minimum leurs relations avec une quarantaine de pays, dont plusieurs pays d’Afrique francophone, d’Asie ou d’Amérique latine ; leur contrôleur américain pourrait y trouver à redire. Les entreprises françaises qui veulent travailler avec ces pays sont priées de passer par les banques américaines. Plusieurs centaines de sous-traitants d’une entreprise industrielle européenne majeure ont fait l’objet d’enquêtes de la justice américaine et se sont vus contraintes de remettre tous les documents commerciaux et techniques relatifs à leurs relations avec leurs clients.   Sur le site du Department of Justice (DOJ), qui la tient scrupuleusement à jour, la liste des procédures engagées contre des entreprises non américaines s’allonge. Et le bras armé du procureur américain frappe désormais à peu près partout dans le monde, dès lors que le dollar, un serveur américain, une puce électronique ou un satellite de télécommunication, lui donne matière à poursuivre – fonde sa compétence universelle.  Hervé Juvin : « l’application extra-territoriale du droit américain a détruit des entreprises françaises (Alcatel et Alstom notamment), elle a permis d’extorquer des milliards d’euros à des entreprises européennes. Elle s’apprête à attaquer Sanofi, Airbus, Safran et bien d’autres. Elle a pour prétexte la lutte anti-corruption, le respect des embargos américains, le combat anti-terroriste, pour objectif affiché l’efficacité économique, la moralisation des affaires, l’établissement des conditions d’une concurrence libre, ouverte et équitable partout dans le monde. Tout cela à l’appui d’un impérialisme juridique grandissant, tout cela au bénéfice de l’intérêt national américain. L’extra-territorialité du droit américain se propage à la faveur de l’abandon du droit international, de la faiblesse du régalien et de la négation de la puissance de mise en Europe. Elle constitue un élément majeur de la stratégie de « Global Constraint » – « contrainte globale » – qui renouvelle la stratégie de l’empire américain ».         _______La brutalité du procureur américain, la dureté des inculpations et des sanctions, les campagnes d’intimidation résultent moins des textes que de l’extrême résolution avec laquelle ils sont mobilisés au service, moins d’intérêts particuliers, que d’une vision du monde. Le droit américain reflète une conception de l’ordre social fondé sur la concurrence darwinienne pour la survie qui élimine les plus faibles, sur un modèle scientiste et néo-rationaliste en vertu duquel la technique et la croissance résoudront tous les problèmes posés par la technique et la croissance. Ce modèle est totalement opposé au modèle républicain de solidarité et de mutualité qui emprunte le meilleur de ses principes aux systèmes de régulation complexes des organismes vivants2._______________Ce dispositif à prétention universel s’accompagne d’un affichage moral, toujours précédé de campagnes de presse appuyées par des Fondations et des ONGs mobilisées dans un but de légitimation. Le premier effet des poursuites et des sanctions américaines contre les banques suisses, accusées de favoriser l’évasion fiscale, est que les banques suisses conseillent désormais à leurs clients de déposer leurs fonds aux Etats-Unis, d’ouvrir des sociétés au Delaware ou au Nevada, aujourd’hui parmi les premiers des paradis fiscaux du monde. Quant aux récalcitrants, ils se verront attaqués par la presse et les ONGs. Dernièrement, le quotidien parisien Le Monde nous a servi un étrange scoop accusant le cimentier Lafarge d’entretenir des complicités avec des groupes jihadistes… Il n’a pas fallu attendre 48 heures pour voir surgir les chevaliers blancs de plusieurs ONGs lançant pétitions et autres actions à l’encontre du cimentier !                                    _Ces opérations sont le fait de diverses officines, disposant pour certaines de moyens étendus, pour la plupart d’une influence fondée sur le présupposé naïf que tout est mieux chez les autres, pour quelques unes du projet explicite de soumission de la France aux intérêts étrangers. Au nom de l’éthique des affaires ou de la bonne gouvernance, des associations, des médias, des groupes exercent une pression plus ou moins directe sur les entreprises françaises pour qu’elles se conforment aux pratiques et aux intérêts américains ou à ceux de leurs alliés – combien de séminaires, de sessions de formation dans ce but ! – et, d’abord, pour qu’elles financent elles-mêmes des actions qui leurs sont contraires ! Ces officines donnent une nouvelle ampleur au trafic de réputation et d’influence. A coup d’indicateur biaisés, de classements tendancieux, d’enquêtes bricolées, elles accréditent des procédures et des méthodes de gestion étrangères à la culture européenne des affaires, comme « la bonne gouvernance », « la mise en conformité », « les administrateurs indépendants », etc. l’ensemble revêt une certaine puissance en raison des relais que constituent cabinets d’avocats américains, auditeurs et comptables anglo-américains, banques d’affaires et fonds d’investissements, qui ont intérêt à agir, a produire de la norme, à relayer et manipuler certaines méthodes comptables.
