Il ne parle pas pour ne rien dire
Pas seulement comme astrophysicien, scientifique de haut niveau. (1)
On peut l'écouter, notamment ici, avec une oreille critique.
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CARNET DE BORD D'UN PASSEUR FATIGUE MAIS EVEILLE...QUI NE VEUT PAS MOURIR (TROP) IDIOT. _____________________________________________________ " Un homme ne se mêlant pas de politique mérite de passer, non pour un citoyen paisible, mais pour un citoyen inutile." [Thucydide]--------------------- " Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti " [A.Camus]
Il ne parle pas pour ne rien dire
Pas seulement comme astrophysicien, scientifique de haut niveau. (1)
On peut l'écouter, notamment ici, avec une oreille critique.
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Vers une logique néo-libérale
C'est visible en France, surtout depuis quelques années. Les effets sont tangibles et les causes régulièrement dénoncées. De la part des premiers concernés, ceux qui sont en première ligne, les soignants eux-mêmes. Il y a un manque criant de médecins dans des régions trop peu "attractives", les urgences sont débordées ou fermées, le personnel hospitalier est insuffisant ou "polyvalent" par nécessité. la fermeture des lits continue.... Ne parlons pas du secteur psychiatrique, en déshérence, etc.... Mais ce phénomène n'affecte pas que la France. Nous vivons les conséquences de choix faits depuis plusieurs années, malgré quelques ajustements de passage. C'est la même logique qui prévaut. Le système s'est néolibéralisé: le souci de rendement à court terme est venu prendre peu à peu la place du soin, qui exige temps et moyens. Non pas que les économies ne soient pas comme en tout secteur nécessaires, à l'heure où les dépenses explosent, c'est le modèle nouveau qui est en cause, souvent décrié, reconnu comme tel (tardivement et verbalement) par certains hommes politiques, surtout pendant la période du covid, qui semble déjà oublié. Il y a urgence à renverser la tendance, à remettre en question le type de management, dont on voit aujourd'hui les effets.
__ Serial Thinker
__ Bolloré en action
__ Aimer Kafka?
__ Pauvre Grèce!
__ Total ment?
__ Menace planétaire
__ Taxations financières
__ L'Océan dira merci.
_____ Comment faire confiance? ____
__ That is the question?
__ Ne rien dire, ne rien voir
__ Confiance des bourses?
__ Kissinger, un bon soutien?
__ Américanisation de la police?
__ Pouvoirs cyber: danger
__ Locomotive allemande en péril ? ________________
D'hier et d'aujourd'hui
En tous genres...Amis/ennemis?___ L'ami américain
Arte a eu hier soir l'excellente initiative de nous rappeler par quelques faits majeurs, comme pour l'affaire d'Airbus ou Framatome notamment, où les USA, que l'on appelle encore "amis" se sont efforcés de contre-carrer certains projets majeurs qui nuisaient à leurs intérêts, de la manière la plus cynique qui soit. Un document à revoir, qui dénonce certains mythes, concernant les relations commerciales entre les USA et l'Europe notamment C'est que Washington fonctionne selon une règle (impériale) qui lui est spécifique: celle de l'exterritorialité, exorbitante certes, mais bien réelle, que personne ne s'avise à contester sous peine de sanctions assez rudes, comme dans l'affaire Framatome. C'est ce que certains appellent la loi de la jungle Washington (
C'est plus que jamais l'occasion de le rappeler.. encore.
A genoux devant l'hyperpuissance, l'"ami américain", comme dit Philippe Branca.
Malgré les apparences et les déclarations officiellement atlantistes ou de circonstances, beaucoup de chefs d'Etat ont ou ont eu parfois la dent dure envers la politique de Washington, qui ne ménage pas les coups bas commerciaux et politiques.