Ainsi par conformisme, sinon par colonialisme intellectuel, combien de sociétés françaises ont-elles sciemment introduite le loup dans leur propre bergerie ? Combien d’entreprises françaises et européennes ont-elles confié des audits et autres analyses opérationnelles et stratégiques à des sociétés d’audit anglo-saxonnes ? Lorsqu’on sait, par exemple, que le plan « Vision-2030 » – censé diversifier et moderniser l’économie saoudienne – a été concocté par la société McKinsey… nous voilà rassuré et grandement assuré que les princes wahhabites ne financeront plus l’islam radical dans le monde !                     Alors que faire ? Travailler à se désexposer à la justice américaine, à se décrocher du dollar. Les outils disponibles sont déjà là : ne plus travailler qu’avec les marchés de cotation des matières premières hors dollar, tels que la Chine en a ouvert en novembre 2015 (le premier portant sur l’or) ; refuser d’avoir affaire avec tout prestataire de services hébergé aux Etats-Unis, filiale d’une entreprise américaine , ou relevant d’une manière ou d’une autre de la justice américaine ; exiger que la totalité des données de l’entreprise soit traitée, hébergée et préservée dans des centres informatiques localisés en France ; imposer une autre monnaie que le dollar pour toute transaction internationale (comme l’impose l’Iran pour son pétrole et son gaz) ; éliminer de ses appels d’offre toute banque, toute institution financière américaine, ou filiale d’un établissement américain ; ne communiquer aucune information , ne diffuser aucune opinion, d’une organisation, ONG, association, Fondation ou institution internationale, sous la dépendance de financements américains3._____         Hervé Juin de conclure : «  pourquoi ne pas utiliser WeChat, entièrement chinois, plutôt que les sites de relations américains ? Pourquoi ne pas prévenir tous les utilisateurs de Cloud Computing et autres Big Data, comme de progiciels américains, que le nouveau pouvoir US utilise les prestataires de services pour acquérir toutes données utiles de la part des utilisateurs naïfs ? Pourquoi ne pas tenir en alerte toutes les entreprises contre le recours à des logiciels américains qui comportent tous les algorithmes pour suivre, déceler, dénoncer les opérations non-conformes à l’intérêt national US ? Après, c’est trop tard. Quand l’entreprise emploie, laisse pénétrer ses fonctions vitales, laisse les prestataires américains la conseiller, auditer ses comptes, assister ses politiques commerciales, gérer ses flux de factures ou de capitaux, c’en est fini de son indépendance stratégique. Quand elle accepte de subordonner ses relations internationales au regard des Etats-Unis ou de leurs alliés, c’est fini. Il faut organiser la grande séparation d’avec l’occupation américaine, il faut faire tomber le nouveau mur qui nous aliène. Qu’il passe dans nos têtes plus que dans la rue, qu’il se compose de droit, de finance, d’audit et de conformité, ne le rend que plus présent. Il s’insinue partout, il nous coupe de nos traditions, de notre histoire, il nous rend insensible à notre intérêt propre, et voilà que la France ne peut même plus préférer les Français, l’Europe préférer les Européens ! Nous avons le monde devant nous. Il vaut tellement plus que l’illusion de l’alliance américaine ! »            Désormais, nous devons regarder la réalité en face. Au nom de la lutte contre la corruption, au nom du combat légitime contre les pratiques abusives, c’est la lutte contre la diversité humaine et contre la liberté des peuples à décider de leurs lois et de leurs principes qui franchit s’impose et se généralise. C’est une colonisation américaine d’un nouveau type – soft et smart colonisation – qui s’affirme au fur et à mesure que la croissance signifie moins apporter une utilité augmentée que l’obsession de tuer ses concurrents par tous les moyens.  De toute urgence : contre l’extra-territorialité du droit américain, il faut lire, diffuser et citer l’étude de Juvin. (Richard Labévière)                __________________