A commencer par le Général de Gaule, clairvoyant sur les ambitions impériales des USA de l'après-guerre et plus tard les déclarations de Mitterrand concernant les ingérences de certains services américains dans l'Etat français: Au crépuscule de son ultime mandat, il confiait à Georges-Marc Benhamou une observation que le journaliste retranscrirait dans son livre Le dernier Mitterrand: «La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort.» Bien que le premier président socialiste de la Ve République ait toujours traîné une réputation d’atlantiste, des missiles Pershing en Europe à l’engagement français dans la guerre du Golfe, il a souvent eu la dent assez dure pour mordre en plein dans la politique américaine. En 1983, énervé par la flambée du dollar et la hausse des taux d’intérêts américains, il s’en prend à la Maison-Blanche: «Les États-Unis nous font payer leur chômage et leur déficit. C’est nous qui permettons à Reagan de continuer une politique qui nous écrase »
Aujourd'hui, les menaces à peins voilées concernant les pays continuant à commercer avec l"'ennemi déclaré", l'Iran diabolisé, qu'il faut affaiblir un peu plus par un embargo encore plus dur, se font avec Trump plus pressantes et plus cyniques. Pires que celle de Bush, qui avant la malheureuse aventure irakienne, s'était acharne à ruiner le pays par un embargo mené avec la complaisance de Tony Blair.
La puissance économico-militaire de Washington depuis 1945 s'est imposée, grâce à la suprématie du dollar, la monnaie du vainqueur devenue monnaie mondiale. C'est notre monnaie, c'est votre problème, disait-on à la Maison Blanche.
Le gendarme du monde s'imposait sur tous les plans, dans le contexte d'une guerre froide, qui facilitait ses intérêts. En 2006, la population américaine franchit le cap des 300 millions d'habitants. Toujours première puissance économique du monde, le pays est toutefois devenu de plus en plus dépendant de capitaux étrangers, notamment chinois, pour financer son économie. Profondément ébranlé par le 11 septembre, il a adopté des lois anti-terroristes qui entachent son image de pays des libertés. Après un « siècle américain », le XXIe siècle s'ouvre, non comme une phase de déclin, mais plutôt de repositionnement des États-Unis.
La menace est claire, passant outre les souverainetés nationales: Washington donne de 3 à 6 mois à Renault, PSA et aux autres entreprises françaises pour "sortir" d'Iran. L'Allemagne est aussi visée.
...Toute entreprise qui continuera à commercer avec Téhéran sera passible de sanctions. « Ceux qui font des affaires en Iran auront un délai pour pouvoir défaire leurs engagements. Ceux qui n’auront pas renoncé à leurs activités impliquant l’Iran à la fin de ce délai s’exposeront à de graves conséquences », a indiqué la Maison Blanche. L’ambassadeur américain Richard Grenell en Allemagne, tout juste installé à Berlin, a été encore plus clair : « Comme Donald Trump l’a indiqué, les sanctions américaines viseront les secteurs essentiels de l’économie iranienne. Les groupes allemands qui font du business en Iran doivent suspendre leurs activités immédiatement », prévient-il dans un tweet....
Les fidèles alliés risquent une nouvelle fois de se plier aux oukases impériaux.
L'exterritorialité des lois américaines jouent une nouvelle fois à plein. Le droit du commerce se décide Outre-Atlantique. Même Pïerre Lellouche est assez clair: ....nous sommes devant un mur de législations américaines extrêmement touffues, avec une intention précise qui est d’utiliser le droit à des fins d’imperium économique et politique dans l’idée d’obtenir des avantages économiques et stratégiques. » Ce 5 octobre 2016, le député Les Républicains Pierre Lellouche ne mâche pas ses mots devant les commissions des affaires étrangères et des finances de l’Assemblée nationale, à Paris. Il y présente le rapport de la mission d’information sur l’extraterritorialité du droit américain (1). Un rapport dont la lecture « fait froid dans le dos », selon les termes du député socialiste Christophe Premat.
Ces sanctions extrateritoriales ont "en quelques années" coûté 16 milliards de dollars à des entreprises européennes ayant violé des embargos américains contre certains pays, et 6 milliards de dollars à celles jugées coupables de corruption, hors du territoire américain....
Dans cette guerre économique, l'impuissance des Etats européens est patente. On a pu le vérifier récemment en France dans l'affaire Alstom.