mardi 27 juin 2023

Il était une fois, le 27 Juin

   Divers événements, dont un peu ordinaire


   Dans la masse des événements, l'un se détache particulièrement:

                  La mort de AlanTuring, ce génie au destin brisé, qui a lancé les bases de l'intelligence artificielle et a indirectement contribué à l'effort de guerre.

                         Un précurseur.

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Vers le "Grand Israël" ?

   Cisjordanie: une situation bientôt incontrôlable?

                    Cynisme et cécité.   ___Au point où sont les choses, l'inquiétude monde même dans des instances de l'ONU, toujours frappée d'impuissance. Des recommandations d'usage monte dans certains pays d'Europe, qui regardent ailleurs, comme d'habitude. La situation est pourtant dangereusement inédite, surtout depuis que la Knesset, dirigée par les plus extrêmes, met en péril les prérogatives de la Court Suprême et ne connaît plus aucune retenue dans la provocation des populations palestiniennes, entraînant un nouveau cycle de violence. On n'est jamais allé aussi loin dans l'intention affichée de faire fuir une population et d'occuper ce qu'il est convenu d'appeler maintenant la Judée-Samarie. Ce n'est plus que le grignotage et l'encerclement encouragés depuis des années: 


                                                                                                                                                                    "Itamar Ben Gvir a pris la parole, le matin du 23 juin, devant des Israéliens religieux qui venaient d’installer un embryon de colonie illégale sur une colline de Cisjordanie. Le ministre israélien de la Sécurité nationale n’était pas venu pour les expulser ou même les réprimander, mais… pour les encourager : « Nous devons avoir une implantation en bonne et due forme ici. Et pas seulement ici, mais sur toutes les collines environnantes. Nous devons occuper la terre d’Israël. Et en plus d’occuper la terre, nous avons besoin d’une opération militaire : démolir des bâtiments, tuer des terroristes, pas un ou deux, mais des dizaines, des centaines, et si nécessaire, des milliers ! C’est le seul moyen de renforcer le contrôle et de ramener le calme pour les résidents. Et, par-dessus tout, c’est comme ça que nous réaliserons notre grand objectif : la terre d’Israël pour le peuple d’Israël. »                  De rares condamnations, enfin?...Mais pour la forme ou par crainte d'une escalade incontrôlable, sans doute. Netanyahou reste muet.                                                                                                              A l'heure où la droitisation (voire l'extrême-droitisation) de l'Etat d'Israël arrive à un sommet, sous la pression des groupes les plus extrêmes, malgré les protestations et les actions de nombre de citoyens éclairés et modérés du pays, une Europe seulement "inquiète" mais silencieuse, revient en force le vieux mythe du "Grand Israël", celui d'une extension du pays, dont les limites furent définies pas les conventions de l'ONU après guerre, au delà même du Jourdain, selon le vieux rêve biblique flou de la "terre promise", notion critiquée par des historiens israëliens eux-mêmes, dont Shlomo Sand. Une notion qui fut réactualisée par certains fondateurs, prêcheurs d'un retour du "peuple d'Israël" à l'ancienne "Terre Promise" selon d'anciens objectifs religieux mythiques.. Une notion très indéfinie, mais entretenue dans certains milieux religieux et souvent aussi non adhérents à l'orthodoxie.                                                                                                                           