Mais la situation va forcément atteindre un jour un point de rupture. La montée de la puissance de la Chine et sa volonté de donner au yuan toute sa place dans les échanges internationaux risquent de changer la donne assez vite, non sans quelques soubresauts.
Que fera l'Europe divisée? Cette crise risque de ne pas suffire à mettre hors la loi le système inique qui la pénalise._____
Note: Point de vue:
Divers événements, dont un peu ordinaire
Dans la masse des événements, l'un se détache particulièrement:
La mort de AlanTuring, ce génie au destin brisé, qui a lancé les bases de l'intelligence artificielle et a indirectement contribué à l'effort de guerre.
Un précurseur.
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Cisjordanie: une situation bientôt incontrôlable?
Cynisme et cécité. ___Au point où sont les choses, l'inquiétude monde même dans des instances de l'ONU, toujours frappée d'impuissance. Des recommandations d'usage monte dans certains pays d'Europe, qui regardent ailleurs, comme d'habitude. La situation est pourtant dangereusement inédite, surtout depuis que la Knesset, dirigée par les plus extrêmes, met en péril les prérogatives de la Court Suprême et ne connaît plus aucune retenue dans la provocation des populations palestiniennes, entraînant un nouveau cycle de violence. On n'est jamais allé aussi loin dans l'intention affichée de faire fuir une population et d'occuper ce qu'il est convenu d'appeler maintenant la Judée-Samarie. Ce n'est plus que le grignotage et l'encerclement encouragés depuis des années:
Mais j'attends logiquement la fin de mon séjour pour donner mon avis sur Booking.com... Je ne suis pas si pressé de partir...
Je dirais juste que pour l'instant, c'est plutôt moyen...
Deux poids, deux mesures?
Ce qu'on appelle, à tort ou à raison, "violence" est une notion socialement et politiquement ambigüe. La violence révolutionnaire de 1789, comme celle des esclaves ici ou là, s'expliquaient (et se justifiaient souvent), quand aucune solution légale n'était possible ou pensable, par un contexte de violences antérieures exercées par ceux qui détenaient les moyens de l'oppression, parfois au nom d'un droit prétendu, comme l'avait déjà bien noté Montesquieu. Il peut exister une violence institutionnelle, économique, parfois peu visible, parfois même une violence policière en certaines occasions. Un "ordre" peut cacher un grand désordre.
➡️ 23 août 1990 : à Thouars, dans les Deux-Sèvres, plus de 200 moutons sont brûlés vifs dans un camion anglais, lors d’une manifestation de la FNSEA. Ailleurs, des affrontements violents ont lieu entre les agriculteurs et les forces de l’ordre, surtout dans les départements de l’Ouest. Aucun scandale, aucune condamnation.
➡️ 20 septembre 2013 : dans la Nièvre, une manifestation de la FNSEA est organisée à Saint-Brisson. Les agriculteurs dévastent le parc naturel régional. Une cinquantaine de tracteurs et des remorques remplies de déchets saccagent la maison du Parc et ses abords, jardin et étang compris. Les agriculteurs donnent des coups de bâton aux agents présents. Quelques lignes dans la presse locale.
➡️ Septembre 2014 : des membres de la FNSEA incendient le centre des impôts de Morlaix, sans que la police n’intervienne. Le responsable du syndicat dans le Finistère tire alors «son coup de chapeau» aux auteurs de l’incendie dans la presse.
➡️ Octobre 2014 : à Nevers, une manifestation de la FNSEA dévaste le centre-ville, en particulier la préfecture, qui reçoit des tonnes de pneus et de lisier. Des affrontements violents ont lieu avec la police.
➡️ Novembre 2014 : à Valence, le centre-ville est dévasté par la FNSEA qui déverse des tonnes de lisier partout et détruit du mobilier urbain. La mairie évalue les dégâts à 70.000 €. À Châlons-en-Champagne, la FNSEA réclame la suspension des contrôles de l’inspection du travail et brûle une voiture des inspecteurs en pleine rue devant leurs locaux. Des fonctionnaires sont menacés : «contrôleurs, vous êtes prévenus». Au même moment à Nantes, la FNSEA dégrade l’esplanade de la préfecture de Nantes, et torture des ragondins pendants des heures, avant d’en tuer plusieurs sous l’œil des forces de l’ordre et des journalistes.