Les colons en sont venus à faire la loi de la manière la plus cynique qui soit maintenant qu'il n'y a plus le moindre frein. Le sionisme religieux s'acharne à compromettre tout espoir de paix et à détruire les rêves de Rabin. Plus aucun complexe ni aucune retenue.  "
...Le ministre des finances, Bezalel Smotrich, farouche partisan du Grand Israël, de la responsabilité de la planification des constructions dans les colonies – une prérogative qui relevait jusqu’alors du ministre de la défense. La seconde simplifie le lancement de ces travaux : là où, auparavant, il fallait franchir six étapes avant que les projets soient définitivement validés, il n’y en a plus que deux. M. Smotrich donnera le feu vert initial, puis la proposition sera revue par un comité de planification. Aucune autre instance politique ou militaire ne sera impliquée. Ce faisant, M. Smotrich, qui avait déclaré lors de sa venue à Paris, en mars, que le peuple palestinien était une « invention », obtient quasi les pleins pouvoirs pour étendre la colonisation à sa guise, au mépris du droit international, qui interdit le transfert d’une population civile sur un territoire occupé. La promotion de ce représentant de la frange extrémiste et messianique du courant sioniste religieux avait été décidée en février lorsqu’il avait pris la tête de l’administration chargée de la Cisjordanie, au sein du ministère de la défense, devenant une sorte de gouverneur du territoire palestinien. Son objectif, énoncé dans l’accord de coalition négocié par son parti avec le premier ministre, Benyamin Nétanyahou, est de contraindre ce dernier à travailler « à la formulation et à la promotion d’une politique où la souveraineté sera appliquée en Judée-Samarie ». Autrement dit, à l’annexion formelle de la Cisjordanie. M. Smotrich entend doubler le nombre de colons sur cette terre occupée – ils sont actuellement 700 000, dont 229 000 à Jérusalem-Est, selon l’ONG israélienne La Paix maintenant..."                                                              La fuite en avant est évidente. L'Europe est juste "inquiète"....Des Israëliens comme Grossman  et des journaux comme Haaretz, le seul de l'opposition, sont aux avant poste de la critique d'un processus politique mortifère. Dans la continuité s'une tradition qui remente à Thédore Herzl, Jabotinski et à différents père fondateurs: "...Premiers conseils donnés aux colons Juifs«Repoussez discrètement hors frontière la population sans le sou en lui refusant le travail... Tant le processus d'expropriation que le transfert des pauvres doivent être menés discrètement et avec circonspection.» Théodore Herzl, fondateur de l'Organisation Sioniste Mondiale, à propos des Arabes de Palestine. Journal, à la date du 12 juin 1895.Radicalisation du projet sioniste«Entre nous, il doit être clair qu'il n'y a pas de place pour deux peuples dans ce pays... Il n'y a pas d'autre solution que de transférer les Arabes dans les pays voisins, de les transférer tous; pas un village, pas une tribu ne doit subsister.» Yosef Weitz du Fonds National Juif. Journal, 1940Réflexions significatives de Ben Gourion père fondateur de l'entité sioniste Lucidité prémonitoire«Nous et eux [les Palestiniens] voulons la même chose: nous voulons tous les deux la Palestine. Et c'est le conflit fondamental.» David Ben Gourion en 1936.  «Un État Juif partiel n'est pas une fin, mais seulement un début. Je suis certain que nous ne pourrons pas être empêchés de coloniser d'autres parties du pays et de la région.» David Ben Gourion, dans une lettre à son fils, 1937.Réalisme politique, conscience des enjeux «Ne nous racontons pas d'histoire... Politiquement, nous sommes les agresseurs et ils se défendent... C'est leur pays, parce qu'ils y habitent, alors que nous voulons venir ici et coloniser, et de leur point de vue, nous voulons nous emparer de leur pays.» Discours de David Ben Gourion en 1938)Mise en application du projet sioniste«Nous devons tout faire pour nous assurer qu'ils [les Palestiniens] ne reviendront jamais dans leurs maisons. (...) Les vieux mourront et les jeunes oublieront.» David Ben Gourion dans ses mémoires, le 18 juillet 1948«Nous devons nous préparer à passer à l'offensive. Notre but est d'écraser le Liban, la Transjordanie et la Syrie. Le point faible est le Liban, parce que le régime musulman est artificiel et facile pour nous à déstabiliser. Nous établirons là un État chrétien, et ensuite nous frapperons la Légion Arabe, éliminerons la Transjordanie; la Syrie nous reviendra. Puis, nous bombarderons, avancerons et prendrons Port Saïd, Alexandrie et le Sinaï.» David Ben Gourion, mai 1948, à l'État-Major. «Après la création de l'État, qui fera de nous une force puissante, nous abolirons la partition et nous nous étendrons à toute la Palestine «Ce qui compte n'est pas de maintenir le statu quo. Nous devons créer un État dynamique, orienté vers l'expansion.» Réalisme politique «Si j'étais un leader arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C'est normal; nous avons pris leur pays. Il est vrai que Dieu nous l'a promis, mais comment cela pourrait-il les concerner? Notre Dieu n'est pas le leur. Il y a eu l'antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce leur faute? Ils ne voient qu'une seule chose: nous sommes venus et nous avons volé leur pays. Pourquoi devraient-ils accepter cela?»                                                                                                       L'assassin de Rabin n'a pas surgi du néant. Jabotinky reste toujours une référence, encensé ou critiqué (Vladimir Jabotinsky (1880-1940) : fondateur du parti révisionniste, aile droite du mouvement sioniste, qui réclamait un État juif sur les deux rives du fleuve Jourdain, intégrant aussi la Transjordanie, l’actuelle Jordanie. Dans un livre fameux, le Mur de fer. Nous et les Arabes, publié en 1923, il prônait pour poursuivre la colonisation sioniste de la Palestine la construction d’« un mur de fer que la population autochtone ne pourra pas franchir ».)                                                                                                 Un avenir bien inquiétant.....     
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lundi 26 juin 2023