➡️ Juillet 2015 : une mobilisation d’éleveurs de la FNSEA conduit à d’importantes violences à Rennes et Quimper. Des supermarchés sont saccagés, des voitures de police renversées. Les dégâts sont énormes.
➡️ Août 2015 : à Grenoble des dizaines d’agriculteurs, dont le président de la FNSEA locale, attaquent la Direction départementale des territoires : incendie, vitres brisées, lisier… Les CRS ne procèdent à aucune arrestation. La presse locale ne parle ni de «grogne» ni de «casseurs» mais de «raz-le-bol».
➡️ Décembre 2015 : la FNSEA se mobilise devant le Conseil d’État à Paris. Du lisier est déversé, un feu allumé. Cette fois-ci, il y a des arrestations, mais les personnes arrêtées sont relâchées le jour même. «Cette réponse policière semble démesurée, injustifiée et très sévère en comparaison d’autres actions plus violentes et haineuses vis-à-vis de la République» s’emporte la FNSEA.
➡️ Février 2016 : à Paris, des membres de la FNSEA saccagent le stand du ministère de l’Agriculture lors du salon du même nom. Le mobilier est détruit, des vitres sont brisées. Le syndicat revendique : «notre action est légitime».
➡️ Mars 2021 : opération nocturne dans les quatre sous-préfectures du Puy-de-Dôme. Dégradations, lisier déversé, envahissement des bâtiments. Les casseurs sont ensuite gentiment reçus par les autorités.
➡️ Février 2022 : à Castres, opération «coup de poing» de la FNSEA dans les supermarchés. Des ballots de paille sont enflammés devant un Leclerc avant que les manifestants ne remplissent des caddies de nourriture et partent sans payer. La direction laisse faire. Lorsque des manifestations sociales ont tenté le même type d’action ces dernières années pour redistribuer les denrées, la violence policière, les arrestations et de lourdes poursuites ont été systématiques.
➡️ Février 2023 : à Nîmes, la FNSEA bloque l’autoroute, déverse du lisiers sur les axes routiers et affronte la police. À Toulouse, les locaux de l’association France Nature Environnement sont pris pour cible, du fumier déversé, des projectiles sont lancés et des salariés menacés et agressés. Les forces de l’ordre laissent terroriser les associatifs.
➡️ Mars 2023 : à La Rochelle, la maison personnelle d’un militant écologiste est attaquée lors d’une manifestation de la FNSEA. Les murs sont saccagés et recouverts de tags homophobes, une habitante menacée.
Ce ne sont que quelques exemples parmi beaucoup d’autres que vous pouvez chercher dans les colonnes de la presse locale. Pourtant, jamais d’indignation nationale, pas de dissolution, pas de surveillance ni de mise sur écoute, pas de prison, pas d’enquêtes, pas de mutilations par les armes de la police…
Et non seulement la FNSEA n’est jamais dénoncée ni dans les médias ni par la classe politique, malgré l’usage systématique et concerté de la violence comme outil de revendication, mais elle est félicitée et récompensée. La FNSEA travaille avec le pouvoir en place, pour une agriculture industrielle et polluante.
Alors la prochaine fois que vous entendrez parler de la «violence» et de la «radicalité» des actions écologistes qui visent rien de moins qu’à sauver la vie sur terre, pensez-y. Ce qui est reproché aux Soulèvements, ce n’est en réalité ni la violence, ni la radicalité : c’est l’espoir que leurs actions font vivre chez des millions de personnes qui veulent retrouver leur capacité à prendre leurs vies en main...."....____________
__ Double défit
__ Bio en panne...
__ Double jeu
__ Image écornée
__ Langue intégrative?
__ Pollution au Gabon
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__ Pénuries médicaments
__ Illibéralisme européen
__ Europe en question
__ L'exil ou la mort
__ Sur-tourisme en question
__ Argent public et recherche
__________________Revue de presse _____________