La question mérite examen

       Mais j'attends logiquement la fin de mon séjour pour donner mon avis sur Booking.com...                              Je ne suis pas si pressé de partir...

                 Je dirais juste que pour l'instant, c'est plutôt moyen...



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Quelle violence?

Deux poids, deux mesures?

                                        Ce qu'on appelle, à tort ou à raison, "violence" est une notion socialement et politiquement ambigüe. La violence révolutionnaire de 1789, comme celle des esclaves ici ou là, s'expliquaient (et se justifiaient souvent), quand aucune solution légale n'était possible ou pensable, par un contexte de violences antérieures exercées par ceux qui détenaient les moyens de l'oppression, parfois au nom d'un droit prétendu, comme l'avait déjà bien noté Montesquieu. Il peut exister une violence institutionnelle, économique, parfois peu visible, parfois même une violence policière en certaines occasions. Un "ordre" peut cacher un grand désordre. 


                                                                                ____ Dissoudre un groupe au nom de désordres ou de violences commises ou potentielles peut parfois se justifier institutionnellement. Mais il est des cas où le doute est permis. Par exemple, la dissolution du groupe Soulèvements de la terre est problématique et se présente d'ailleurs comme un casse-tête. Certaines formes de radicalités écologiques peuvent se comprendre, au vu de l'urgence, de l'inertie des pouvoirs publics, sans toujours devoir être approuvées dans certains de leurs modes d'expression. L'écologie tranquille de Papa n'est plus de mise au regard des urgences absolues de notre époque, exigeant des transformations radicales.. Le qualificatif d'"écoterrorisme" est une forme d'intimidation et de mise au banc. Beaucoup protestent et relèvent les contradictions, comme Marion Cotillard.                                                                                                  Deux poids, deux mesures? Le pouvoir est moins regardant par rapport à des groupes qui sont autrement et régulièrement plus violents, sans dissolution envisageable. ".... On ménage par exemple  la FNSA, très proche du pouvoir, qui ne remet pas en cause lc modèle d'agrobusiness antiécologique qu'il a toujours encouragé même. Au cours de son histoire, le syndicat agricole n'a pas haésité à utiliser l'action violente de rue, à tort ou à raison pour obtenir satisfaction. Faudrait-il le dissoudre.   "...La FNSEA, c’est le grand lobby des agriculteurs de droite. Un «syndicat» de gros exploitants agricoles, qui milite notamment en faveur de l’agro-industrie, qui revendique l’usage intensif de pesticides et d’une agriculture toujours plus productiviste et destructrice. Ce lobby est un ennemi juré des petits paysans et des mouvements écologistes. Le journal Reporterre vient d’ailleurs de révéler que c’est la FNSEA qui a obtenu la dissolution des Soulèvements de la Terre, en faisant pression directement sur le gouvernement. Officiellement, les Soulèvements de la Terre seraient dissous parce qu’ils auraient relayé des «dégradations» sur les réseaux sociaux, et ne se serait pas désolidarisé des actions «violentes». Par exemple, l’arrachage de quelques plants de muguet bourrés de pesticides près de Nantes récemment. Mais alors, si ces actions justifient une dissolution, que dire de celles menées depuis des décennies par la FNSEA ? Petit état des lieux de leurs exploits :

➡️ 23 août 1990 : à Thouars, dans les Deux-Sèvres, plus de 200 moutons sont brûlés vifs dans un camion anglais, lors d’une manifestation de la FNSEA. Ailleurs, des affrontements violents ont lieu entre les agriculteurs et les forces de l’ordre, surtout dans les départements de l’Ouest. Aucun scandale, aucune condamnation.

➡️ 20 septembre 2013 : dans la Nièvre, une manifestation de la FNSEA est organisée à Saint-Brisson. Les agriculteurs dévastent le parc naturel régional. Une cinquantaine de tracteurs et des remorques remplies de déchets saccagent la maison du Parc et ses abords, jardin et étang compris. Les agriculteurs donnent des coups de bâton aux agents présents. Quelques lignes dans la presse locale.

➡️ Septembre 2014 : des membres de la FNSEA incendient le centre des impôts de Morlaix, sans que la police n’intervienne. Le responsable du syndicat dans le Finistère tire alors «son coup de chapeau» aux auteurs de l’incendie dans la presse.

➡️ Octobre 2014 : à Nevers, une manifestation de la FNSEA dévaste le centre-ville, en particulier la préfecture, qui reçoit des tonnes de pneus et de lisier. Des affrontements violents ont lieu avec la police.

➡️ Novembre 2014 : à Valence, le centre-ville est dévasté par la FNSEA qui déverse des tonnes de lisier partout et détruit du mobilier urbain. La mairie évalue les dégâts à 70.000 €. À Châlons-en-Champagne, la FNSEA réclame la suspension des contrôles de l’inspection du travail et brûle une voiture des inspecteurs en pleine rue devant leurs locaux. Des fonctionnaires sont menacés : «contrôleurs, vous êtes prévenus». Au même moment à Nantes, la FNSEA dégrade l’esplanade de la préfecture de Nantes, et torture des ragondins pendants des heures, avant d’en tuer plusieurs sous l’œil des forces de l’ordre et des journalistes.

➡️ Juillet 2015 : une mobilisation d’éleveurs de la FNSEA conduit à d’importantes violences à Rennes et Quimper. Des supermarchés sont saccagés, des voitures de police renversées. Les dégâts sont énormes.

➡️ Août 2015 : à Grenoble des dizaines d’agriculteurs, dont le président de la FNSEA locale, attaquent la Direction départementale des territoires : incendie, vitres brisées, lisier… Les CRS ne procèdent à aucune arrestation. La presse locale ne parle ni de «grogne» ni de «casseurs» mais de «raz-le-bol».

➡️ Décembre 2015 : la FNSEA se mobilise devant le Conseil d’État à Paris. Du lisier est déversé, un feu allumé. Cette fois-ci, il y a des arrestations, mais les personnes arrêtées sont relâchées le jour même. «Cette réponse policière semble démesurée, injustifiée et très sévère en comparaison d’autres actions plus violentes et haineuses vis-à-vis de la République» s’emporte la FNSEA.

➡️ Février 2016 : à Paris, des membres de la FNSEA saccagent le stand du ministère de l’Agriculture lors du salon du même nom. Le mobilier est détruit, des vitres sont brisées. Le syndicat revendique : «notre action est légitime».

➡️ Mars 2021 : opération nocturne dans les quatre sous-préfectures du Puy-de-Dôme. Dégradations, lisier déversé, envahissement des bâtiments. Les casseurs sont ensuite gentiment reçus par les autorités.

➡️ Février 2022 : à Castres, opération «coup de poing» de la FNSEA dans les supermarchés. Des ballots de paille sont enflammés devant un Leclerc avant que les manifestants ne remplissent des caddies de nourriture et partent sans payer. La direction laisse faire. Lorsque des manifestations sociales ont tenté le même type d’action ces dernières années pour redistribuer les denrées, la violence policière, les arrestations et de lourdes poursuites ont été systématiques.

➡️ Février 2023 : à Nîmes, la FNSEA bloque l’autoroute, déverse du lisiers sur les axes routiers et affronte la police. À Toulouse, les locaux de l’association France Nature Environnement sont pris pour cible, du fumier déversé, des projectiles sont lancés et des salariés menacés et agressés. Les forces de l’ordre laissent terroriser les associatifs.

➡️ Mars 2023 : à La Rochelle, la maison personnelle d’un militant écologiste est attaquée lors d’une manifestation de la FNSEA. Les murs sont saccagés et recouverts de tags homophobes, une habitante menacée.

Ce ne sont que quelques exemples parmi beaucoup d’autres que vous pouvez chercher dans les colonnes de la presse locale. Pourtant, jamais d’indignation nationale, pas de dissolution, pas de surveillance ni de mise sur écoute, pas de prison, pas d’enquêtes, pas de mutilations par les armes de la police…

Et non seulement la FNSEA n’est jamais dénoncée ni dans les médias ni par la classe politique, malgré l’usage systématique et concerté de la violence comme outil de revendication, mais elle est félicitée et récompensée. La FNSEA travaille avec le pouvoir en place, pour une agriculture industrielle et polluante.

Alors la prochaine fois que vous entendrez parler de la «violence» et de la «radicalité» des actions écologistes qui visent rien de moins qu’à sauver la vie sur terre, pensez-y. Ce qui est reproché aux Soulèvements, ce n’est en réalité ni la violence, ni la radicalité : c’est l’espoir que leurs actions font vivre chez des millions de personnes qui veulent retrouver leur capacité à prendre leurs vies en main...."....____________

dimanche 25 juin 2023

Qui rallumera...

   ...Ce qui reste toujours à l'état de projet?..

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Billet du dimanche

__ Double défit

__ Bio en panne...

__ Double jeu

__ Image écornée

__ Langue intégrative?        

__ Pollution au Gabon

__ Anticor menacé

 __ Pénuries médicaments

__ Illibéralisme européen

__ Europe en question

__ L'exil ou la mort

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__ Argent public et recherche

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